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sur 1059 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
À tout juste 30 ans, Pierre est un homme neuf. Un nouveau-né. Bien décidé à être un autre, il a tout laissé derrière lui. Travail, famille, amis, Paris. C'était il y a de cela un an lorsqu'il a découvert, en rentrant chez lui, son amour, joliment prénommée Constance, répandu sur les murs. Une explosion artistique plutôt de mauvais goût. Les flics, aussitôt sur place, l'accusent du meurtre, les voisins ayant entendu des cris renforçant cette idée. L'un des flics, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Olivier Marchal, s'acharne quelque peu sur le jeune homme, lui mettant en tête toutes sortes d'images, lui faisant ainsi douter de sa propre innocence. Après tout, Constance n'est pas le premier cadavre autour de lui...

Dans ce roman compte à rebours, on écoute Pierre nous raconter les derniers mois de sa vie. Face aux policiers qui l'accusent ouvertement du meurtre de son amie, il n'a d'autre choix que de se justifier. Évidemment, les cadavres qui tombent comme des mouches autour de lui, ça fait louche! Dans ce roman profondément sombre, une touche de policier en plus, l'auteur décortique l'âme humaine dans ce qu'elle a de plus noire et questionne sur le sens de la vie et notre rapport aux autres. Une galerie de personnages originale et saisissante, notamment Pierre, son amie, Ophélie, qui aime dîner dans les cimetières, ou encore son psy (chiatre/chopathe). L'auteur, de son écriture enlevée, drôle et pimentée, joue avec les mots pour notre plus grand plaisir. Un roman incisif, percutant, un brin décalé et philosophique.

Merci Cécile...
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Déjà, j'ai eu beaucoup de mal à me procurer ce livre. le jour de sa sortie il n'était nulle part.. il m'a fallu une semaine pour l'avoir entre les mains.. cela devait être un signe !

J'ai donc commencé ce roman en me disant : "Hugo sort du corps de Maxime Chattam !!".
Et puis en y réfléchissant bien, notre copain Hugo s'était absenté quelques mois de babélio... Et bhen oui c'était sûr ou alors Hugo avait servi de nègre (*) à Chattam ou bien il avait été son assistant pendant tous ces mois d'écriture.
Ceux qui connaissent Hugo et qui auront lu ce livre comprendront vite de quoi je parle... alors pour les autres j'explicite légèrement
Le sujet est en majorité sexuel, on parle essentiellement de masturbation, de godmiché, de sodomie, de baise, de couilles, etc... pas besoin de faire le grand tour détaillé.. mais ce sont les sujets préférés de notre ami Hugo.
Et plus j'avancais dans ce roman et plus cette idée prenait forme...

Quelle ne fut pas ma surprise , quand page 142, un nouveau personnage fait son apparition : un Hugo psycopathe et sanguinaire. Je crois que Maxime Chattam n'aurait pu rendre un plus grand hommage à notre ami babélionaute. Certes il a sans doute voulu noyer le poisson en changeant les qualités intrinsèques du personnage : Hugo, le vrai, a comme qualité première d'être poète et obsédé... mais beaucoup d'autres sont à mettre à son palmarès.

Bon revenon à nos moutons :
Ce roman de Maxime Chattam est complètement différents des précédents. J'avoue ne pas avoir tellement adhéré. J'ai continué ma lecture avec l'espoir d'avoir une belle et énorme surprise sur le final mais que nenni...

Bref ce roman, n'est certainement pas le meilleurs de l'auteur.
Néanmoins j'aime toujours autant sa plume et j'ai particulièrement apprécié le cynisme du personnage principal ( cynisme dont je suis très friande) parce qu'il m'a fait rire plus d'une fois.

Je ressors mitigée de ma lecture et avec l'espoir de retrouver Maxime Chattam a son plus haut niveau dans son prochain roman.

Je ne peux finir mon billet autrement que par :
A plus les copains !

