François Cheng nous livre ici une réflexion très personnelle , le choix de son prénom , une nouvelle naissance et la fin de son exil.
On a du mal à imaginer
François Cheng en errance , et pourtant , celle ci n'est pas matérielle mais spirituelle , même si cette errance le conduit en un lieu , son lieu ; il a besoin d'un ancrage pour revêtir l'âme d'un chrétien , un lieu de baptême pour recevoir la parole du Christ à laquelle il est particulièrement sensible et en harmonie .
Ce n'est pas le récit d'une conversion , mais le récit d'une marche vers un lieu qui devient pour le taoïste qu'il est encore le point ultime de la quête vers le sacré.
Le cantique des créatures devient ainsi la prière attachée au lieu de sa renaissance .
Mystique il transforme toutes les créatures et les paysages en symboles vivants , on retrouve les méditations sur la beauté et pour celui qui pratique la peinture chinoise on retrace avec lui ce rite : Associer à toute peinture un texte un poème dont l'importance et le sens est indissociable de la peinture .
C'est court et dense , c'est l'accomplissement des gestes d'un sage comme st
François d'Assise avant lui , qui en mourant est encore capable de gouter à l'inoubliable saveur aux arômes d'amandes .