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3,76

sur 684 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  

Depuis la parution en 2011 de Sous haute tension, nous étions sans nouvelles de Myron Bolitar, l'agent sportif et personnage le plus récurrent de la bibliographie d'Harlan Coben.
Enfin non, ça n'est pas tout à fait vrai puisqu'il a ensuite joué les rôles secondaires dans une trilogie davantage adressée aux adolescents. L'acteur principal était alors son neveu Mickey.
Après cinq romans indépendants, Myron fait donc son grand retour dans ce onzième volume, qui s'adresse avant tout aux nostalgiques.
Est-ce que ce sera le dernier ? En tout cas Harlan Coben va en profiter pour conclure quelques trames encore en suspens pour ses personnages.
Qu'il s'agisse de Myron ou de son richissime et psychopathe ami Windsor Horne Lockwood III. Win pour les intimes.
"Je n'ai pas de scrupules à régler leur compte à ceux que je considère comme des nuisibles."

Comme toujours avec les livres d'une série, celui-ci peut être lu indépendamment, pour autant j'ai la sensation que ce roman en particulier s'adresse aux fans avant tout.

A noter le rendu toujours aussi impeccable de la traduction de Roxane Azimi, attitrée aux romans de l'Américain depuis Ne le dis à personne. Même si au niveau du titre, l'original Home ( pour le fait de se sentir à la maison ), était plus parlant que ce Sans défense.
"Quel que soit le terme employé, tout cela pouvait se résumer en deux mots.
Chez soi."

Exceptionnellement, c'est Win qui va cette fois faire appel à son meilleur ami pour l'aider à résoudre une double disparition ayant eu lieu dix ans plus tôt.
Deux enfants de six ans avaient alors été enlevés par trois hommes cagoulés.
Et parmi ces enfants, le fils cadet de la cousine de Win : Rhys.

Notre dandy préféré va être alerté par un courriel anonyme de la présence des deux enfants à Londres. En se rendant sur place, il reconnaîtra Patrick, la seconde victime, désormais âgée de seize ans. Il semble attendre au lieu indiqué : Une ruelle particulièrement glauque. Mais il est seul. Quand trois malabars menaçants s'approcheront de lui, Win interviendra radicalement à l'aide de son coupe-chou et devra donc se faire discret.
L'adolescent s'est quant à lui enfui.

Avec l'aide de Myron, ils remonteront alors la piste d'un réseau de prostitution infantile et finiront par rendre Patrick à ses parents : Nancy et Hunter Moore.
Mais Rhys manque toujours à l'appel.
"Ton gamin sait ce qui est arrivé au mien. Il doit tout nous dire."
Patrick restera prostré et muet, traumatisé.
"Ils ne sont plus ce que vous les croyez être. Ni tels que leurs familles les ont gardé dans leur souvenir."
D'ailleurs, est-ce réellement Patrick ? Sa mère en est convaincue, mais tellement de détails semblent ne pas cadrer !
Alors Win et Myron, chacun de leur côté, vont à nouveau essayer de reconstituer ce qui s'est réellement passé dix ans plus tôt, et remonter le fil jusqu'à aujourd'hui.
"On connaît le début, répondit Win. Et on connaît la fin."
Il n'y a que de cette façon qu'ils auront une chance de retrouver Rhys pour le rendre à sa famille.

Ils ne seront pas les seuls à enquêter. le roman est bourré de clins d'oeil comme pour récompenser les lecteurs les plus fidèles. Et l'auteur a tenu a donner au moins un petit rôle à tous les personnages récurrents de sa série policière, sans que l'intrigue ne le légitime forcément.
Ainsi, l'agence sportive de Myron a beau ne plus exister, il fera tout de même appel à son ancienne associée Esperanza Diaz ainsi qu'à Big Cyndi, les deux ex-stars du catch féminin.
Pour approcher Patrick et essayer d'en savoir plus sur les dix dernières années écoulées, Myron demandera de l'aide à un autre adolescent de seize ans : son neveu Mickey. Qui ne viendra pas seul : Ema la gothique et Spoon l'intello seront eux aussi de la partie. Des personnages qui vous seront familiers si vous avez lu A découvert ou A toute épreuve. Sinon vous vous demanderez bien ce qu'ils viennent faire là.
Les parents de Myron feront également leur coutumière apparition.
Ainsi que sa fiancée Terese, avec laquelle il file désormais le parfait amour.
Ce qui s'avère à double tranchant. Parce que si le plaisir de retrouver tous ces personnages attachants est bel et bien là, rappeler leur histoire à chacun ( oui, on sait que Myron a vu son rêve de faire carrière dans le basket professionnel brisé en même temps que son genou ! ) et essayer de leur accorder à tous un moment plus personnel empiète forcément sur l'enquête.
Au final, nous avons deux tiers de suspense avec cette affaire de disparition à résoudre ... et un tiers de remplissage.

