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Le miroir aux vampires tome 3 sur 3
EAN : 9782290041550
446 pages
Baam ! (04/05/2012)
3.75/5   4 notes
Résumé :
Salut Bérénice,
Je ne t'ai pas beaucoup écrit récemment, mais depuis que Papa m'a coupé les vivres, j'ai eu des tas de choses à gérer.
Je t'avais dit que je voulais tenter une expérience à l'étranger. La déprime de Nora a accéléré les choses : j'ai décidé de partir en Hongrie pour lui redonner le sourire. Je voulais qu'on prenne un nouveau départ, qu'on mène enfin une vie normale. Mais il faut croire que notre passé nous colle à la peau, où qu'on aille... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Enfin le tome qui révèle le potentiel que je ressentais depuis le début ! Il se sera fait désiré…

Je persiste sur la lourdeur des dialogues, la formulation « j'ai dit » sans arrêt fini par me filer des boutons et me faire angoisser les dialogues… Je persiste également dans le fait que la narration aurait pu évoluer, les lettres de Léa à sa soeur étaient justifiée et justifiables dans le premier tome, dans le deuxième et le troisième, c'est handicapant plus qu'autre chose et cela contribue à alourdir le tout.

Au-delà de ces critiques récurrentes pour les tomes 2 et 3, nous avons donc ici un tome beaucoup plus dynamique, une héroïne beaucoup moins larmoyante même si elle le reste en partie… Léa est plus mature, plus entreprenante, plus bestiale. Hélas elle reste en deçà de qu'elle pourrait être, je n'arrive pas à m'attacher à elle… Son émotionnel est convenu, trop lissé, et bien trop plaintif.

Mon personnage préféré reste Léo, il est finalement le plus travaillé, c'est un peu embêtant du fait que ce ne soit pas le personnage principal, il éclipse beaucoup Léa qui fait pâle figure à côté. Léo est plus profond, plus dense et plus fascinant dans sa complexité, son aura de mystère entretien l'intérêt du lecteur, il est plus touchant qu'aucun autre protagoniste. Dans le système narratif seules les lettres de Léo sont structurées et dosent l'émotion, la psychologie et le mystère, elles ressortent donc comme un phare dans la nuit et c'est un plaisir de tomber au détour d'un chapitre sur une de ses lettres parmi les longs et fade récits de Léa.

Nora est quasiment inexistante dans ce tome, l'auteur aurait pu en faire une de ces héroïnes sublimes et iconiques qui brillent par un destin tragique, elle reste une ombre, un fantôme, presque un accessoire pour la trame, une excuse pour faire avancer l'intrigue. Décevant vue l'importante qu'elle revêt depuis le début dans le triangle des personnages principaux.

Ce volume et finalement la trilogie entière n'ont d'intérêt que pour le traitement des créatures mythologiques : vampires, stryges, psylles, nâgas. Il y a une véritable originalité dans les rapports entre les différentes espèces, leurs pouvoirs et la façon dont leurs mythologies s'entremêlent. Cet aspect là est brillant, il est le seul qui a su garder mon intérêt pour me forcer à lire les passages insipides. Je l'ai dit dans mon retour pour le tome deux, j'ai failli abandonner, je me félicite d'avoir finalement continué ne serait-ce que pour cet aspect là, c'est vous dire s'il est intéressant…
Lien : https://labougiedevinayaka.w..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Pour penser à autre chose, je sors avec Nóra. On se balade la nuit dans Budapest. La ville est constituée de deux parties : Buda à l’ouest, avec ses collines, et Pest à l’est, où commence la Grande Plaine. On est du côté Pest.

Il y a deux grands boulevards qui forment des demi-cercles concentriques à partir du Danube. On est sur le plus court.

L’éclairage est magnifique quand vient le soir. Des lumières orangées, pleines, douces. Tout semble plus accueillant. On en oublie le froid qui monte du Danube. Le fleuve forme une tranchée dans la ville où s’engouffrent les bourrasques.

J’ai redressé le col de mon manteau. Nóra s’est pendue à mon bras et on a marché, comme ça, au hasard.

Sentir sa petite main sur moi me rassurait. On était bien. On ne parlait pas. Et pourtant, j’avais quelque chose sur le cœur, sur le bout de la langue, sans parvenir à définir quoi. J’aurais dû être parfaitement heureuse mais un poids me retenait.

On est passées sur le pont de l’île Marguerite, l’un des poumons verts de la capitale. Au milieu, il y a un triple embranchement, deux bras partent vers les boulevards respectifs de Pest et Buda. Un dernier mène à l’île.

Quand on lui tourne le dos, on a une vue magnifique sur la ville. Le Danube se courbe légèrement. Sur la rive gauche, on aperçoit le Parlement qui semble donner directement dans l’eau. Il a un petit air d’église gothique avec son dôme et ses tours pointues.

En face, il y a les collines avec Budavár qui est beaucoup moins beau mais qui possède également un dôme. Plus loin, on aperçoit la citadelle avec la statue d’une femme tenant une palme à bout de bras au-dessus de sa tête.

Je ne sais pas pourquoi, mais ce paysage nocturne m’a remplie d’une lourde mélancolie. J’ai eu envie de rentrer mais Nóra avait l’air contente. Alors on est restées.
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Il y a quelque chose de très morbide dans le travail. Ca me fait un peu penser aux sanguisugae. Le travail, on le sait ne rend pas libre, il te rend esclave, il se nourrit de toi et ne te donne presque rien en retour. A quoi bon bosser toute sa vie, alors ?
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Je la prends dans mes bras. Ses cheveux me chatouillent les lèvres. Elle tremble, elle a froid. Il faut que je la réchauffe.

« On rentre ? elle dit.

— D’accord. »

Et nous revenons par le long boulevard où glissent les trams jaunes.

Budapest est la ville de la nostalgie, mais c’est celle d’un lieu qu’on n’a jamais connu.
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- A quoi tu te défonces . Je suis curieuse de savoir.
- A la vérité, ma chère, c'est toujours très enivrant.
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Animé par Willy Richert avec Charlotte Binder
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Et la classe de 5ème 2 du collège Sainte-Clothilde, Paris (75). Un grand merci à la professeure Maryline Laguitton.
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Avec la séquence La Tête dans les images Júlia Sardà, Leina et le Seigneur des Amanites, texte de Myriam Dahman et Nicolas Digard, Gallimard Jeunesse Avec le soutien de l'Institut Ramon Llull.
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