(*) Bien évidemment c'est de l'humour : en aucun cas je n'ai dit que Maxime Chattam utilisait un nègre.
Autres hypothèses :
- Maxime Chattam est Hugo (en inversement)
- Maxime Chattam lit les chroniques de Hugo sur babélio et s'en inspire pour ses romans
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Pierre nous raconte son histoire à l'envers, et on le suit dans sa remémoration de souvenirs. le lecteur se laisse entraîner facilement.
Ce thriller n'en est pas vraiment un, selon moi. Il s'agit presque d'un livre qui pose des questions sur l'existence, sur nous même, sur la relation à soi et la relation aux autres.
L'histoire en elle-même n'a pas grand intérêt. La chute est même, selon moi, décevante. Mais je suis quand même contente d'avoir découvert Maxime Chattam et son univers.
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La femme que Pierre aimait est morte, assassinée, éviscérée dans son appartement. Bien sûr, l'amoureux est le principal suspect : pas de trace d'effraction et les voisins ont entendu une dispute... Et puis si on fouille un peu dans le passé récent de ce trentenaire, on trouve quand même pas mal de cadavres dans le placard (et dans le Canal SM) et une belle dépression.

Joli titre, qui prend tout son sens à la fin de la lecture.
Accroche réussie avec les premières pages pour les amateurs de gore.
Roman à rebours, où le narrateur évoque comment il en est arrivé là, à cette vie, à connaître et aimer cette femme...
Lecture agréable grâce aux réflexions à la fois pertinentes et amusantes sur la vie, la mort, la dépression, le couple, la part animale de l'homme (l'homme sans grand H : le mâle, surtout)... Voilà pour les côtés sympas.
Le problème, c'est que l'histoire et les personnages deviennent vite loufdingues. Et si l'humour fait partie des qualités de ce roman, on tombe quand même dans l'excès. Peu de suspense, non pas parce qu'on devine la fin, mais parce que rien n'est crédible, notre Pierre est bien mollasson, l'intrigue est souvent plus eau-de-rose et gnan-gnan que diabolique.
J'ai beaucoup pensé en découvrant ce thriller à des romans de Pascal Garnier, Philippe Djian, Jean-Paul Dubois, Antoine Laurain... mais à ceux que j'ai le moins aimés chez ces auteurs, et à leurs défauts.

J'ai lu deux autres romans de Maxime Chattam. J'ai eu l'impression, à chacune des trois lectures, d'avoir affaire à des auteurs différents. Le cocktail 'fantastique & aventure' de 'La théorie Gaïa' m'avait complètement rebutée, j'avais en revanche été bluffée par la construction, l'histoire et le style de 'Que ta volonté soit faite'...
Il en faut pour tous les goûts, je vois en lisant les avis sur Babelio qu'en variant à ce point d'un roman à l'autre, Chattam peut décevoir ses fans ou conquérir de nouveaux lecteurs...
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Que dire ?
Je reste un peu dubitative à l'issue de cette lecture.
Déjà parce que le style est foncièrement différent des autres romans de l'auteur (que j'adore), mais en même temps ce roman ne m'a pas déplu.

Dans Que ta volonté soit faite, l'auteur nous avait déjà surpris avec sa plume. On avait affaire à un roman très bien écrit mais le spectre de Chattam avec toute sa noirceur était toujours très présent.
Ici, il s'adonne plus particulièrement à un style philologique rempli de questions existentielles, le tout arrosé par une vague d'humour noir. Complètement différent de ce qu'on connait. Je ne suis pas contre, mais son style habituel avec son côté sombre m'a tellement manqué !
Dans ce roman, aucune tension n'est palpable mais j'ai quand même pris plaisir à le lire. Tous les aspects psychologiques du personnage de Pierre sont parfaitement étudiés. On suit le cours de sa petite vie avec ses étranges rituels, ses mystérieuses rencontres... l'auteur évoque aussi avec une grande pertinence l'impact que peut avoir une dépression, "la renaissance" suite à une rencontre amoureuse. J'ai aimé découvrir et suivre cet étrange trentenaire.
Sa rencontre avec Antoine m'a agréablement rappelé le mal, une des nouvelles de l'auteur.
On connait le mot de la fin dès le départ puisque le roman commence au dernier chapitre et se termine par le premier. Tout est bien maîtrisé.