Enquête qui demeure par ailleurs fort intéressante. On se demande comment tous les éléments découverts par les uns et les autres au fur et à mesure vont bien pouvoir s'emboîter tant ils se contredisent parfois.
J'ai particulièrement apprécié également de pouvoir m'immiscer au sein de ces deux familles qui n'ont pas su ce qu'il était advenu de leur enfant.
"Ces dix dernières années, on a vécu au purgatoire."
Et qui aujourd'hui voient leurs relations se détériorer avec un nouvel équilibre de forces. Des parents surprotègent l'enfant enfin retrouvé alors que les autres souhaitent savoir à tout prix ce qu'il est advenu du leur.
"Une mère n'abandonne jamais son enfant. Je peux vivre avec la souffrance. Je ne peux pas vivre avec l'abandon."
Une intrigue qui tiendra finalement dans un mouchoir de poche, mais dont j'ai beaucoup apprécié le dénouement.

Quant au style, c'est du Coben à cent pour cent. Un cocktail d'humour, d'action et d'émotion. Enormément de dialogues vifs et percutants qui font souvent mouche.
Cette fois, quelques chapitres donnent la parole à Win et son rôle n'a jamais été aussi important que dans ce roman-ci. Et c'est le sourire aux lèvres qu'on apprécie son autodérision, toujours en total décalage avec la gravité de la situation.
Comme toujours, Coben aime affubler les vilains de surnoms ridicules et vous ferez ici connaissance de Gros Gandhi, de Chemise melon, ou encore de Collier de chien. Ca ne vole pas toujours très haut au niveau des réflexions métaphysiques ( "La vie n'est pas tout en noir et blanc." ) mais c'est une écriture toujours aussi plaisante et rythmée.

J'ai toujours préféré les one-shoot de l'Américain, et ce roman conforte mon impression. Autant je conseillerais Double Piège, l'une de ses dernières publications à paraître en octobre ( Sans défense est encore, comme chaque année, une exclusivité France Loisirs ), autant celui-ci me paraît davantage alimentaire. J'ai comme l'impression que quand Harlan Coben est moins inspiré ou accaparé par d'autres projets ( je pense aux séries The five, Juste un regard ou Une chance de trop ), il ressort Myron Bolitar pour pouvoir publier son livre annuel, le travail sur les personnages étant déjà effectué.

Sans défense n'en demeure pas moins un roman que j'ai dévoré avec énormément de plaisir, mais je ne peux pas le conseiller si vous n'êtes pas amateur de ses écrits habituellement, ou même si vous n'êtes pas familier de cet univers. D'autant plus que nous sommes ici dans un tome de conclusion ou du moins un volume où une page va être tournée pour certains de nos protagonistes.
En revanche, si vous adorez le duo de choc formé par Myron et Win ... N'hésitez pas.
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C'est son auteur lui-même qui l'avait annoncé en octobre dernier lorsque j'avais eu l'immense chance d'aller l'interviewer dans un hôtel parisien : en ce mois de mars 2018, est publié en France chez son fidèle éditeur Belfond, un an et demi déjà après sa publication aux USA et en Grande Bretagne "Sans défense", le premier livre avec Myron Bolitar depuis six ans puis "Don't let go".

Myron Bolitar , c'est cet ancien champion universitaire de basketball reconverti en agent sportif qu'on trouve présent entre 1995 et 2011 par Harlan Coben a donné vie à au travers d'une dizaine de romans.

Après des études de droit à Harvard, ce véritable touche-à-tout aurait pu devenir avocat à New York mais a finalement rejoint le FBI avec son ami, le richissime Windsor Horne Lockwood.

Personnage athlétique, véritable coeur brisé en amour et toujours très proche de ses parents, il est confronté aux personnalités les plus sombres de son milieu professionnel.

Ces dernières années, le romancier américain avait laissé son personnage au repos, relégué à un second rôle dans une trilogie consacrée à son neveu, Mickey Bolitar, une saga assurément plus axée pour les adolescents

Bref on ressent un vrai plaisir de retrouver Myron Bolitar après une si longue absence Myron ainsi que son associé dandy et psychopathe Win.

Dans ce 11ème tome de la saga de Myron, nos deux acolytes sont soumis à une enquête particulièrement ardue : deux garçons issus de riches familles ont été kidnappés dix ans auparavant. Après avoir exigé une rançon, les ravisseurs n'ont plus donné signe de vie.

Désormais, les espoirs de les retrouver sains et saufs sont minces. Sauf qu'un jour, Win, le cousin de la mère de Rhys, reçoit un mail anonyme lui indiquant que Patrick et Rhys, désormais âgés de seize ans, se trouvent à Londres. Convaincu de l'authenticité de l'information, Win se rend sur place. Il ne tarde pas à trouver la trace de Patrick mais ce dernier lui échappe. Il décide donc de faire appel à son meilleur ami et associé, Myron Bolitar, pour l'aider dans cette enquête. Où était-Patrick durant ces dix années? Comment va-t-il été kidnappé? Et surtout, qu'est devenu son ami disparu en même temps que lui?

