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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Nox est commis d'épicerie et parcourt la Cité qu'il connait comme sa poche. Lié au duc de la Couane, il va peu à peu être pris dans des enjeux politiques qui le dépasse. Et le livre de poésie qu'il découvre va le plonger dans un monde qu'il pensait ne pas exister.
Avec son style imagé qui nous plonge d'emblée dans la Cité, Guillaume Chamanadjian nous plonge dans un monde de fantasy familier, mâtiné d'une touche de magie. Il y a quelque chose de très simple dans l'intrigue et pourtant de fascinant qui tient le lecteur en haleine de bout en bout. le roman est difficile à lâcher. Nox est un personnage complexe, narrateur de son histoire, qui va arpenter la Cité et vivre toutes sortes de petites aventures qui vont augmenter crescendo la tension dans l'intrigue. Car ce qui au départ ne semble fait que de petits hasards, va prendre forme pour nous mener vers un final littéralement explosif.
Je n'ai maintenant plus qu'à découvrir la suite.
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Un tome d'introduction d'aventures et d'intrigues palpitantes et pertinentes, servi par la plume poétique et fine de Guillaume Chamanadjian

Tout y est subtilement bien mené, intelligent. le mystère est palpable à chaque page. Les personnages archi bien travaillés, ils sont plus vrais que nature. 

Vous l'avez compris, je suis extrêmement enthousiasmée par cette lecture, dont je vais vous parler maintenant.

Le cycle de la Tour de Garde, ce sont deux trilogies, la première : Capitale du Sud est écrite par Guillaume Chamanadjian, les intrigues se déroulent à Gemina. La seconde : Capitale du Nord, est écrite par Claire Duvivier et l'intrigue se déroule à Dehaven.

Les deux trilogies peuvent se lire indépendamment l'une de l'autre ou comme une saga et nous retrouverons même certains personnages découverts dans une trilogie dans l'autre. 

Dans ce roman, au gré des livraisons de Nox, des alliances des uns, des pots-de-vin, des manigances des autres, nous bougeons sans cesse, à travers Gemina, la Cité médiévale aux ruelles grouillantes de vie, bourdonnante de verbes, bondée de marchands ambulants et de crieurs de nouvelles.

Nohamux alias, Nox, est le commis d'épicerie de Saint-Vivant. Il a été recueilli enfant avec Daphné sa soeur, par le Duc de la Caouane, Servaint.

Nox, est éloquent, agile, bienveillant, naïf, joueur, discipliné et calme.

A l'opposé de sa soeur Daphné, qui est tourmentée, violente, et manipulatrice.

Notre héros pour la première fois de son existence s'opposera au Duc Servaint, pour préserver l'olivier fragile de légende.

Une écluse doit être construite, la Fraîche serait transformée en canal pour que les marchandises arrivent plus vite au Nord de la ville. 

Nox veut faire échouer le projet insensé.

Les intrigues sont entrecoupées par les fameuses parties de Tour de Garde, qui égrène de la stabilité, du calme, on doit s'asseoir, se poser, réfléchir et tout le monde dans la Cité y joue ! Certaines pièces sont plutôt rares. Chacun à son propre jeu de figurine qu'il s'est fait faire ou dont il a hérité etc… ( des figurines en granite rouge, en obsidienne verte) il y a le pion du tanneur, du lancier, du suceur d'os, de la demoiselle, du tuillier… ( si ce jeu est un jour édité, comptez sur moi pour apprendre à y jouer.)

La part fantastique du roman s'eveille quand Nohamux reçoit de la part de Guenaillie un très vieux recueil de poème de Rodux l'Ancien, une pièce rare, qui dans un vocabulaire désuet fait état de l'origine de la Cité, il ressent alors le rythme de l'un des poème en lui, sans même le connaître, il évoque quelque chose de profondément enfoui… on aurait dit que la cité vibrait au rythme de ce poème ou est-ce le poème qui reproduit le chant de la Cité?

