Les chaînes de l'habitude... Nous travaillons en vue d'un but précis et, celui-ci atteint, nous découvrons à quel point notre tâche quotidienne nous manque.
Ne vous inquiétez pas de ce que vous dites à un homme, il ne vous croira pas si ce n'est pas flatteur: ils sont tous tellement vaniteux !
Il ne faut jamais craindre de dire aux hommes leurs quatre vérités : ils sont tellement vaniteux qu'ils ne vous croient jamais, si le portrait n'est pas flatteur.
A me voir vivre chez moi, personne ne se douterait que je suis médecin. C'est Caroline qui prescrit les traitements de la famille, aussi bien les siens que les miens.
- Au diable mon foie ! maugréai-je. Avez-vous parlé du meurtre ?
- Enfin, James... naturellement ! De quoi pourrait-on bien parler dans tout le pays en ce moment, sinon de cela ? J' ai pu préciser certains détails à M. Poirot, qui m'en a été très reconnaissant. Il m'a dit que j'avais un véritable flair de détective et un sens inné de la psychologie humaine.
Caroline se pourléchait comme une chatte devant un bol de crème. Pour peu elle aurait ronronné.
- Il m'a beaucoup parlé des petites cellules grises du cerveau. Les siennes sont de toute première qualité, paraît-il.
-Je l'ai aussitôt questionné au sujet de Ralph, et il est tombé des nues. Il ignorait totalement qu'il était en ville et m'a même dit que je devais me tromper. Me tromper, moi !
-Ridicule. Il devrait mieux te connaître.
"- La conférence va commencer, chuchota Flora, Mr. Poirot réclame le silence…
- Je vais tout reprendre du début…"
Soyez bien persuadés que je suis décidé à découvrir la vérité. Celle-ci, si laide qu'elle soit en elle-même a toujours une beauté pour celui qui la cherche.
-Les Anglais ont la manie d'aérer, déclara Poirot. Le grand air, ça va très bien dehors, c'est sa place, n'est-ce pas? Pourquoi vouloir le faire entrer?
L'Angleterre est vraiment très belle, dit Poirot en contemplant le paysage d'un air rêveur ( Puis il sourit et ajouta en baissant la voix : ) Les jeunes Anglaises, aussi d'ailleurs
-Le poison, expliquai-je, est l'ingrédient le plus classique du roman policier. Il doit être rarissime, provenir si possible d'Amérique du Sud, et de préférence d'une obscure tribu qui l'utilise pour y tremper ses flèches. Il provoque une mort instantanée que la société occidentale est incapable d'expliquer.