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Après avoir pris (très) longuement la poussière dans ma bibliothèque, ce livre rentre d'office, et sans contestation possible, dans mon top 10 !
Drôle, intelligent et bassement réaliste (les descriptions et les témoignages semblent tellement (et tristement) vraisemblables !), j'ai pris un plaisir extraordinaire à lire ce roman ! La petitesse des "grandes figures locales" et leurs comportements involontairement drôlatiques y sont disséqués de manière succulente !

Tout commence à Clochemerle-en-Beaujolais, lorsque Barthélémy Piéchut, Maire de la commune, décide d'installer un urinoir public à côté de l'église. Dès lors, les passions se déchaînent : républicains contre socialistes, modérés contre hystériques, mari jaloux contre amant impétueux...
Un cocktail de tempéraments hauts en couleur qui, sous l'effet conjugué de la canicule estivale et de l'alcool illimité de la Sainte Eugène, aura des répercussions significatives, localement, régionalement, nationalement et... mondialement !

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Clochemerle un monument éclaboussé des anecdotes " fumeuses" autant que délectables des nouvelles du petit village souvent en ébullition.comme notre esprit tout enfiévré d'en connaître les tenants et aboutissants en parcourant ces lignes très évocatrices des passions et préoccupations remuantes qui composent généralement toute société.
Une description tres pittoresque autant que passionnée, passionnante a souhait reflétant tout un monde pas si lointain de nous
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Clochemerle est une petite cité du beaujolais qui vit sereinement son entre-deux-guerres. du soleil, du bon vin, de la bonne chère et des jolies femmes. Sans oublier une certaine aisance (le vignoble rapporte), des habitants hauts en couleurs, un maire de gauche et un curé débonnaire.
Jusqu'au jour où le maire décide d'amener la modernité au village avec l'apport d'une pissotière aux abords de l'église. Rien dans un premier temps qui ne puisse troubler la tranquillité de ses habitants, à l'exception d'une vieille fille, grenouille de bénitiers, habitant en face de ladite pissotière. Un petit grain de sable qui va faire dérailler tout un village, voire toute une nation… D'un coup le village se retrouve divisé en deux factions rivales.
Gabriel Chevallier, dans cette comédie provinciale, décrit un monde à la Pagnol (en plus caustique). Tous les personnages y sont grand-guignolesques, le maire et autres politiques ridicules et ambitieux, l'instituteur laïcard, le curé qui ne se contente pas du vin de messe, la comtesse qui maudit encore la Révolution, la vieille fille qui sent la poussière, et encore, et encore… Il y a un petit côté Don Camillo ou Tati (dans "Jours de fête"), l'auteur se moque sans être vraiment méchant. Ce qui n'empêche pas de viser juste et de montrer toute la bêtise humaine. Dans un endroit qui pourrait être le paradis sur terre, les histoires d'argent, de religion, de sexe et surtout d'orgueil mal placé enveniment les relations entre les habitants.
Si le style est quelque peu daté, "Clochemerle" reste une lecture des plus agréables, ponctué de nombreuses scènes drolatiques.
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Clochemerle, 1922.

Petite commune du beaujolais qui vit de la culture de la vigne. On y lève le coude aisément, et par voie de nécessité on s'y soulage fréquemment et aisément au milieu et dans les recoins de l'espace public.

Les autorités locales, soucieuses de marquer elles aussi leur empreinte sur ce territoire décide l'installation d'un urinoir.

Décision qui ne réserve pas un avenir doré aux Clochemerlins tant l'usage immodéré de ce nouvel équipement en vient à faire émerger de vives tensions entre cléricaux et anti-cléricaux.

Mais Clochemerle ce n'est pas que des histoires de pipi, c'est également des histoires de cocus, de vices, d'ambitions et de jalousies.

Une galerie de personnages joliment troussés et de jupons souvent retroussés.