Cela va changer sa vie, lui qui connaissait parfaitement la ville, va alors être confronté à sa part sombre, glaciale, celle qu'il imagine peuplée de monstres… la Cité miroir.

De plus, il va malgré lui se laisser entrainer dans les jeux de pouvoir de la cité grâce à ses capacités : il sait réfléchir, échafauder, comprendre.

Beaucoup de mystère autour de ce premier opus, 

Pourquoi Nox et Daphné sont-ils sous la protection du Duc et pourquoi leurs caractères sont si oppposés ?

Je veux en apprendre plus sur La légende des oliviers, sur les deux soeurs amoureuses qui se sont métamorphosées.

La fin du tome 1 est très palpitante et le tome 2 m'attend ! Croyez-moi  je ne vais pas tarder à le lire. C'est un coup de coeur vous l'aurez compris !

EXTRAITS : 

"Et en retrait de l'eau, il y avait un petit talus au sommet duquel trônait l'olivier. Un tronc large et difforme, une écorce marquée par les siècles qui semblait s'enrouler sur elle-même, des branches biscornues qui se divisaient en de multiples brindilles, constellées de petites feuilles pâles. Mon olivier. Et je voyais l'unique cigale de cet été sur son tronc. Son abdomen vibrant au rythme de ses trilles suppliants."

"Lorsqu'il était plongé dans un livre, un monstre marin aurait pu enserrer la ville entière de ses tentacules qu'il se serait contenté d'allumer une bougie pour mieux y voir. Il parvenait même à enjamber les lézardes des pavés sans les regarder."

Vous l avez lu ? Il vous tente ?

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La cité où vit Nox est une mégalopole surpeuplée : Gemina. On y trouve beaucoup de duchés ! Nox, commis d'épicerie sur le port est lié à la maison de la Caouane, la tortue de mer. 

Nous le retrouverons entre des livraisons de vins, des commandes d'arts, de la poésie, des jeux de plateaux (la tour de garde)... En effet, il va hériter d'un livre suite à un coup d'éclat racontant l'origine de la cité.

Il se sent très proche du texte. Il se verra emporté dans des histoires politiques ne s'adressant pas à son jeune âge. Mais il est débrouillard, il connaît les secrets de la cité. Il est apprécié de beaucoup et ça se ressent dans ses relations amicales et professionnelles.

Mais pourquoi se trouve-t-il parfois dans une cité vide, où les lois de la physique n'existent pas, où une brume enveloppe tout sur son passage ? 

Ce roman introductif est intéressant. J'ai toutefois lu les deux tomes en 9 jours ce qui est beaucoup pour moi. Capitale du Sud m'a transporté dans ses ruelles, ses complots, ses mystères, ses plats délicieux et ses paysages du littoral. C'est-à-dire là où capitale du nord m'a plus laissé en mode "d'accord, pourquoi pas". 
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En conclusion, ce premier roman particulièrement bien réussi de Guillaume Chamanadjian a tout pour me plaire! J'ai été sensible à l'univers urbain très détaillé que ce soit au niveau de l'architecture ou de la morphologie de Gémina que pour son aspect socio-culturel très développé (la structuration sociale de la cité et leurs interactions entre les différentes classes, la culture basée sur la poésie, la joute qu'elle soit intellectuelle (le jeu de la garde) ou physique (le tournoi de la Canopée) et la gastronomie). Évidemment, l'inspiration de l'Italie médiévale y est pour beaucoup et je me suis plusieurs fois surprise à imaginer Gémina sous les traits de Sienne, Bologne, Noli ou Cagliari (pas vraiment Marseille, en revanche). Mais surtout, j'ai particulièrement aimé que le récit évolue vers la Fantasy politique, l'un de mes genres préférées en Imaginaire. Bref, j'ai hâte de connaître la suite (même s'il va falloir attendre un an!) et je suis assez curieuse de découvrir la trilogie de Claire Duvivier sur la capitale du Nord, Dehaven.

