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4,05

sur 636 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est bouleversée que je referme ce roman.

Émue par cette histoire magnifique.
Éblouie par l'écriture de François Cheng.
Touchée en plein coeur par sa finesse et sa sensibilité.
Admirative de cet auteur qui n'a appris le français qu'à l'âge adulte.

Ai-je besoin d'en dire plus pour vous donner envie de vous précipiter sur ce livre si vous ne l'avez pas déjà lu ?

Si pour vous, lire, c'est voyager dans l'espace et dans le temps, foncez : François Cheng vous transporte en Chine au XVIIè siècle.
Si pour vous, lire, c'est éprouver des émotions, foncez !
Si pour vous, lire, c'est vous attacher à des personnages, foncez !
Si pour vous, lire, c'est goûter le plaisir d'un style unique, foncez !

Ai-je besoin d'en dire plus ?
Je ne pense pas. Et ne comptez pas sur moi pour vous dévoiler l'histoire : partez à sa découverte !
À la découverte d'un ouvrage que je place très haut dans mon panthéon littéraire. Un de ceux qui me font dire : "Quelle merveille que la littérature !"

Ce livre est un bijou, François Cheng est un orfèvre !
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J'avais lu les méditations sur la beauté et sur l'âme qui sont exceptionnelles, ici la délicatesse et la poésie de maître Cheng vous offrent des tableaux magnifiques !

Bien sûr, on pensera à "Roméo et Juliette" made in China. Mais c'est au-delà de cette histoire d'amour. C'est la beauté (de la vie, du cycle et des saisons) qui se joue exactement dans l'espace vide et infini entre ces deux êtres . La poésie cueillie dans l'espace laissé.

Roman philosophique où les questions sur l'amour, la mort, notre destinée... sont abordées avec la douceur d'un conteur hors du commun.

Un réel plaisir ! A lire et relire.
Un bijou.
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"L'éternité n'est pas de trop" de François Cheng nous plonge au coeur de l'Asie du XVIIème siècle. le vocabulaire utilisé est riche et soutenu. de fait, il est agréable à lire, et je le qualifierais même de poétique !

En effet, au début de chaque nouveau chapitre, l'auteur nous place face à un nouveau paysage, dans une nouvelle pièce, ou encore une nouvelle saison... Et ce, en décrivant les odeurs, les couleurs, en décrivant la nature et ce qui s'y trouve : il nous laisse admirer la scène avant de faire entrer en jeu ses personnages.

Quant au vocabulaire chinois introduit dans le texte, il nous maintient dans cet univers calme et détendu... Ce contexte asiatique, parfaitement maîtrisé par l'auteur, à en lire les références diverses et variées.
Calme et détendu, disais-je, grâce à son écriture ; puisque dans le fond de ces rencontres et de ces sentiments, il ne réside pas toujours une douceur de vivre. Il existe de la souffrance dans les âmes de certains, une quête de sens dans l'esprit des autres et dans les coeurs des deux principaux personnages, à la fois de la douleur et une soumission à l'Espérance divine, parfois difficilement acceptable...

Ils s'aiment, depuis toujours, et bien que la vie les sépara pour des décennies, lorsqu'ils se retrouvent, l'Amour et l'Éternité font leur apparition dans l'intrigue et le déroulé des évènements. Avec eux, une spiritualité nouvelle fait son apparition et vient alléger leur destiné. Sublime roman !
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L'éternité n'est pas de trop, est un chef d'oeuvre. Je l'ai lu d'une traite, à voir le nombre de citations sur notre site, confirmation ! Je verrai si à la deuxième lecture je trouve de quoi produire une critique même d'éloges et qui apporterait une plus-value à celles, excellentes que j'ai pu lire.
Bonne lecture !
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Ce roman est un moment d'une rare pureté, il a le goût d'un torrent de montagne rafraichissant et bienfaisant. C'est pourtant l'histoire d'un amour porté à l'incandescence.

A l'époque Ming, dans la Chine du XVIIe siècle, Dao-sheng, jeune violoniste devenu devin et médecin, descend de la montagne où il exerçait son art auprès du monastère taoïste, pour retrouver la femme dont il a croisé le regard trente ans auparavant et qu'il n'a jamais pu oublier. Éloigné de force, il revient avec le seul désir de la revoir. Quant à elle, mariée contre son gré à Second Seigneur, un noble du pays sans grandeur d'âme, ni coeur, Lan-ying, « fine orchidée », vit, grise et recluse chez son époux, tournée vers les pauvres qu'elle nourrit avec coeur. Elle tombe malade…

Cette histoire, François Cheng, le Chinois immortel de l'Académie française, raconte l'avoir découverte par hasard dans un vieux manuscrit qu'il n'a pu retrouver lors d'un second séjour dans l'ancienne abbaye de Royaumont. Aussi, pour conserver intacte cette fabuleuse aventure, il réécrit le roman. Pour notre plus grand bonheur.

Poète, romancier, l'auteur est un contemplatif qui porte son regard au-delà des apparences, au-delà des choses, au-delà de ce que saisissent les mots : « J'ai abandonné la divination n'écoutant plus que la voie du coeur », dit Dao-sheng.

