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4,36

sur 1193 notes
Wow. Juste wow.
Une fin magistrale, pour une des meilleures trilogies que j'ai pu lire.
J'attendais Death's End avec et beaucoup d'impatience … Mais aussi beaucoup d'appréhension. J'avais tellement adoré The Dark Forest, qu'il m'aurai été facile d'être déçue. Et notre ami Cixin Liu a juste crit une des fins les plus belles possible pour son oeuvre.

Les quelques défauts du premier livre (notamment, les personnages survolés et peu aimables, et un long démarrage alambiqué), sont totalement réglés dans ce livre. J'adore les passages de spéculation technologiques, et les multiples twists et évènements du livre s'imbriquent parfaitement… Et donnent juste envie de ne jamais lâcher le livre. Vraiment, si vous faites parti de ceux qui ont eu du mal avec le premier livre … Tenez bon, car il en vaut le coup. Un de mes favoris de l'année, pour sur. Grandiose. Juste, grandiose.
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Et voilà j'ai fini la mort immortelle . Je viens de lire les critiques de ce 3e et dernier tome ; "sphilaptère" a tout dit dans la sienne avec ses 5 points énoncés .
C'était une lecture incroyable , de la SF comme on a envie d'en lire toute sa vie ; de temps en temps on passe pas loin et puis non , il manque quelque chose ,ce n'est pas parfait ou bien la fin n'est pas à la hauteur . Là c'est parfait ! vraiment ! Bravo Liu CIXIN .
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6 étoiles, comme les deux tomes précédents.

Dernier volet de la trilogie qui bouleverse la SF, plus de 2000 pages bien tassées qui se caractérisent par une chose : l'auteur prend le temps de décrire, détailler, nous faire tout comprendre et nous installer dans son univers. Même s'il s'agissait au début (premier tome) du monde austère qu'est la Chine communiste, son style de narration nous prend et positionne tout : personnages, actions, temps, technologies, faits. Nous entrons et observons, comme pour une superproduction au cinéma.

Ce troisième tome semble, dans sa première moitié, plus décousu et reprenant beaucoup de sujets du tome précédent, avec beaucoup moins d'émerveillement mais tout de même un plaisir immense. La deuxième moitié - environ 500 pages - est un chef d'oeuvre.

Plusieurs livres le composent, consistant en des sauts dans le temps. Autant dire que là, il est préférable de revoir ses classiques et paradoxes de la relativité, notamment celui du voyageur de Langevin. Ça tombait bien pour moi, je m'étais remis à la page car j'écrivais une nouvelle sur le thème du voyage à vitesse luminique. Donc juste un petit rappel : dès que le livre évoque la vitesse de la lumière, vérifiez que vous avez bien compris ce qu'il se passe quand on va très vite (pas très compliqué), votre bonheur en sera décuplé.

La caractéristique principale de ce tome est le space opera. Et de quelle facture ! Stations, vaisseaux, planètes, tout est traité avec puissance, descriptions pour nous immerger, idées incroyables et renouvellement des thèmes déjà mille fois traités par "des générations" d'auteurs avant nous.

Inutile de le dire, vu que c'est le final, ça va aller très, très loin dans les dernières pages, crescendo jusqu'à l'apothéose. Curieusement c'est ce dernier morceau que je trouve moins réussi, moins bouleversant alors qu'il s'en passe. Aurait-il fallu plus long ? Mais il n'est pas facile de traiter un tel sujet, vous verrez. L'auteur a évité l'écueil du métaphysique mais il me semble y avoir manqué un petit plus indescriptible. Ce n'est que mon avis qui ne m'a pas empêché d'énormément apprécier cette fin et tout le cycle, que je classe au même niveau qu'Hypérion (bien que n'ayant strictement rien à voir, ce dernier étant purement SF, Liu Cixin étant plus ancré sur l'évolution de l'humanité et la Terre).

Le bonheur s'est donc achevé dans cette trilogie où chaque page prépare les suivantes et nous guide vers le futur - les pages suivantes, proches ou lointaines, ou l'avenir de l'humanité. Je reviendrai dans un article sur le petit débat : est-ce de la hard-SF ou non ? Pour moi clairement oui, car il faut comprendre la physique, même si l'auteur prend des libertés avec les lois actuelles et en invente d'autres.

Dernière question enfin, tout aussi inutile : quel est l'ordre de préférence des 3 tomes ?
Le 2 en premier, sans hésiter. Ensuite le 3, puis le 1, qui valait à lui tout seul l'appellation de chef d'oeuvre.

