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sur 1050 notes
Une belle écriture! Un doux voyage entre plusieurs voix qui nous donnent, à chaque fois, un nouveau ton, une nouveau regard de cette époque du moyen-âge. Parler des tapisseries, un sujet laborieux, parler des tapisseries de la dame à la licorne, c'est sonder l'esprit créatif, et Tracy Chavalier s'y est mis avec beaucoup d'aisance pour nous rendre malléable l'univers des tapisseries et des lissiers, ce qui est une magnifique réussite! Car pour moi, ce sont ces tapisseries qui sont les véritables personnages avec cette philosophie qui les enrobe sur les cinq sens. Mais quant aux personnages principaux Nicolas et Claude, rien en eux n'a pu me les rendre attachantss.... je m'attendais à une quelconque de leur évolution au cours de ma lecture mais d'autres personnages avaient un peu d'eux à nous partager! Curieuse sensation, j'ai eu l'impression de lire une histoire purement contemporaine plutôt que celle du moyen-âge! N'empêche que j'ai passé un moment agréable avec ce roman !
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Cette fois, c'est au Moyen-Age, dans le monde des peintres, lissiers (auteurs de tapisseries) et des riches commanditaires d'oeuvres d'art de l'époque que nous emmène Tracy Chevalier. Comme toujours, son étude du sujet lui permet de nous livrer un roman à la fois délassant et didactique. Si j'ai été un peu rebutée au départ par le personnage du peintre, Nicolas des Innocents, prétentieux et orgueilleux « homme à femmes », qui est le premier à prendre la parole dans ce roman choral, j'ai néanmoins été très vite à nouveau séduite par le style et l'art de raconter de Tracy Chevalier, au fur et à mesure qu'elle donnait la paroles aux nombreux protagonistes du récit. Hommes et femmes, nobles et artisans, la diversité des voix donne le rythme à ce roman, que j'ai lu avec un grand plaisir et à la suite duquel je ne regarderai plus jamais les tapisseries dans les musées d'un regard indifférent !
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Lecture plaisante, intéressante aussi, mais un récit conté par un peu trop de narrateurs, un différent à chaque chapitre, ce qui ne laisse pas le temps de s'attacher aux personnages. J'ai davantage apprécié "Prodigieuses créatures" et "La dernière fugitive". Comme il se lit vite, ne renoncez pas à cette jolie lecture malgré tout.
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Entre Paris et Bruxelles, en gros du carême de 1490 à celui de 1492, nous allons suivre le projet puis la réalisation des six tapisseries constituant l'oeuvre de la Dame à la licorne.
Nicolas des Innocents, miniaturiste à la cour du roi de France, est sollicité pour réaliser les esquisses de ce qui deviendra la célèbre tapisserie pour le compte de Jean le Viste, président à la Cour des Aides. Bien qu'inaccoutumé à ce genre de tâche, Nicolas accepte pour approcher la jolie Claude le Viste car Nicolas est toujours partant pour soulever les jupons de ces dames quel que soit leur statut et surtout sans tenir compte du tout des conséquences possibles de ses actes.
Pour l'éloigner, on l'envoie à Bruxelles chez les lissiers charger de réaliser le travail.
Ainsi nous découvrons comment a germé l'idée de cette tapisserie dont le thème est nouveau, les étapes de sa réalisation, les contraintes liées à la fourniture des matières premières, celles conditionnées par les délais fort courts accordés par le dur Jean le Viste avec les interdictions imposées par la Guilde des lissiers comme ne pas tisser à la lumière artificielle, ne pas permettre à une femme de tisser ce qui est très intéressant d'autant que le style de Tracy Chevalier est bien agréable à lire. Bien que cette histoire ne respecte pas la vérité historique car on en sait pas grand chose sur l'oeuvre en question, cela semble tout à fait vraisemblable.

La multiplication des voix, celle de Nicolas, de Claude, de sa mère, des lissiers Christine du Sablon, son mari Georges de la Chapelle et leur fille Aliénor etc, aurait pu être gênante ce qui n'a pas été le cas.. En effet, tant de points de vue permet de cerner les enjeux différents des personnages impliqués dans ce travail.

Ce qui m'a semblé pesant, ce sont les « amours » de Nicolas. Je n'ai pas trouvé crédible ce fil. C'est un séducteur, on est d'accord, il trousse tout ce qui bouge. Bon. Claude, sans tenir compte des répercussions est prête à tomber dans ses bras. Aliénor, qui a l'air bien plus subtile, se laisse prendre elle aussi prendre dans ses rets… Bof..

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Nicolas des Innocents, artiste en vogue à la cour de France est choisi par Jean le Viste pour créer des tapisseries qui orneront sa nouvelle maison parisienne. Mais lors de leur rencontre, Nicolas tombe sous le charme de Claude, la fille du noble. Il va donc faire de son oeuvre un hommage à Claude, tapisserie qui deviendra célèbre sous le nom de la Dame à la Licorne.