François Cheng nous offre de magnifiques pages sur la femme, son insondable mystère, découverte à travers le regard de l'homme. Regard vicié, possessif et arrogant de Second Seigneur, celui limpide, émerveillé, de Dao Cheng. Cette ode à l'amour de l'homme et de la femme, d'une pudeur et d'une délicatesse magnifiques, tisse la toile de ce roman, dont l'histoire lente, abondante, se savoure dans les moindres détails. Jamais sensuel ni érotique, le dialogue amoureux s'épanouit dans le silence en une intime communion d'âme qui invite au dépassement. Un mélange de Princesse de Clèves, de Tristan et Yseult à la chinoise. Encore que…


« le proverbe dit vrai : un lotus pousse dans la vase d'un étang, mais aucune boue ne peut entacher ses pétales purs comme jade ». Comment ne pas mentionner aussi la très belle histoire du serviteur Lao Sun, amoureux d'une ancienne servante vendue comme prostituée par son maître…

Tout est bien qui, à la fin, finit bien ? Ça, je vous laisse le découvrir…
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Les critiques parlent de ce livre comme d'un Tristan et Iseult à la chinoise. Oui, mais sous certains prémisses.
Oui car il s'agit d'une histoire d'amour impossible, quasi mystique entre un jeune homme séparé trente années durant de celle qu'il a aimé dès le premier (le seul ?) regard.
Ses trente années passées dans la montagne, lui ont servi à apprendre médecine et bouddhisme. Sa vie n'est qu'ascèse et science.
Elle dans la vallée, a connu le mariage malheureux et la souffrance même si elle vit dans l'opulence bourgeoise de la dynastie Ming.
Finalement le héros se décide à quitter son temple et descend de la montagne pour retrouver celle qu'il aime toujours avec autant d'intensité.
La rencontre se fait, se répétera sur le marché, en pleine rue, au vu et au su de tous.
Les plus : la poésie de l'écriture, le lien constant avec la nature, la montagne (symbole, âme, ascension, sommets, masculin etc..) et à l'opposé la vallée (Ville, corps, sens, opulence, féminin, etc..).
L'écriture de François Cheng réussit ce tour de force de nous figurer ce qu'il décrit à la façon d'une estampe chinoise, mais avec des clés de lecture bien universelles : celles des sentiments humains. Ainsi sont maniés à merveille l'art du dépouillement, de la pudeur et de la suggestion..
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Si cette histoire d'amour impossible, n'a rien d'originale, François Cheng par son écriture poétique nous la rend complétement intemporelle. L'auteur nous transporte, grâce à ses descriptions, dans cette Chine où le paysage se modifie au gré des saisons et où évoluent des moines, des paysans, des seigneurs. Un roman qui nous fait nous sentir bien, et nous engage sur le chemin d'une quête spirituelle. Un roman dont on ressort grandi.
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Je viens de lire ce roman somptueux de poésie, d'amour. de beauté. Je me suis baignée, soir après soir, lentement, dans son eau pure. Certains livres, ainsi, sont des barques légères insubmersibles dans la tempête.
A offrir comme le souffle qui coiffe la montagne.
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Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu'on est fou, puisqu'on est seul
Puisqu'ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux

Francis Cabrel. L'encre de tes yeux.

Magnifique roman d'un amour empêché. Dao-Sheng est un moine taoiste et Lang-Ying, la femme du seigneur dans la Chine du XVII° siècle. Autant dire que les choses ne vont pas être simples, d'autant que ledit seigneur a déjà envoyé au bagne Dao-Sheng trente ans plus tôt pour avoir adressé un sourire à sa promise.
Éloge de la femme, de la beauté, de la poésie, de l'amour évidemment, ce roman est absolument magnifique et la plume de François Cheng, tout simplement magique pour capter l'instant d'une rencontre éphémère entre nos deux amoureux par-delà les conventions d'un pays et d'une époque.

Elle n'aimait pas mon deux pièces séjour
Mais toi qui voyages si tu la croises un jour
Reviens me dire
Reviens me dire
Dis-lui que pour elle je donnerais
Mon dernier souffle et même celui d'après
Celui d'après même
Celui d'après.

Francis Cabrel. Si tu la croises un jour.
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Je suis une fervente admiratrice des poèmes de François Cheng. J'avoue qu'au début de cette lecture de roman j'ai été un peu déboussolée par le style des premières pages,plus factuel que je ne m'y attendais. Mais assez vite j'ai retrouvé ces belles images littéraires mêlant nature,sentiments, profondeur et intériorité que j'aime tant chez lui.
C'est ici une histoire d'amour
puissante et émouvante,un amour total,communion des âmes,au delà des notions de lieux et de temps dans une Chine ancestrale très hiérarchisée. Au passage François Cheng nous parle du Tao,des forces qui régissent l'univers et donc nous, de médecine traditionnelle, de haïkus,partageant avec nous la multiplicité de cette civilisation si riche.
Malgré les nombreux aléas que vont rencontrer dame Ying et Dao Sheng,j'ai été happée par l'extrême beauté de ce conte universel .
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