Pour une chronique plus complète, rendez-vous sur mon blog :
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Souvent, avec la fantasy, on se lance dans un voyage au long cours. Parfois, au bout de 150 pages, on sait déjà que ce ne sera qu'une courte promenade et qu'elle s'arrêtera au premier tome. Et puis, il arrive qu'on tombe dedans, qu'on soit aspiré par l'atmosphère, la ville, le style, les personnages. Avec la tour de garde, on pense s'être embarqué dans une trilogie, que nenni, il y en a deux, c'est un périple d'environ 3000 pages, où vous serez cornaqués par deux auteurs différents.
J'ai eu de la chance, j'ai bien commencé par le premier, il faut a priori suivre l'ordre de sortie et alterner Capitale du sud et Capitale du nord, et surtout, je ne l'ai pas entamé avant la fin de parution, rien ne me frustre plus que d'être bloquée au milieu du gué.
Je ne vous ai toujours rien dit du livre, accessoirement, c'est du bon, du très bon.
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Nous sommes plongé à Gemina, une cité d'inspiration méridionale qui sent bon le raisin et qui rappelle les cités-états italiennes de la Renaissance, avec pleins de familles qui se disputent le pouvoir dans la cité. Nox, notre héros, a été recueilli dans des circonstances mystérieuses, par l'un des ducs de la cité qui a de grandes ambitions pour la ville. A travers ses yeux, nous allons découvrir la vie politique de la cité, mais aussi – et c'est ce qui m'a charmée – le quotidien de ses habitants, Nox étant commis pour une épicerie fine. On se balade au grés de ses livraisons dans les ruelles labyrinthiques de la cité, en découvrant les légendes de la ville, en buvant du vin, en jouant à la Tour de Garde (une sorte d'échecs) et en mangeant de bons petits plats ensoleillés. Bien sûr, Nox va ensuite se retrouver entrainé dans des intrigues politiques qui le dépasse, tel un pion politique qui peu à peu ouvre les yeux sur son rôle dans la stratégie de son duc (ce qui a un côté assez déroutant : nous sommes du coup plongés dans un livre où l'on ne comprend aucun tenant et aboutissant politique au début, et où l'on découvre les choses par bribes). Il va également découvrir des phénomènes mystérieux l'emmenant dans une cité miroir de la ville, lugubre, et dont le secret semble être connu de vieux rendus fous et inquiétants. Mais tout ceci est délivré par petites touches, avec plein de poésie.

Si j'avais un reproche à faire, ça serait sur le style auquel il a fallu que je m'habitue : je l'ai trouvé au début légèrement ampoulé et emphatique. Mais une fois habituée, plus moyen de lâcher le bouquin.

Au final, il ne se passe pas énormément de choses dans ce tome, très introductif (qui se conclue quand même sur un sacré feu d'artifice qui donne envie de lire la suite vite vite… mais comme la suite n'est pas publiée, il va falloir patienter xD ). Mais j'ai aimé cette fantasy bucolique, pleine de poésie et de bonne chère. Une sorte de pendant à "Gagner la guerre", pour les amateurs, en plus doux et plus authentique, où la cité est la vraie héroïne de l'histoire.
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Le Sang de la Cité c'est le premier tome de la trilogie Capitale du Sud mais c'est aussi le tout premier volume de la série La Tour de garde écrite conjointement par Guillaume Chamanadjian et Claire Duvivier qui s'occupe en parallèle de la trilogie Capitale du Nord.
Un monde fantasy, deux capitales : l'une au nord (Dehaven) et l'autre au sud (Gemina)… Chacune avec ses spécificités et ses personnages. Vous pouvez lire les 2 trilogies indépendamment mais je pense qu'il vaut mieux passer de l'une à l'autre car elles se renvoient la balle.
C'est bon, vous avez tout saisi ?

