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Non décidément, rien ne vaut le plancher des vaches, Hercule Poirot en est persuadé.
Parce que, qu'il voyage en bateau ou en avion, son problème est toujours le même, son estomac est bien trop délicat pour supporter toutes ces secousses.
Alors lorsqu'il doit prendre le Prométhée, l'avion qui doit le conduire depuis le Bourget en France jusqu'à Croydon en Angleterre, Poirot prend le parti de dormir.
De toute façon que faire de mieux pendant ce voyage dans cet avion qui emporte 21 passagers, 10 dans le compartiment avant, 11 dans le compartiment arrière ainsi que 2 garçons de restaurant et 2 pilotes ?
Oui mais voilà qu'à quelques minutes de l'arrivée à Croydon lorsque l'un des garçons de restaurant veut réveiller Mme Giselle l'une des passagères qui s'est assoupie, il ne peut constater qu'elle ne dort pas mais qu'elle est morte.
Un médecin qui voyageait dans le même compartiment va avec Poirot faire les premières constatations.
Et celle qui s'impose tout de suite, c'est que Mme Giselle a été assassinée.
Poirot trouve extraordinaire que quelqu'un ait pris le risque d'assassiner cette femme sous ses yeux, bon d'accord il dormait, alors qu'ils ne sont qu'une poignée de coupables possibles.
Et si Poirot est mis en tête de la liste possible de coupables, après tout l'arme du crime a été trouvée sur son siège, il va vite accompagner aussi bien Scotland Yard puisque le crime a eu lieu en Angleterre et que la majorité des coupables possibles est anglais, que la Sûreté Française puisque la morte était une française, prêteuse sur gages très connue dans les hautes sphères de la société et qu'elle possédait bien des informations sur beaucoup de personnalités qu'elle n'hésitait pas à menacer en leur promettant de révéler au grand jour certaines affaires.
Poirot aidée de ses petites cellules grises et de l'une des passagères qu'il a vite innocentée va enquêter sur un meurtre sophistiqué mais dont le but de l'assassin est on ne peut plus simple.
Une petite enquête bien sympathique entre Londres et Paris d'un Hercule Poirot toujours égal à lui-même
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Il me semble qu'il s'agit d'un ouvrage de la grande dame qui est moins connu. Et pourtant très bien réussi. Tout se passe dans un huis-clos, un avion, en plein vol.
C'est bien vu, il y a des références aux amours de la grande dame, comme lorsqu'elle se moque des archéologues, mais son personnage Hercule Poirot envoie quand même la petite jeune femme séduisante dans les bras de l'un d'eux, en allant même de son écot.

Donc, un opus d'un style assez classique, qui se lit avec plaisir et qui sort des sentiers battus.
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Huis clos + Hercule Poirot + un voyage entre France et Angleterre + crime et vous obtenez une histoire plus que prenante !
Etant une fan inconditionnelle de la série télévisé Hercule Poirot, j'aime à me plonger et même replonger dans la version papier. Les deux versions ne sont jamais les mêmes à quelques détails prés. Et même en connaissant le nom du meurtrier c'est toujours un véritable plaisir de passer un moment avec le détective belge. Dans ce roman on y retrouve aussi l'inspecteur Japp pour la partie anglaise de l'affaire et l'inspecteur Fournier pour la partie française.
Ce n'est pas la plus connue des aventures du détective aux moustaches, mais une des mieux ficelées. de plus j'adore le fait que l'autrice se moque des écrivains de romans policiers avec leurs énigmes alambiquées.