Première déception avec un livre de Tracy Chevalier. Je l'ai trouvé ennuyeux de bout en bout. Pourtant le sujet principal avait de quoi être passionnant (la création de la Dame à la Licorne!), mais ça n'as pas été le cas. L'auteur multiplie les points de vue et les personnages, ce qui fait que je ne me suis attaché à aucun d'entre eux. J'ai trouvé Nicolas des Innocents particulièrement désagréable, suffisant et vulgaire. Trop de détails inutiles, une romance qui ne m'as pas convaincue et une intrigue globale qui se traine ont rendu ce roman long et ennuyeux. Dommage.
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J'avais adoré Mon nom est rouge, d'Orhan Pamuk, appréciant de retrouver dans le roman références historiques et artistiques. J'attendais donc beaucoup de ce bouquin de 350 pages. J'ai rapidement déchanté dans les 100 premières pages : la composition de Tracy Chevalier est celle d'un bon lissier, du bel ouvrage, mais on voit toute la trame de la tapisserie... c'est sans réelle surprise, et la qualité d'écriture n'est pas celle de Pamuk.
Cependant, une fois la suite de cette déception "digérée", je me suis mis à apprécier ma lecture à sa juste hauteur :
L'auteure nous fait partager avec sensibilité les rapports amoureux de ses personnages, avec un érotisme mêlant amour courtois et modernité. Nicolas le bien nommé "des innocents" en est le fil directeur, peintre un peu superficiel -quoique profond, voire dépressif à ses heures- et coureur. Il n'est que la licorne, usant de sa corne magique, par laquelle les femmes se révèlent à elles-mêmes. Ces femmes, Claude, Geneviève, Marie-Céleste, Aliénor, sont les véritables héroïnes.
Tracy Chevalier nous offre ce roman d'amour dans un contexte artistique et historique parfaitement maîtrisé. le rapport au statut de la femme, à la religion, au mariage arrangé, à la famille, au travail, aux moeurs en général, de cette société de la fin du XVème siècle sont bien rendus, et l'on découvre aussi avec intérêt les aspects plus techniques de l'art des lissiers et miniaturistes.
En conclusion donc, une lecture non transcendante, facile et agréable, sentimentale et dans une veine nettement "féminine" (sujet d'exploration aussi pour moi... ;)) ) -mais un net cran au-dessus d'un Harlequin il me semble... - , qui ouvre aussi sur des connaissances artistiques et historiques plus pointues.
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J'ai adoré cette lecture !
Une vraie passion pour L Histoire, je me plonge de plus en plus dans l'époque moyenâgeuse et ne suis jamais déçue par mes lectures.
Pourtant, l'histoire de départ pourrait paraître soporifique : narrer la création d'un chef d'oeuvre, La dame à la Licorne, que l'on peut admirer au Musée Cluny.
Mais c'est sans compter le talent de Tracy Chevalier, que j'avais pu apprécier également dans la jeune fille à la perle.
Elle a le don de nous immerger dans cette époque, grâce à ses descriptions, ses odeurs, ses sensations, tout en respectant les us et coutumes de cette époque au combien difficile pour les femmes et les petites gens.
Bien que l'auteur se soit documentée sur le tableau en lui-même et le Moyen-Age, on ne sent pas ce besoin de le faire savoir. La lecture est fluide, tout en étant passionnant et instructive.
Un régal pour les yeux et les sens.
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Les livres de cette autrice sont toujours intéressants, fort bien documentés sur le plan historique. Je place cependant celui-ci très légèrement derrière les autres romans que j'ai lus d'elle.
Les héroïnes aux caractères forts - mais tous différents - ne manquent pas non plus dans ce roman. Comme l'indique le titre nous suivons ici la genèse de la célèbre tapisserie du XVème siècle ou plutôt des six tapisseries, représentant les cinq sens et le "seul désir" d'une dame.
A partir de là, et des auteur et commanditaire supposés, Tracy Chevalier construit un récit fictionnel admirable autour de différents personnages de l'époque.
J'ai apprécié les descriptions détaillées du travail des nombreux artisans nécessaires à l'élaboration de cette oeuvre, avec en plus les contraintes imposées par leur guilde et par l'exigence du nobliau à l'origine de cette commande.
Je constate que la vie des femmes d'alors était loin d'être rose, qu'elles soient épouse de maître lissier, de petite noblesse ou simple servante. Mais elles arrivent néanmoins à conduire les hommes là où elles le désirent.
J'éprouve une tendresse particulière pour Aliénor, sans vous en dire davantage à son sujet pour éviter de dévoiler un fait important.
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Magnifique récit qui nous décrit la naissance d'une non moins magnifique tapisserie que l'on admire ensuite au musée de Cluny avec un oeil neuf.
On sera plus sensible au "mille fleurs" après avoir suivi les personnages qui concourent à la réalisation d'une oeuvre majeure.
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J'ai découvert La Dame à la Licorne après Précieuses Créatures. Tracy Chevalier m'épate encore. Je vais donc allée lire la Jeune Fille à la Perle sur vos conseils, lecteurs de Babelio. Ce devrait être encore plus féérique.
Je me suis plongée dans la réalisation de ses tapisseries en repensant aux conditions des nobles vivants à leurs bons désirs parce qu'ils ont énormément de pouvoirs. Mais quelles conditions de contraintes et d'abnégations pour les autres personnes, artisans, dames de compagnies qui leur sont dévouées. Ils font d'eux ce qu'ils en veulent, ce sont des objets vivants et d'une intelligence suffisante pour comprendre et réaliser ce que leur Maître leur demande. de plus ils ne peuvent malheureusement pas protester sauf fuir. J'ai regardé plusieurs fois sur internet les photos des tapisseries que je désire maintenant voir de près.
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