Le Sang de la cité = le tout premier tome donc.
On y rencontre surtout Nox, un adolescent qui court les rues pour faire des livraisons (de vin notamment). Il a été sauvé enfant (ainsi que sa soeur) de l'emmurement par Servaint de la Caouane auquel il se sent redevable et qui l'entraîne petit à petit et subtilement, dans des complots entre les différentes maisons se partageant la ville (chacune d'elles est représentée par un animal totem, celui de la Caouane est la tortue).
Nox est un pion précieux sur l'échiquier mais il n'est pas si crédule et soumis que les adultes qui l'entourent semblent le penser… Et surtout, il a une arme secrète (un pouvoir…) que personne ne soupçonne, pas même lui ! Il est intimement lié à la ville qu'il connaît comme sa poche… ou presque !

Ce n'est pas un coup de coeur mais j'ai aimé être transportée dans tous les recoins de cette capitale du sud pleine d'odeurs et de couleurs et découvrir les rouages de la manipulation politique.
La comparaison avec le merveilleux Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski n'est pas usurpée : importance de la ville et de ses moindres recoins, atmosphère de Renaissance italienne, complots à tous les coins de rue… mais là où Benvenuto est un salopard adulte aux agissements plus que limites, Nox est un jeune homme à peine sorti de l'adolescence – mais pas totalement naïf pour autant – catapulté dans un monde de manipulations. le discours est donc un peu moins brutal chez Guillaume Chamanadjian (quoique…) et l'engagement du lecteur fatalement assez différent.

Nox est malgré tout un héros plutôt attachant et à mon avis encore plus prometteur que ce qu'on découvre ici (je pense qu'il a des ressources insoupçonnées) ; c'est un personnage que j'ai aimé suivre d'un bout à l'autre de Gemina et que j'ai envie de retrouver dans le tome suivant…
Daphné, sa soeur particulièrement déséquilibrée nous réserve aussi son lot de surprises, j'en suis sûre. Assez en retrait dans ce tome introductif, elle tire à mon avis bien davantage les ficelles que l'auteur veut nous le laisser voir. Je suis curieuse d'en savoir plus bien que son comportement me donne le frisson car me mette particulièrement mal à l'aise !

Côté style, c'est là aussi plus que prometteur. Pour un premier roman, chapeau bas. C'est travaillé sans être imbuvable, descriptif et visuel juste comme il faut, rythmé au bon moment, assez intrigant pour titiller la curiosité du lecteur sans tout lui révéler sur un plateau…
Mon seul bémol vient peut-être de la longueur des chapitres car j'avoue les préférer plus courts, mais c'est une préférence de lectrice qui m'est toute personnelle.

Bref, ce n'est pas un coup de coeur car il m'a manqué ce je-ne-sais-quoi de percutant qui aurait laissé une trace indélébile dans ma mémoire mais c'est assez bien joué pour me donner envie de continuer l'aventure auprès de Nox. Et c'est encore plus bien joué car avant ça, je me plongerai dans l'autre trilogie pour découvrir la capitale nordique, semble-t-il beaucoup plus froide et structurée ! Mission accomplie donc.
Et vous, avez-vous succombé à la Tour de garde ?
Lien : https://bazardelalitterature..
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Un jour, Claire Duvivier, auteure du magistral roman "Un long voyage", fait le voyage jusqu'"Aux Forges de Vulcain", son éditeur. Accompagnée de Guillaume Chamanadjian. Son compagnon. Qui n'a jamais publié de roman. Ce qui rend d'emblée sceptique l'éditeur, car le couple lui "vend" un projet de saga fantastique écrit à quatre mains. Avec pour trame deux cités-États portuaires. L'une au nord, Dehaven, sorte d'Amsterdam matinée d'Anvers, cité austère. L'autre au sud, Gemina, réplique de la ville de Sienne, plus latine.
Seul point commun : une passion réciproque de leurs habitants pour un jeu de société nommé "La tour de garde".