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Le dard
Hercule Poirot déteste prendre le bateau, il a le mal de mer, il ne s'en cache pas. Mais pour rejoindre Paris à Londres, en 1936, il n'y avait pas beaucoup de solutions : le bateau donc, ou l'avion. Un petit avion d'une vingtaine de places, faisant la navette entre le Bourget et Croydon, que notre ami Poirot s'est résolu à emprunter… Mais que ce soit sur l'eau ou dans les airs, les voyages ne réussissent pas au détective ! Rien ne vaut la terre ferme. Et d'ailleurs, qui a dit que voyager en avion est l'une des plus sûres manières de le faire ? Certainement pas Madame Giselle, morte peu avant l'arrivée à Croydon. Une mort suspecte : elle semble avoir été piquée au niveau du cou, peut-être par cette guêpe qui tournait autour des passagers avant que l'un d'eux ne l'extermine, à moins que ce soit à l'aide d'un dard empoisonné retrouvé près d'elle ? Oui, c'est certainement cela, d'autant que le chalumeau ayant servi à propulser le dard est également découvert… sous le siège d'Hercule Poirot ! Et le voilà suspect, comme la dizaine de personnes se trouvant à bord, à proximité de la défunte.
Les enquêtes d'Hercule Poirot (c'est la dixième), je ne m'en lasse pas. Je n'avais pas relu celle-ci et si je me souvenais vaguement de l'intrigue, je me suis laissée gentiment balader par Miss Agatha, presque jusqu'à la fin.
L'enquête donc, menée de main de maître par Hercule Poirot, est sympathique, avec, comme à l'accoutumée, des personnages divers et variés qui avaient presque tous une bonne raison de vouloir supprimer Madame Giselle. Il faudra toute la sagacité du détective (qui, ne l'oublions pas, doit aussi s'innocenter !) pour parvenir à la vérité.
Une bien agréable traversée de la Manche, à une époque où un repas complet était servi à la place par des stewards-maîtres d'hôtel (on est très loin des compagnies low-cost d'aujourd'hui !) et où la Grande Bretagne était encore une île.
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Certains me diraient : « non mais Agatha Christie, c'est toujours la même chose : un meurtre, tous les personnages sont suspects et à la fin, Hercule Poirot nous révèle la vérité ! »
Alors... C'est pas faux. Sauf que... Agatha Christie, ce n'est pas QUE ça !
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Preuve en est dans cet excellent opus qu'est La mort dans les nuages, seule parution christienne de 1935, où la Reine du Crime renouvelle encore et toujours son talent !
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Si l'on retrouve le contexte du huis-clos déjà apparu l'année précédente dans le crime de l'Orient-Express, ici on prend de la hauteur à bord du vol Prométhée qui décolle du Bourget direction Croydon (un contexte novateur donc, puisque les premiers vols commerciaux ont eu lieu à peine 20 ans plus tôt !). Une prêteuse sur gage est retrouvée assassinée, et sa mort a forcément eu lieu pendant le vol !
Agatha Christie pimente ce crime avec des éléments originaux : une guêpe, des archéologues, des ladies un brin sarcastiques, une jeune coiffeuse, un dentiste, une sarbacane et sa flèche empoisonnée,... et notre détective belge préféré malade en avion et soupçonné de meurtre !
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Sur ce vol de quelques passagers seulement, et puisqu'Hercule Poirot ne peut évidemment pas être le coupable, chaque personnage va être soupçonné un à un et le lecteur a les cartes en main pour les innocenter au fur et à mesure de sa lecture.
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Mais bien malin qui saura deviner le vrai coupable ! Encore une fois, je me suis laissée berner et j'ai eu beau être sûre de moi, à la fin, j'ai compris mon erreur et découvert la véritable identité du meurtrier !
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J'ai beaucoup aimé ce titre, d'une part car j'adore les huis-clos qui poussent notre imagination à songer à l'impossible, d'autre part parce que Poirot se sert d'une partie des passagers pour mener l'enquête avec lui, ente l'Angleterre et la France.
Et puis, cette histoire de sarbacane, c'est quand même assez fou quand on y pense (je ne pensais pas trouver de flèche empoisonnée ailleurs que chez les Arumbayas, pour ceux qui ont la réf 😜) !