Avec ce roman, c'est sûr, on est à mille lieues de la promesse des ténèbres mais pour ma part, je ne me suis ennuyée à aucun moment parce que Chattam raconte bien quelque soit le style, il faut l'avouer.
J'ai aimé cette histoire, mais cette lecture ne m'a pas procurée la jubilation habituelle à la lecture d'un Chattam. Il m'a manqué ce suspense qui nous tient en haleine et nous fait frissonner, cette euphorie quand on tourne les pages pour découvrir ce qu'il va se passer avec la peur au ventre...
On retrouvera probablement toutes ces sensations fortes dans son prochain opus avec notre chère Ludivine Vancker et je l'espère Joshua Brolin. On croise les doigts les amis ;-)
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N'en déplaise à tous les empêcheurs de "Chattamer" en rond, ce Coma des mortels est plutôt sympa.
Je comprend aisément, par contre, pourquoi les fans de la première heure du maître Maxime, se sont retrouvé déconcertés. Changement de style pour ce spécialiste du thriller et du flot d'hémoglobine.
Ici, l'auteur manie l'humour et la dérision. L'humour noir, s'entend...
Il y a quand même quelques cadavres, histoire de garder le contact avec son pain quotidien.
Mais Pierre, le personnage tourmenté de son roman, est pour le moins atypique. D'abord il y a son métier : il a les deux pieds dans la m.... du matin au soir. Il y a son passe-temps : simple comme un coup de fil et il y a aussi tous ces gens qu'il rencontre et qui feraient peut-être bien de l'éviter.
Et toutes ces questions qu'il se pose, serait-il victime d'une malédiction ? Et son psy qui semble le harceler, pourquoi ?
Un roman jouissif, au sens humoristique, mais aussi au sens sexuel.
Oui, il y a du sexe, sans pudeur, sans peur de heurter les sensibilités.
Bref, du sexe, de l'humour, de la mort, de quoi appâter le lecteur.
Un livre différent avec quelques scènes d'anthologie (l'épisode de séduction façon sex toy par exemple)
Un bon écrivain est capable de se diversifier, Chattam le fait très bien avec son Coma des mortels.
Ah, il faut quand même que je vous dise, la narration qui nous fait remonter les chapitres à l'envers et la fin du roman, m'ont quand même laissé sur ma faim

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Bon, je ne sais pas par où commencer en fait….

J'ai bien apprécié la lecture de ce roman et en même temps je n'ai pas été totalement convaincue par l'histoire…. Mon avis est donc globalement positif mais teinté quand même de quelques regrets.
J'ai été quelque peu déconcertée et étonnée par le style mais l'auteur nous avait prévenu... En fait il faut oublier que c'est un « Chattam », oublier ce qu'on connait de cet auteur et aussi l'argumentaire de vente (il est vendu comme un thriller) et le prendre autrement.

Le pompon c'est qu'à mi- lecture, j'ai bêtement répondu à un questionnaire sur le site qui dévoilait en fait toute la fin de l'histoire. Donc à mi-parcours, je connaissais déjà une partie des aboutissants du roman (mais bon, je ne m'en suis prise qu'à moi-même !!): J'ai failli en abandonner la lecture du coup car c'est très gênant ; et encore une fois ça démotive !

Et de la motivation, il m'en manquait car après les thrillers enlevés que j'ai pu lire de ce même Chattam (la théorie Gaia, la trilogie du mal etc…) j'étais dubitative après la lecture de « que ta volonté soit faite » et encore plus par « le coma des mortels ». de l'appréhension aussi, celle d'être déçue en ayant mis trop d'attente dans ce livre.

Alors, je vous fais grâce du peech (ça commence au Paradis ; Pierre est sur une plage … il recommence tout… il a la poisse ….etc …) puisque qu'il y a déjà pléthore de critiques et vais passer directement à la mienne.

