Alors, alors, alors,… C'est à cet instant précis que les Romains s'empoignèrent ! Parce que, malgré toutes les critiques élogieuses qui entourent ce roman depuis quelques mois, je n'ai pas aimé. Ne vous énervez pas, je vais tenter de vous expliquer pourquoi en quelques mots.
Tout d'abord, et je me demande comment je n'ai pas pu faire le lien en lisant le résumé, le début m'a fait indubitablement penser aux premières lignes du sixième tome de la saga
Dublin Street,
Moonlight on Nightingale Way. Bon, ai-je vraiment besoin de raconter à nouveau mon amour pour cette série que je chéris à la folie ? Non, je ne pense pas. Disons donc que
Wallbanger s'est mis tout seul en compétition avec un roman que j'ai adoré. Pas facile pour lui ! Finalement, il arrive à s'en distinguer mais aucunement à se mettre côte à côte avec
Samantha Young.
Ensuite, second point et non des moindres. J'ai trouvé les personnages vides. Je suis horrible de dire ça comme ça mais je l'ai vraiment ressenti pendant ma lecture. J'ai trouvé Simon quelconque. Alors que j'adore tomber amoureuse des héros que je lis, lui ne m'a rien fait. Pourtant, ce coureur de jupons cogneur de mur avait tout me faire craquer. Alors oui, j'aime quand un brin de drame surplombe la romance ! Enfin non, disons que j'aime quand des secrets se baladent au-dessus des protagonistes. Et je m'en suis imaginé mille concernant Simon, sauf qu'ils ne sont jamais apparus ! Vides, je vous disais. Parlons de Caroline, pouf pouf pouf… Que dire ? Disons qu'elle s'assortit très bien avec Simon, vu que j'ai très peu de choses à déblatérer sur elle. Je l'ai trouvé très contradictoire à certains moments et j'ai eu un mal fou à la cerner… Et oui, son histoire de Monsieur/Madame m'a vraiment ennuyée, limite agacée à certains moments (telle la conscience d'une chère Anastasia Steele, c'est dire !) On dirait que Caroline ne pense qu'à ses orgasmes latents pendant presque 300 pages, ça en devient vite lassant… Quant à leurs amis, disons que je me suis parfois crue lire les histoires d'ados dans la cour de récrée. Pas mature pour un sous. Je ne suis pas contre se bourrer la gueule une fois (oui, je le fais aussi) et s'il le faut, jouer à Action ou vérité, mais il serait bien qu'à un moment, l'histoire évolue et les personnages aussi. Cette évolution a dû rester sur la couverture parce que je n'en ai rien perçu !
Venons-en à l'humour tant vanté par d'autres avis. Oui, il est présent. Sur ce point, je ne vais pas faire la fine bouche. Mais, selon moi toujours, il a été mal géré. Oui, j'ai souri à certains moments, comme il m'arrive de le faire avec d'autres romans qui ne se vantent pas d'être particulièrement drôle. Pourtant, je suis une fan d'humour ! J'adore en faire et j'adore rire (comme tout le monde, je sais). Et puis, je suis rodée ! J'ai vu
Gad Elmaleh deux fois et connais presque tous ses spectacles par coeur, ainsi qu'
Elie Semoun et Anthony Kavanagh. Mais ici, très bof bof bof.
De plus, je n'ai pas trouvé l'écriture spécialement terrible. J'aime les romans avec de jolies tournures qui, même s'ils tirent en longueur, vous emportent par leur belle histoire, et ce tellement que vous ne remarquez pas les pages défiler. C'est un des traits que je préfère chez deux de mes auteures préférées,
Samantha Young et JL Armentrout. Peut-être qu'étant donné qu'il était publié chez J'ai Lu, j'ai trop voulu les comparer et je me suis cassé la figure. Parce que, vraiment, j'ai trouvé ces scènes interminables d'envoi d'sms entre tous les personnages horriblement énervantes et sans grand intérêt !
Pour terminer cet avis peu joyeux disons que malgré l'intrigue qui pouvait paraître du déjà-vu, je croyais vraiment que cette histoire pourrait être différente, de par les tranches de rire qu'elle promettait, notamment. Mais ça ne l'a pas fait pour moi. Il n'en reste que, vu les nombreux avis positifs que j'ai vu sur ce roman, il pourrait certainement vous plaire. N'hésitez pas à le lire pour vous faire votre propre avis, sait-on jamais !
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