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Melle Giselle, une française d'un certain âge, est assassinée dans un avion qui relie l'aéroport du Bourget à celui de Croydon. Elle a été piquée par un dard empoisonné et les passagers se souviennent d'avoir chassé quelques guêpes pendant le vol. Personne n'était assis à côté de la vieille femme, personne n'a rien remarqué de spécial, personne ne s'est approché d'elle si ce n'est les stewards. Hercule Poirot lui-même, assis tout près de la victime, n'a rien vu. Pourtant, l'assassin se trouve forcément parmi les voyageurs. Mais lorsqu'une sarbacane, vraisemblablement l'arme du crime, est retrouvée sous le siège du célèbre détective et qu'il devient ainsi le premier suspect, Hercule Poirot se promet de résoudre l'énigme et de se disculper.

C'est toujours un plaisir de retrouver Hercule Poirot et l'ambiance si particulière des romans d'Agatha Christie. La Mort dans les nuages m'a tout d'abord décontenancée : je pensais que le roman serait un huis clos dans l'avion, à la manière du Crime de l'Orient Express mais très rapidement les suspects rejoignent la terre ferme et vaquent à leurs occupations. Hercule Poirot enquête alors entre Londres et Paris, collaborant avec la police française pour résoudre ce meurtre qui les laisse tous sans voix. Remise de cette première surprise des allées et venues entre la France et l'Angleterre, je me suis rapidement plongée dans l'intrigue et n'ai pas découvert l'identité de l'assassin. J'ai apprécié ma lecture mais La Mort dans les nuages n'est pas le meilleur des Agatha Christie. Il reste toujours le plaisir de suivre le cheminement des petites cellules grises d'Hercule Poirot et ce n'est déjà pas rien !
Lien : http://lecottageauxlivres.ha..
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Chers visiteurs occasionnels ou réguliers de ce blog, j'ai choisi cette histoire car la couverture reflète un nouveau changement dans ma vie: un long vol en avion, des valises disséminés dans l'appartement, une nouvelle destination donc plein d'aventures et de découvertes en perspective. Chut, je n'en dirais pas plus, mais promis, malgré les coupures de courant, les attaques d'insectes en tout genre et les cyclones, j'essaierai d'alimenter de mon mieux ce blog.
Rassurez-vous le vol fut agréable, pas comme notre pauvre Hercule Poirot qui a décidément la poisse ! Même en avion, il faut qu'un meurtre lui tombe dessus. Les faits sont étranges: la victime aurait reçu un dard empoisonné lancé à partir d'un chalumeau (?!?). Parmi les onze personnes qui se trouvaient dans le compartiment arrière, une, voire deux d'entre eux, pourrait être le meurtrier. En plus, chacun a des petits secrets qu'on découvre au fur et à mesure des pages. La question qui m'a le plus perturbé : comment l'assassin a-t-il opéré sans que personne ne s'en aperçoive ? Si je m'amusais à faire la même chose dans l'avion, quelqu'un me verrait à moins d'être très adroite et rapide (et encore on est pas à l'abri d'une brusque zone de turbulence qui ferait dévier la flèche ou encore quelqu'un qui passe par mégarde !).
Ce que je dis risque de ressembler aux autres commentaires précédents sur les ouvrages d'Agatha Christie mais, une fois de plus, j'ai loupé l'assassin ! Je bouillonne de rage ! Et pourtant, j'étais sûre de moi ce coup-ci: j'ai lu attentivement chaque ligne, relu les chapitres du début pour avoir une bonne chronologie des faits et gestes de chaque passager, noté dans ma tête les détails anodins, mais non, ma méthode n'est pas encore efficace.
Hercule Poirot ne change pas : toujours aussi pompeux et fier mais heureusement l'inspecteur Japp n'hésite pas à se moquer gentiment de sa "grande modestie".
