Témoin indésirable

Deux livres en un.
Témoin indésirable : sûr que le témoin à décharge qui se présente deux ans après la fin du procès perturbe sacrément la famille. Car si ce n'est pas le fils, est décédé en prison, qui a tué Mme Argyle ?
Alors que ne résidaient à demeure, ce soir là, la famille, la secrétaire et la gouvernante ?
Encore un mystère dans lequel le lecteur se noie en conjectures.
Quelques longueurs malgré tout.

La nuit qui ne finit pas : roman prenant,singulier, vraiment où l'histoire est construite autour d'une demeure bâtie sur une lande maudite. Quand la prédiction, même si celle-ci est falsifiée, rejoint la réalité…Tentée de dire « tout ça pour ça « !!! Une intrigue qui ne laisse pas la place aux doutes, ou si peu, plutôt charmante…mais quel final !!! Quelques mots ou réflexions interpellent. Mais de là à imaginer un tel déroulement !!!
L'auteure est passée là, maîtresse du mystère. A n'en pas douter.

L'adaptation cinématographique ne m'a guère plu je ne pense pas que j'essaierai de lire le livre.
J'avoue qu'avec Agatha Christie j'ai du mal pas parce que ce n'est pas contemporain car j'adore les histoires qui se passent en Angleterre au XIXe mais là je me suis lassée il y avait usieurs épisode j'ai a peine accroché au premier...

Le soleil se couche à Sunny Point et Buffy va bouffer du gens pire.
Il y a quelques Agatha que je n'aime pas. Celui-ci en fait partie. Pourtant c'était bien parti, l'atmosphère dressée au début m'a rappelé celle de la nuit qui ne finit pas. J'étais on ne peut plus heureuse de m'y plonger. Sauf que J'ai eu vite l'impression que tout était écrit en traits grossiers, par ici les grosses ficelles !
L'assassin déjà que j'ai deviné dès le début. Deviner un whodunit dans un Agatha Christie ! Mais où va-t-on !? Ainsi que le modus operandi (wé ok à la fin mais avant les révélations finales, c'était facile j'avoue, inscrit sur des pancartes)(Odile Deray lumineux en diable). Sans parler des héros bien bien niais (Kara! Simoooon!) .
Du genre oh je vais blanchir la mémoire de quelqu'un. Je ne comprends pas pourquoi tout le monde tire la gueule depuis qu'on ne sait plus qui est l'assassin dans ce drame à huis clos. Et après, mmmh, je me sens coupable d'avoir mis le bazar dans cette famille ! Je vais rester pour aider dans l'enquête mais en fait... je n'apparais presque plus du tout dans le livre désormais.
Ou encore : oooh ne fais pas ça c'est dangereux. Et paf !
Bref.
C'est un des rares que je n'avais pas lu. Je l'ai cherché fébrilement, une Gwenda y figurait (j'aime bien lire des livres avec des personnages éponymes ou presque). Hélas elle n'avait rien à voir avec celle de la dernière énigme.

Aussi étrange que cela puisse paraître, c'est l'adaptation cinématographique avec Donald Sutherland qui m'a le plus frappée que le livre en lui-même. Autant je n'éprouvais que de l'indifférence lors de ma lecture autant j'ai été horrifiée en regardant le film...je ne veux pas vous spoiler l'intrigue, mais cette histoire m'a énormément choquée...Et je ne peux m'expliquer pourquoi en fait.
En elle-même l'histoire est "banale" : un homme accusé de meurtre est innocenté par le témoignage d'un brave monsieur...sauf que ce témoignage arrive trop tard, le meurtrier présumé est mort.

Je pense que c'est la morale de cette histoire qui m'a perturbée...la fin en elle-même. Tout ce que ce témoignage implique pour la famille Argyle..

Dans une famille bourgeoise, la mère de famille est assassinée d'un coup de tisonnier. L'un des fils, « Jacko », délinquant peu aimé de sa fratrie est déclaré coupable. Il va mourir en prison. Mais deux ans après le procès, le docteur Calgary, homme intègre autant que tenace, révèle que Jacko était à bord de sa voiture au moment du crime. Il est donc innocent. Une réhabilitation qui ne va pas apaiser sa famille. Bien au contraire. L'innocence de Jacko signifie que le vrai coupable est en liberté. Peut-être même est-ce un membre de la famille ?
Dans sa manière d'écrire assez « masculine » (c'est-à-dire factuelle, sans s'attarder sur des romances obligées et exaspérantes comme sa consoeur Patricia Wentworth, mais sans, non plus, nous régaler du moelleux savoureux des descriptions d'intérieurs ou de vêtements démodés de celle-ci), dans un style assez proche de celui des auteurs de romans d'espionnage des années 1950, Agatha Christie déploie son énigme d'une manière assez neutre, sans grand relief.
Les personnages croisés sont peu attachants et peu creusés.
Au passage, l'auteure nous livre quelques réflexions assez pessimistes sur le thème de l'adoption.
Un roman qu'on lit sans ennui, mais avec aussi avec peu de plaisir et d'émotion.
Et qui ne laissera pas un grand souvenir.

Une enquête sous la forme d'un huit clos .Avec une seule idée rendre justice à Jacko qui a été condamné à tort .L'enquête commence sur l'arrivée d'un professeur énigmatique qui se rend chez la renommée famille Argyle.Famille brisée par le meurtre de la mère de famille assassinée par le fils Jacko .Or le professeur vient leur annoncer que le meurtre ne peut pas avoir été commis par Jacko puisqu'il lui apporte un mobile .Mais cette nouvelle qu'il pensait être accueillie par tout les membres comme un soulagement suscitera tout le contraire et bouleversera tout l'équilibre de la familiale déjà précaire .L'enquête va alors chercher à démêler le vrai du faux en explorant tous les vices et profondeurs de cette famille pas comme les autres

C'est le premier d'Agatha Christie que je lit et j'avoue n'avoir pas accroché je l'ai trouvé long à démarrer avec beaucoup de dialogue qui me semblait inutile et répétitif .Ce livre n'a pas réussi à me tenir captivée.