Ce que j'ai aimé:

- le style d'écriture, l'humour noir grinçant et décalé m'a beaucoup plu et m'a surprise de la part de Chattam en fait. L'érotisme et le lyrisme des descriptions est surprenante et très plaisante.
- L'histoire un brin déjantée et l'écriture ante-chronologique est originale, les situations loufoques et farfelues sont savoureuses.
- Les personnages : celui du psy qui est psychiatre ou psychopathe c'est selon ; celui d'Ophélie qui collectionne les suicides ; celui de Julia, passionnée de théâtre et d'impros, celui d'Antoine, le gentil petit vieux, il y a aussi Hugo, Tess et tous les autres et bien sûr Constance….

Ce que j'ai moins aimé:

- Comme je l'ai dit plus haut, ça m'a rappelé un peu son avant dernier roman dont je n'avais pas aimé la fin car ça vous prend de court et vous laisse un peu sur la vôtre (de faim !)
- le personnage de Pierre ne m'a pas complètement convaincue et m'a un peu gênée. Avec son attitude qui flirte parfois avec l'antipathie il n'est pas d'un abord facile notre héros ! Et cette manie phobique d'appeler des gens au hasard par téléphone !....
- de plus j'ai eu un mal fou à « rentrer » dans l'histoire. P. 50 je n'y étais toujours pas !
- J'ai parfois eu l'impression que l'auteur employait des « clichés » et des formules « toutes faites » (le coup du : « du bonheur, c'est simple comme un coup de fil… » - j'ai trouvé ça moyen).
- On a l'impression qu'on va entrer dans des considérations métaphysiques mais en fait non, je trouve que, au fond, tout est « convenu » même si la narration est originale et même si sur la fin, on se prend au jeu et on s'en pose alors des questions ! À la pelle même !

Alors, disons-le quand même, sur la fin, j'ai été un peu plus « emballée » que par le début que j'ai trouvé trop poussif.

Mais c'est loin d'être aussi simple que ça quand même (les j'aime/j'aime pas) et globalement j'ai été à la fois séduite par le nouveau style de Chattam, et un peu déçue d'avoir perdu l'auteur « d'avant », celui des premiers thrillers.

Je recommande néanmoins cet opus chaleureusement mais il faudra abandonner vos préjugés et toutes vos attentes en matière de « Chattamisme »….
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Il y a une semaine, juste à la fin de mes vacances, j'avais envie de lire un "petit" livre (entendez par-là, un livre pas trop volumineux ...). "Le coma des mortels" ne dépassant pas les 300 pages était parfait, d'autant que Chattam est un bon auteur de thriller, que j'apprécie.
Comme à mon habitude depuis plusieurs années, je me suis donc lancé dans cette lecture sans rien connaître du livre (j'ai oublié de vous dire, je ne lis plus les quatrièmes de couvertures) et quelle ne fut pas ma surprise. En effet, après quelques pages, j'avais l'impression de m'être trompé et d'avoir commencé un des livres de la série Malaussène de Daniel Pennac. Personnages déjantés, dialogues surréalistes, humour omniprésent, ..... que du bonheur.
Donc bien que surpris par ce style d'écriture chez Chattam, j'ai grandement apprécié ce livre. Seule la fin, un peu trop philosophique à mon goût lui fait perdre une étoile.
Un vrai moment de plaisir ....

Bon maintenant je m'en vais quand même lire un thriller mais lequel choisir??? Des suggestions?
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Oui je l'avoue, il m'aura fallu longtemps avant de me plonger dans un roman de Maxime Chattam. Comme d'habitude, j'ai freiné des 2 pieds avant de me mettre à lire les histoires d'un auteur qui remporte un énorme succès. En littérature, comme pour le reste, ce qui est trop présent, trop encensé me donne l'envie de m'en détourner. Ai-je bien fait de commencer à découvrir l'univers de cet auteur par ce « le coma des mortels » ? C'est une question que je me pose toujours un mois après ma lecture.