Lien : https://www.patricedefreminv..
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Avec La mort Immortelle, Liu Cixin signe la fin de son excellente trilogie.
Je ne reviendrai pas sur le contenu romanesque de ce tome, le quatrième de couverture où tout est dit, est là pour ça.
Malgré quelques longueurs et même si certains personnages manquent de consistance, La mort Immortelle conclut une épopée de près de deux mille pages à travers le cosmos. Ce space opera, où les rebondissements se succèdent, où l'on adopte par moment le point de vue d'un extraterrestre, où les lois de la physique et ses mystères servent un auteur brillant par son érudition, est une magnifique découverte.
Comme dans les deux précédents tomes, l'amateur y trouvera son lot de concept hard sf : balles d'antimatière, propulsion par courbure de l'espace, multiples dimensions et multi univers, et bien sûr la matière noire.
Parfaitement traduit et au suspens haletant, c'est bien le récit qui porte le roman et non ses personnages. Leurs psychologies restent superficielles, leurs motivations, hors celles de Luo Ji et Cheng Xin nous restent obscures. Que le destin de l'Humanité repose sur les épaules d'une scientifique maladroite, agissant sur ce qui semble être des coups de tête irréfléchis, est agaçant et en léger décalage avec la rigueur de l'intrigue. A moins qu'elle n'incarne le principe du chaos à la base de cette trilogie...
La fin m'a légèrement déçu : un peu bâclée à mon goût.
Mais ne nous y trompons pas, cette trilogie reste un objet littéraire de très grande qualité. A lire absolument.
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Liu Cixin clôt avec beauté cette trilogie titanesque.
L'auteur nous emmène sur plusieurs siècles avec son héroïne Chen Xin, nouvelle porte épée succédant à l'inébranlable Luo Ji, donnant ainsi l'amour et la foi nécessaire à l'humanité face à l'invasion Trisolaris.

Tout a une fin, et si le temps nous donne du sens, Liu Cixin prend le soin de developper encore les concepts de civilisations, allant de son berceau à son achèvement ( le derniers tiers du livre est stupéfiant ). Si certains lecteurs peuvent y voir une forme de pessimisme, l'auteur ne traduit en réalité qu'un déterminisme: nous sommes fait pour mourir, tout comme les étoiles, mais aussi l'univers.

Chaque évènements est porteur de sens et impose des conséquences politique pour les protagonistes. le lecteur ne peut ressortir indemne d'un tel récit ( du moins, JE ne suis pas ressorti indemne ).

Il est impératif de lire " La mort immortelle " , ainsi que tout toute la trilogie des " Trois corps" si vous ne l'avez pas fait. Ne soyez pas effrayé par le genre "science fiction", il n'est présent que pour dégager des problématiques contemporaines, sociétales et humaines.
En un mot: génial !
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Cette fois j'ai pris soin de noter tous les noms et rôles des le début... Beaucoup de morceaux d'histoires à suivre, dès le départ, mais finalement la difficulté fut plus une question de structure temporelle de la narration que de nombre de personnages.
A partir d'une une très jolie histoire d'amour, la narration de la partie cosmique de poker menteur avec Trisolaris se poursuit, au fil des décennies et des siècles, dans une alternance de violence et de calme et avec un souffle épique qui traverse tout le système solaire. Chen Xin, jeune chercheuse physicienne, en est l'héroïne centrale au gré des retournements de situation et de phases d'hibernation.
Beaucoup de "découvertes" en physique fondamentale décrites avec un souci du détail qui donne l'impression de lire un article scientifique, alternent avec de magnifiques  passages très poétiques ou très mystérieux.
Le final est une magnifique surprise colorée et onirique.

On est devant ces 935 pages comme un enfant devant une énorme pâtisserie ; on a très faim, c'est très bon, mais il nous arrive de frôler l'indigestion. Il faut savoir lâcher le livre et le reprendre après une pause.
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Plus d'un an après la parution du deuxième tome en format poche, le troisième est enfin publié au même format. L'édition est une nouvelle fois très agréable - compacte, robuste mais particulièrement souple.

La Mort Immortelle aura été à la hauteur de mon impatience. Pour être honnête, j'aurais aimé que ce troisième tome s'étale sur le double de pages. Mon plus gros reproche concerne effectivement la rapidité avec laquelle certains passages sont évoqués. Ils laissent l'impression que l'humanité n'est qu'une entité abstraite et indivisible, qui peut subir des changements réguliers majeurs sans remous particuliers. Un zoom sur les différentes périodes que traverse l'humanité aurait rendu le récit plus tangible, plus vivant, peut-être moins documentaire.

Du reste, ce troisième tome touffu est absolument magistral et incontournable. Malgré la complexité de certains thèmes, les explications se fondent dans le récit qu'elles rendent réaliste et abordable. Une suite prodigieuse de la philosophie des civilisations spatiales, entamée dans le second volet de la trilogie, et des récits de voyage interstellaire - et plus encore.
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C'est plusieurs mois après ma lecture du deuxième tome que j'ai enfin pu m'atteler à celle du troisième. Je n'étais pas persuadée de la nécessité d'une suite, le récit se clôturant de façon satisfaisante dans La Forêt Sombre, et je me demandais si ça n'allait pas être compliqué de me remettre en tête les différents protagonistes.
Sur ces points là au moins, je n'ai eu aucune difficulté puisque le récit redémarre à l'époque de la lancée du programme Colmateur, avec un nouveau personnage principal, Cheng Xin.

