Ce troisième tome commence avec un « drame » au suspense inouï : l'ex-mari de Delilah veut récupérer Calimero, ce brave chien gourmand, affectionnant au passage la bière. Ambiance tendue au maximum ! comment empêcher cela de se produire ! Je plaisante bien-sûr!
Justement le notaire de Bruncliffe, Matty Thistlethwaite doit régler la succession d'une femme du village. Or, par testament la vieille dame lègue la moitié de ses biens ainsi qu'un carton à chaussures renfermant des objets hétéroclites, à sa fille, déclarée décédée après avoir été renversée par une voiture.
Sansom est donc chargé de retrouver l'avis de décès qui n'existe semble-t-il pas. Évidemment Delilah s'impose sur l'enquête, car il faut bien faire rentrer de l'argent pour combler les dettes, alors que le site de rencontre et les speed-dating sont un peu en panne.
On va donc suivre le duo sur les traces de Livvy : pourquoi elle a quitté la ferme et la ville ? que se passait-il derrière les murs de la ferme : violence conjugale, alcool ? Où est passé le chien de Livvy, dont elle ne se séparait jamais ? Pourquoi cette enquête dérange-t-elle ? Ou plutôt qui ?
J'ai aimé retrouver les deux héros, Delilah et sa famille déjantée, les commérages dans la petite ville où tout le monde sait tout avant même la police et les gens concernés. le mystère se devine aisément, mais ce n'est pas pour cela que cette série est attachante, c'est pour la ville et ses habitants…
Une scène touchante : Joseph O'Brien, luttant face à la bouteille de whisky, pas encore ouverte, posée sur la table et tentant de résister à la tentation. L'ouvrir ou ne pas l'ouvrir ?
On se souvient que le père de Samson, depuis son entrée à la maison de retraite, avait réussi son sevrage alcoolique. Mais, dans le tome précédent, la criminelle avait introduit de force de l'alcool dans sa bouche, après l'avoir endormi, avant qu'on la neutralise.
Une gorgée de liquide a remis le feu a ses papilles lui redonnant l'envie de boire. Il a tellement peur du jugement qu'il ne sait pas à qui demander de l'aide.
La suite m'attend bien-sûr, car pourquoi bouder son plaisir? et ce brave Caliméro, braque de Weimar qui porte si bien son nom, est tellement trognon ! et j'aime tellement passer d'un roman intello à une lecture sympathique, il manque juste un bon fauteuil et le feu dans la cheminée… Encore un peu de patience et j'aurai droit au fauteuil !
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