Un thriller qui fait bien son travail. Cela ne révolutionne pas le genre mais on tourne les pages avec plaisir, pris par l'enquête.
Bon, je l'avoue, j'avais deviné le coupable, mais au bout d'un certain nombre de polars, un nombre certain, il y a maintenant plus de cas où je devine que de cas où je me fais avoir!
Mais parlons un peu de l'histoire. Un ex-strip-teaseuse ayant refait totalement sa vie est contactée par une vieille copine. Dix-sept ans avant, son amant avait disparu dans des circonstances fort louches et un autre homme vient de connaître le même destin. Et en revenant sur les lieux de son passé, voilà qu'elle déclenche bien plus qu'elle ne s'y attendait. Cela fonctionne bien, c'est très calibré, ça amuse, ça distrait. Pas un grand roman, mais un bon polar.
Commenter  J’apprécie         50
Le lieutenant Broome de la Criminelle d'Atlantic City voit ressurgir une enquête non élucidée, vieille de dix-sept ans ; un homme, bon citoyen, mari et père modèle, disparaît un soir sans laisser de trace. Mêmes lieux, même époque de l'année, une disparition similaire se produit et l'incite à croire que les deux affaires sont liées. Avec son ex-femme et coéquipière, il va chercher le "dénominateur commun" : un bar, des entraîneuses, des clients, de la violence, de la prostitution, beaucoup de solitude, des hommes qui oublient femmes et enfants pour assouvir leurs pulsions…
Broome va ainsi reprendre contact avec des personnages hantés par ce passé. Ils ont disparu eux aussi, chacun pour fuir leurs cauchemars, mais des évènements vont les faire revenir. Une mère de famille comblée par sa petite vie bourgeoise et un photographe talentueux qui a sombré dans l'alcoolisme sont des éléments essentiels aux dossiers.
Dix-sept ans… et beaucoup attendent un dénouement. Certains vont même chercher les explications avec des méthodes fort peu conventionnelles… Un couple, qu'on appelle Ken et Barbie, va semer des cadavres en extirpant des indices avec un fer à souder et un scalpel.
Très vite, Broome s'aperçoit que ces deux disparitions font écho à une vingtaine d'autres enquêtes non abouties. Et si c'était un serial killer qui sévissait ?
C'est février, la période du carnaval. Broome devra faire tomber les masques.
Depuis quelques livres, il est pour moi difficile de retrouver ce que j"aime chez Coben ; du suspens, de l'essoufflement, de la surprise… Si j'ai passé un moment agréable dans cette lecture, je n'en sors pas ébouriffée. Comme dans toutes les enquêtes que je lis, j'aime à suivre mes pistes en parallèle de celles écrites. Et si je trouve dès le début… je suis déçue. Que le lecteur est dur pour l'auteur qu'il apprécie ! Je peux reconnaître que le style est toujours limpide, que certains personnages sont séduisants, que… l'auteur est charmant… mais ça ne fait pas tout.
En quatrième de couverture, ils disent "Une formidable poussée d'adrénaline, un voyage en enfer mené tambour battant par le maître de vos nuits blanches. Oserez-vous fermer l'oeil cette nuit ?"… Oui ! non seulement j'ai fermé l'oeil mais l'autre aussi. Et j'ai bien dormi malgré les litres dispensés d'hémoglobine.
Commenter  J’apprécie         51
Policier agréable à lire pour les jours de fatigue. On n'apprendra rien lors de cette lecture, mais on passe un assez bon moment:
On ne se perd pas dans des intrigues trop complexes;
comme les victimes sont des méchants, l'auteur a introduit un couple bien inquiétant qui va chercher à tuer des gentils de l'histoire principale, afin que l'on ait tout de même un peu peur, faut bien, mais jamais trop, c'est bien dosé; il nous fait cadeau de quelques fausses pistes, mais pas trop longtemps tout de même, les farces au lecteur ne doivent jamais aller trop loin; bref, l'auteur maîtrise son métier, rien à dire.
Commenter  J’apprécie         40
Un Coben assez classique dans lequel on retrouve les ingrédients habituels de l'auteur. C'est plaisant à lire mais ça manque quand même un peu de substance. L'auteur peine quand même à se renouveler.
Commenter  J’apprécie         40
pas mal fait bien calibré, mais il y manque l'enchantement (shamantsvo disait nabokov), la marque des grands auteurs
Commenter  J’apprécie         40