Celle-ci ayant réussi sa mission principale, convaincre son ancien crush d'université de sacrifier son cerveau pour l'envoyer à la rencontre de la première flotte trisolarienne, elle gagne le droit d'être hibernée et c'est elle qu'on va suivre au fur et à mesure des sauts dans le temps.

Le problème, c'est que j'ai eu énormément de mal avec Cheng Xin. Elle est super passive et si c'est un bon personnage en tant que témoin de ce qui se passe, les autres cherchent toujours à la placer au centre des intrigues alors que tout ce qu'elle fait se résume simplement à justement ne rien faire.
Elle refuse de lancer la Diffusion contre Trisolaris et elle refuse que Wade continue ses recherches sur la propulsion par courbure, condamnant par deux fois les Terriens.
Dans l'ensemble, elle suit juste la masse et toutes les consignes données mais, malgré tout, c'est toujours elle qui s'en sort et qui parvient à survivre, ce qui est assez décourageant, comme si elle avait droit à un totem d'invincibilité.

Malgré tout, ma lecture est restée vraiment plaisante. J'ai beaucoup aimé ces sauts dans le temps qui demandaient un petit effort de réadaptation à chaque réveil. J'ai aimé cette volonté humaine de vouloir survivre à tout prix, quitte à s'installer dans des bunkers situés derrière les planètes gazeuses de notre système solaire.
Et, même si a été un pour un court passage, j'ai aimé suivre les aventures des vaisseaux Gravité et Espace bleu et ça m'a fait très plaisir de savoir qu'ils avaient réussi à s'en sortir.
Le petit conte en trois actes, raconté par Yun Tianming, est aussi très intéressant par tous les doubles sens qu'il contient, le personnage de Ai AA m'a plu par son dynamisme et les théories développées à base d'effondrement de dimensions étaient complexes mais pas insurmontables.

Je suis donc ravie d'être arrivée au bout de cette énorme trilogie et d'avoir pu découvrir de la science fiction sortant de ce que j'ai l'habitude de lire.
C'est un peu dommage que le personnage principal de ce tome-ci m'ait autant agacé mais j'en garde dans l'ensemble beaucoup de points positifs, même si le pessimisme ambiant de toute cette aventure était parfois pesant.


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Il y a deux types de récits de science-fiction, ceux dont la science sert uniquement de décor à une histoire classique et ceux dont c'est l'essence même. Ce roman est très clairement dans la deuxième catégorie. Cette histoire raconte le destin du système solaire et de l'humanité confrontés à un univers hostile.

Ce tome est plus passionnant que le deuxième. le rythme n'est n'est pas trop lent, cependant comme l'intrigue s'étale sur une période très importante, chaque épisode n'est pas détaillé autant que l'on voudrait..

Les personnages n'ont pas beaucoup de personnalité, les interactions entre eux se limitent au minimum. Même lorsque Cheng Xin se retrouve seule avec Guan Yifan dans un petit jardin d'Eden on devine une tendre affection entre eux mais pas plus. Ce n'est pas la grande passion, ni le désir fou. Par contre toutes les théories sur le fonctionnement de l'univers sont dévoilées. C'est assez passionnant et donne matière à de grandes réflexions.
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Difficile de résumer en quelques mots une oeuvre si vaste, tant la plage des sujets traités est riche.

Liu Cixin livre ici un ouvrage, qui cloture avec brio l'une des trilogies les plus ambitieuse que j'ai pu lire.
Y sont pêle-mêle mis en avant :
- Notre relation à la mort et à la destruction
- La vision d'une humanité fragile et à l'esprit enfantin
- La peur du dehors, la peur de l'autre également
- le courage face à l'adversité la plus complète
- Les relations humaines, toutes confondues

Le tout dans un cadre hard science toujours bien dosé entre réalisme et vulgarisation.

Ce livre m'a fait éprouvé le fameux "sense of wonder", que je n'avais pas vécu depuis le cycle des robots de Asimov.
Et je penses qu'on ne ressort pas intact des tableaux dépeint par l'auteur, tant l'accent est mis sur les détails qui font de nous autres, humains, des miséreux au milieu de l'immensité de l'univers.

Je note cependant un dernier tiers inégal, et presque un sentiment de précipitation à finir l'histoire. Je reproche également des choix de personnages parfois difficilement compréhensible, et une héroïne finalement devenu antipathique par son absence de caractère, qui contrain son espèce à pratiquement disparaître.

Ceci etant dit, cette trilogie est une merveille qui se lis sans se lire.
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