Dans le Coma des mortels, Maxime Chattam sort de sa zone de confort

Maxime Chattam est avant tout connu pour ses romans dans lesquels les morts sanglantes s'enchaînent et la tension est à son comble. Des histoires qui ont fait son succès et qui lui ont permis d'explorer d'autres genres littéraires. L'auteur que j'ai rencontré lors d'un café blogueur dans le cadre de la première édition du Forum Fnac Livres, est honnête, le succès rencontré par ses thrillers lui donne la possibilité d'écrire d'autres choses. Suivi par sa maison d'édition, Albin Michel, il a pu rédiger la saga « Autre-monde » dont le septième et dernier tome sortira bientôt et son tout dernier roman « le coma des mortels », paru en juin 2016. Clairement l'auteur se met en danger (modéré tout de même) en sortant de sa zone de confort.

« le coma des mortels », est un roman particulier. Maxime Chattam se sépare de son univers gore pour raconter l'histoire d'un homme, Pierre, qui en a assez de mener une vie traditionnelle et qui plaque tout pour vivre comme il l'entend. Dès le début du roman, on sait que la maîtresse de Pierre est retrouvée morte dans l'appartement du trentenaire. l'auteur nous dit d'emblée que Pierre est suspecté et nous emporte dans le récit d'un homme qui se demande ce qui lui arrive.

Est-ce une bonne idée de changer de vie quand tout va bien ?

C'est l'une des questions que l'on peut se poser en commençant la lecture de ce roman, car, là où l'auteur nous vend un changement radical de mode de vie, en tant que lectrice, je me suis clairement dit que cette nouvelle existence choisie par Pierre était bien superficielle. En m'apercevant que sa nouvelle vie était faite d'une succession de blagues potaches, je me suis dit que ce n'était pas ce à quoi je m'attendais. Moi qui pensais que j'allais lire un roman dont le protagoniste allait nous embarquer dans une succession d'actes montant crescendo sur l'échelle de la violence, je me suis sentie flouée. Pierre avait-il réellement besoin de changer de vie pour un résultat si médiocre provoqué par une attitude si puérile? Sincèrement, ses premiers actes, dignes de ceux d'un jeune ado m'ont rendue sceptique. Puis, en continuant la lecture du roman dont le début ne m'avait pas plus emballée que cela, je me suis prise au jeu des dérapages de cet homme qui se croit maudit. Tous ceux à qui il tient, comme les autres d'ailleurs, sont retrouvés morts. Une malédiction pour lui, un comportement à soigner pour son psy dont il ne veut plus entendre parler.

Mais qui est Pierre ? Est-il un assassin ? Est-il fou ? Est-ce réel ? Ce sont toutes les questions que je me suis posées lors de cette lecture qui m'a plu pour la forme, mais dont le fond m'a laissée comme la plupart des personnages, de marbre.

Mon avis :

J'ai attendu 1 mois avant d'écrire cette chronique, car mon avis était un peu mitigé. Comment, moi qui adore les romans très noirs, ai-je pu m'ennuyer à ce point à la lecture de ce roman ? Mais aussi comment ai-je pu lire cette histoire qui ne m'emballait pas plus que ça en deux jours seulement ? Il est évident que Maxime Chattam a su tenir le lecteur, et ce, malgré un personnage principal peu sympathique. Ce roman, l'auteur le défini comme un roman sans genre, ni trop noir, no trop psychologique, ni trop érotique. le coma des mortels ne se catégorise pas et c'est très bien ainsi.

Maxime Chattam avait envie de se faire plaisir en écrivant et quand on le voit en parler, il avait des étoiles dans les yeux. J'ai rencontré un auteur très sympathique, à l'écoute de ses lecteurs, charmant et passionné par son métier, conscient de la chance qu'est la sienne de pouvoir vivre de sa passion. le coma des mortels semble être une parenthèse enchantée dans son répertoire. Ce roman qui semble avoir perturbé ses fans de longue date est malgré tout un roman original. Cependant, j'avoue que c'est la curiosité qui m'a tenue en haleine plus que le plaisir de lecture. Il faudra donc que je me plonge dans un autre roman de Maxime Chattam pour découvrir l'univers de l'auteur aux 4.5 millions de romans vendus en France.



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Livre que j'ai écouté en audio. Si je l'avais lu, par sûre que je serais parvenue au bout.... L'intrigue pourrait être intéressante mais on connaît la fin très rapidement. Et que de questions de la part du narrateur, ça en devient lassant.
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