Cette chronique de village ne se lit pas en un jet. On prend le temps de se repetre de ces phrases savoureuses à n'en plus finir. On profite jusqu'à la dernière goutte de ce roman rabelaisien d'une autre époque, un peu éloigné des canons actuels mais qui satisfait pleinement un besoin intemporel et de lecture.
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Lecture plaisante, quoiqu'assez démodée. le style de l'auteur oscille entre portraits au vitriol des personnages et considérations sur les dessous la vie politique. Certains épisodes sont franchement comiques. le livre a connu un grand succès à l'époque de sa parution. C'est un peu dans le style des « Copains » de Jules Romains.
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L'histoire se déroule dans le village de Clochemerle dans l'entre deux guerres. Suite à une initiative du maire, le village est plongé dans un enchaînement d'événements malheureux.
L'auteur tourne en dérision tous les habitants de ce village et de façon générale les français de cette époque qui sont dans l'ensemble principalement préoccupés de sexe.
C'est très drôle et très bien écrit. A lire pour passer un très bon moment.
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Tout y passe du plus comique au plus bouleversant. Un vaudeville digne en effet humoristique appuyé et drolatique de LA COMEDIA DEL'ARTE
où le burlesque côtoie et complète la satire de nos moeurs passés au crible
Un village aux histoires piquantes s enchevetrant que l'on suit comme un feuilleton affriolant
Où le rire prête à sourire et même s'attendrir ou même avoir les larmes au coin des yeux
Trop près de la vie quotidienne que l'on peut traiter et , fort heureusement comme ici sur un ton hilarant BON ENFANT

jusqu'à sa conclusion finale pourrait on penser IN VINO VERITAS
IL FAIT bon s'y plonger bien sûr
toutes proportions gardées !
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Clochemerle ou la chronique d'un village Français du beaujolais dans les années 20. le décor de ce village est campé par ses habitants. Un maire radical, riche vigneron, ambitieux et retord qui se rêve sénateur, un instituteur bras armé du maire aussi imbécile qu'instruit, une comtesse au passé sulfureux, une curé qui trousse sa bonne et qui ne demande rien de plus que de filer des jours paisibles sans chahut, un pharmacien fétichiste de la mort, un médecin inefficace, sauf pour les fractures, un notaire avare, sa bimbo, sa grenouille de bénitier malfaisante, son garde champêtre, ses lavandières hautes en couleurs et cancanières. Tout est là pour nous livrer de truculentes histoires de villages amplifiées par l'ennui des campagnes à cette époque là.
C'est un livre drôle qui sonne juste surtout sur les passages traitant de l'armée et de ses cadres, on retrouve la dent dure du poilu de la Peur, les hommes politiques n'y sont guère mieux traités. Enfin l'écriture de Gabriel Chevalier y est fluide et simple comme à son habitude et l'on passe un moment agréable et divertissant avec cette comédie de moeurs.
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Une écriture comme il ne s'en pratique plus. du français aux tournures somptueuses, pleines d'humour, qui malheureusement aujourd'hui ont un goût suranné. Une magnifique peinture d'un village français du début du XXè. Car derrière l'humour se cache une réalité villageoise. A lire avec un sourire et une curiosité historique.
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Depuis belle lurette à Clochemerle , ça pisse dru à tous les coins de rue.
Piéchut le maire qui se voit déjà préfet tient à laisser une trace de son passage. Ce sera celle d'un urinoir public dans l'impasse des moines.
La goutte fait déborder le vase...
C'est du propre s'insurgent les bénitiers du curé qui voient là un déballage public... de tous les attributs masculins.
De quoi je me mêle braillent les buveurs de crus qui se font la main...
Autant pisser dans un violon, tout le fiel accumulé remonte à la surface.
Le maire laisse couler ...
Mais les petits ruisseaux font les grandes rivières....
Je n'ai pas été déçu de mon séjour dans le beaujolais village.
Tout ce petit monde en prend plein le pif..les arsouilles !
Mais aussi du blaze et de l'arrière train pour certains,
des histoires de coucheries, de cocus et tout le m'a tu vu.
Rien de nouveau sous le soleil provincial franchouillard
sauf que Gabriel Chevallier n'y va pas avec le dos de la cuillère.
Il en rajoute des louches, fait dans la caricature et le grotesque
bref en fait des tonnes avec truculence et une belle pointe d'ironie.
On l'a souvent imité mais rien ne vaut la recette originale du terroir.
Clochemerle, laisse pisser ou pas, à toi de voir !
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