Bon an, mal an, l'éditeur se laisse convaincre. Guillaume Chamanadjian écrit donc le cycle "Capitale du sud", et Claire Duvivier "Capitale du nord".

"Le sang de la cité" narre les pérégrinations de Nox, commis d'épicerie fort dégourdi. Lui et sa soeur Daphné ont été recueillis par Servaint, le Duc de la maison de la Caouanne, après que celui-ci ait occis Adelphe du Souffleur, père putatif de Nox et Daphné.

Or, le duc de la Caouanne est tout, sauf une tortue. Il ambitionne de construire un canal qui séparerait Gemina en deux, afin d'acheminer des marchandises vers le port plus facilement. Ce qui ne plaît pas du tout aux maisons du centre de la cité, en raison du manque à gagner qu'occasionnerait ce canal, leurs droits de passage sur les marchandises passant sur leurs prés carrés risquant d'être supprimés.

Pendant ce temps, Nox découvre que son histoire personnelle ressemble étrangement à certaines vieilles légendes contées dans la cité. Et qu'il a le pouvoir de passer dans le Nihilo, un monde parallèle. Pouvoir extrêmement pratique mais fort dangereux. Enfin, Servaint nomme Nox négociateur de la maison de la Caouanne, mission impliquant autant art de la diplomatie que maniement de dagues.

Mélange de Game of Thrones (sans café Starbucks), House of Cards, Harry Potter et festin de fin d'aventures dans Astérix, on ne lâche "Le Sang de la Cité" des mains que pour commencer "Trois Lucioles", la suite de cette histoire.
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C'est avec plaisir que je joins ma voix au choeur de chroniques positives concernant Capitale du Sud ! Pour preuve, je l'ai dévoré en deux jours, malgré mes questionnements du début. En effet, je me demandais où Guillaume Chamanadjian allait bien pouvoir nous emmener, tant l'intrigue évolue subtilement.

Et puis... Je me suis attachée à Nox, héros attendrissant, ai touché du bout des doigt les complots qui se tramaient avec l'envie d'en savoir plus et, enfin, j'ai assisté au dénouement de choc. Alors, je n'ai qu'une hâte : découvrir la suite !
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Le sang de la cité est un premier volume et, originalité, non seulement celui d'une trilogie Capitale du Sud mais d'une double trilogie. Son pendant est consacré à la Capitale du Nord et écrit par Claire Duvivier ( Un si long voyage). On peut dire que les éditions Aux Forges de Vulcain nous gâtent.
Guillaume Chamanadjian se consacre donc à Gemina, assez inspirée de l'Italie. Dans cette cité-état, de grandes Maisons aux noms d'animaux sont installées dans de vastes quartiers qu'elles n'entendent pas partager. Et tout débute par un retour en arrière ; une guerre gagnée par la Maison de la Caouane (la tortue). le Duc Serviant la gagne et anéantit le Souffleur. Il délivre aussi deux orphelins dont nous allons suivre la vie : Nox (pour Nohamux) et Daphné. Les deux enfants deviennent les protégés du Duc pour servir ses intérêts politiques.
Mais, comme dans L'assassin royal ou dans le Cycle de Syffe, nous ne l'apprendrons qu'au fil du livre puisque nous suivons essentiellement le parcours et le point de vue de Nox — et ses pérégrinations au sein de la Cité. C'est bien là la grande force de ce roman qui mêle les courses de Nox dans les ruelles, ses expériences culinaires (savoureuses). La Cité est particulièrement vivante avec les parfums, les saveurs, les dialogues.
On ne se perd pas dans des descriptions à n'en plus finir ou dans des considérations sur le pouvoir ; on vit ce qui se trame, on suit les pas de Nox ( une grande force du « show don't tell » une fois de plus).
J'ai apprécié ce roman jusqu'au bout ; une fois plongée dedans, je ne pouvais plus en sortir…

Une vraie réussite et, pour moi, l'un de mes coups de coeur de cette année.
Lien : https://imaladybutterfly.wor..
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