Pour une fois n'est pas coutume, ce troisième roman d'
Agatha Christie, le deuxième avec l'un de ses héros les plus célèbres (Hercule Poirot et son ami le capitaine Hastings), nous entraîne en France.
Paul Renauld, un riche marchand ayant fait fortune en Amérique du Sud, fait appel à Hercule Poirot par une lettre dans laquelle il le supplie de la retrouver chez lui à Merlinville, en France, expliquant se trouver en grand danger de mort.
Terminant sa lettre ainsi.. « Venez, pour l'amour de Dieu ! ».
Poirot et le capitaine Hastings quittent donc Londres pour se rendre chez Renaud, mais à leur arrivée, il est déjà trop tard....
Monsieur Renauld a été découvert mort le matin même, par la police, sur un parcours de golf, attenant à la propriété du défunt..
En faisant marcher ses « petites cellules grises » , Poirot propose alors au commissaire et au procureur présents sur la scène du crime d'apporter son aide dans leur enquête. C'est alors qu'un certain Giraud de la Sûreté de Paris, débarque et bouleverse l'enquête en utilisant des « méthodes modernes », récoltant par son antipathie l'hostilité des autorités locales, et surtout celle de Poirot....
Durant toute cette enquête, la concurrence entre Poirot et Giraud va devenir de plus en plus passionnante. Devant un inspecteur français caractériel, Poirot fera toujours preuve de beaucoup de calme, et de maîtrise de soi, tout en faisant marcher ses « petites cellules grises ».
D'ailleurs, très vite Poirot va s'apercevoir que le meurtre de Monsieur Renaud est bien plus mystérieux et complexe qu'il n'y paraît.
Dans cette enquête, va naître également un désaccord entre Poirot et hastings, toujours rongé par sa naïveté envers les femmes, mais qui va le conduire vers un dénouement des plus inattendus..
Flegme, décontraction, et cette petite touche d'humour anglais qui rend l'atmosphère des romans d'
Agatha Christie inimitable.