Le style d'écriture est simple et agréable, même si une petite phrase raciste m'a fait bondir de mon siège. A un certain moment, une des protagonistes dit "ils ne pouvaient sentir les ongles trop rouges (...) et les nègres". Bon, il faut tenir compte du contexte et de l'époque où était écrit ce livre mais ça m'étonne un peu de la part d'Agatha Christie.
C'est une enquête que j'ai bien aimé et que je recommande aux amateurs d'enquêtes !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Le meurtrier a fait preuve d'une audace folle. Une femme a été assassinée en plein ciel, dans un espace clos, avec douze témoins, parmi lesquels se trouve Hercule Poirot, qui considère comme un affront personnel ce crime perpétré sous son nez pendant qu'il dormait, d'autant plus qu'une pièce à conviction a été découverte sous son siège, ultime provocation de l'assassin.

Le drame ayant eu lieu sur un vol entre France et Angleterre, avec une majorité de passagers anglais, et quelques Français dont la victime bien connue à Paris sous le nom de madame Giselle, l'enquête est menée conjointement par l'inspecteur Japp de Scotland Yard et Fournier de la Sûreté française, assistés bien sûr du célèbre détective Belge.

On suit avec plaisir les investigations des deux policiers qui font preuve d'une grande sagacité dans leurs analyses, Poirot restant comme souvent à l'écoute, faisant travailler ses petites cellules grises, ses interventions apparaissant souvent hermétiques à ses interlocuteurs. le petit homme aux grosses moustaches et au crâne d'oeuf reste fidèle à sa réputation, avançant « pas à pas avec ordre et méthode », affirmant qu'un meurtre est « un acte accompli en vue d'un certain résultat » et qu'il va en étudier les différentes conséquences. Il plonge même l'inspecteur Japp dans un abîme de perplexité lorsqu'il s'intéresse à certains détails et plus particulièrement ce qu'il appelle « L'énigme de la seconde cuillère à café ».

J'ai trouvé le ton plutôt léger dans cet opus des aventures d'Hercule Poirot, qui semble prendre un malin plaisir à enquêter à contre-courant des polices officielles, trouvant même une aide opportune auprès de deux des passagers pour lui permettre d'en piéger d'autres et de confirmer certaines de ses théories.

Je classe sans hésitation ce roman d'Agatha Christie parmi les très bonnes productions de l'auteure.
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Je me suis réveillée ce matin, un peu agacée ! Hier soir, il me restait une dizaine de page à lire dans ce petit roman. Alors, je me suis glissée sous la couette, je me suis installée bien confortablement et j'ai allumé la liseuse.
Vers 2h du matin, je me suis réveillée et j'ai été un peu surprise de voir la lumière encore allumée, j'ai éteins et j'ai sombré à nouveau.
C'est seulement ce matin, que je me suis rendue compte que je m'étais endormie en ayant lu moins d'une page..... et donc, alors que j'attendais avec impatience le dénouement (parce que comme d'habitude j'étais sûre d'avoir la solution), je devais encore patienter pour savoir.
Alors à la pause méridienne, je me suis jetée sur ma liseuse, j'ai mangé sans voir ce qu'il y avait dans mon assiette, le nez rivée sur ces quelques pages.
Il n'y a pas à dire Agatha Christie était la reine du crime.... tout à été mis en place dans le récit pour que les soupçons portent sur une personne particulière alors que d'autres semblaient blanc comme neige... et Paf ! évidemment le coupable fait partie des oies blanches !
C'est donc toujours un grand plaisir de se laisser berner de la sorte.... mais un jour j'y arriverai à trouver le vrai coupable.
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La Mort dans les nuages met en scène notre cher Hercule Poirot alors qu'un avion le ramène à Londres. Un meurtre est commis à bord mais le détective passablement indisposé par l'altitude ne se rend compte de rien. Quel affront! Nous avons tous les indices en main dès le début mais la reine du crime, une fois de plus, nous mène par le bout du nez.
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