Et je m'interroge : pourquoi être venu au pays de la nuit noire ? Pour publier un "voyage" de quinze mille signes ? Afin de livrer quelle information sur cette région de frappés qui ne soit pas déjà connue ?
S’affirmer en tant qu’individu, selon sa conscience, serait se mettre en dehors du peuple-monde.
La Corée du Nord serait un havre de liberté dans un monde envahi de chacals et de hyènes. Une flamme réconfortante dans l’obscurité.
L’alcool est un médicament, certes, mais pas encore au point. En voyage, il apaise l’irritation, gomme les aspérités, vous ajoute ce rien de tendresse dans l’âme et le regard – du moins au début. A la troisième bouteille d’un demi-litre de bière – à défaut d’une vodka russe –, la Corée du Nord s’estompe, mauvais songe, et tant pis si les migraines ou les maux d’estomac m’envahissent ensuite.
Confucianisme oblige, le fiston se substitua ce jour-là à son père mais sans le remplacer : il s’ajouta à sa geste en la prolongeant. Comme une addition.