On voit alors que ce nouveau roman s'inscrit dans la continuité de la trilogie consacrée à Mickey Bolitar, puisque Harlan Coben préserve le thème de l'adolescence en fil rouge avec notamment la découverte d' une filiale de prostitution infantile, tout en y réintégrant ses personnages phares toujours un peu border line avec un vrai plaisir coupable.

Au départ de l'intrigue, Myron semble assagi et enfin remis de ses problèmes sentimentaux, Il a définitivement tiré un trait sur sa carrière de basketteur professionnel avortée suite à une blessure au genou. Il est plus serein, calme, réfléchi. Ou tout simplement heureux. Il a trouvé le bon équilibre à sa vie mais ses retrouvailles plus ou moins contraintes avec Win Lockwood vont lui rappeler ses bons et moins bons souvenirs.

En effet, Win de son coté, est resté parfaitement fidèle à lui-même : , détaché, solitaire, un peu psychopathe sur les bords, indifférents . Et grosse nouveauté de la série, certains chapitres sont racontés du point de vue de Win lui-même ce qui nous permet de mieux cerner le personnage!

Outre Myron et Win, "sans défense" offre une galerie de nouveaux personnages somme toute assez originaux : Espéranza ou encore Big Cindy.

Désinvolture, humour décalé et parfois un peu foireux, bourre pif sens de l'à-propos, réparties cinglantes tous les ingrédients qu'on attendait depuis 6 ans…sont au rendez-vous..

L'intrigue et les rebondissements ne sont certes pas toujours très crédibles mais le dénouement est surprenant et surtout, l' on voit que le maitre de nos nuit blanches a toujours autant d'inspiration et n'a pas fini de trousser dans les années à venir des histoires rocambolesques autour de Myron et sa clique !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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J'ai lu mon premier Harlan Coben, que je connaissais de nom seulement, avec ce titre paru l'été dernier.
J'ai bien aimé le duo de détectives privés et amis : Win Lockwood et Simon Bolitar , même si ce duo par certains aspects ressemblent à d'autres personnages de polars.
Dans ce roman il est question d'enfants kidnappés depuis déjà dix ans, sont-ils toujours en vie ?
L'enquête est menée tambour battant par ce duo de choc et aussi avec un brin d'humour, indispensable !
Je vais donc continuer la découverte en lisant d'autres titres de cet auteur.
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Lire du Harlan Coben, c'est lire une valeur sûre, c'est savoir d'avance que l'on va passer un très bon moment de lecture, surprenant, rythmé, enivrant. Dans Sans défense, nous retrouvons le célèbre détective Myron Bolitar, accompagné de son acolyte de toujours, son meilleur ami, Win. Les deux hommes se lancent à la poursuite de Patrick et Rhys, deux jeunes garçons disparus à l'âge de six ans, qui refont surface dix ans plus tard. L'enquête est relancée suite à un mystérieux message reçu par Win, situant l'un des garçons dans un quartier malfamé de Londres.

La course poursuite est lancée, le rythme est intense. le suspense est à son comble : les questions s'enchaînent les unes après les autres : que sont devenus les garçons pendant dix ans ? Pourquoi réaparaissent-ils seulement maintenant ? Qui a écrit le message anonyme ? Harlan Coben ne distille que peu d'indices pour nous permettre de percer le mystère de ces disparitions. Il faut attendre le dénouement pour réellement voir s'éclaircir toutes les zones d'ombre de l'histoire. Une fin d'ailleurs rondement menée, que l'on n'attend pas, qui vient bousculer toutes nos certitudes et nous laisse surpris, mais satisfait par cette lecture.

J'ai passé un bon moment de lecture, distrayant comme chacun des romans de l'auteur, mais qui, au-delà de ça, n'apporte rien de pérenne. L'histoire est vite lue, mais vite oubliée !

Deux garçons de six ans disparaissent. Dix ans après, l'enquête est réouverte. Un polar agréable, qui se lit vite et nous fait passer un bon moment. Efficace !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Un adolescent est retrouvé à Londres dix ans après avoir été kidnappé aux États-Unis . Un autre enfant à l'époque avait été enlevé en même temps alors qu'ils étaient gardés par une jeune file au pair.
Dix ans plus tard, à Londres, Win, l'oncle de Rhys, croit reconnaître l'un des deux garçons. Il appelle en renfort son meilleur ami, le détective Myron Bolitar. Ils retrouvent Patrick mais Rhys reste introuvable.
Je n'ai pas été emballée par l'histoire et l'intrigue.
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Dix ans après la disparition de deux petits garçons, Win reçoit un tuyau: l'un d'eux aurait été vu à Londres dans un quartier mal famé. Aussitôt, Win fait appel à son ami Myron Bolitar pour l'aider à remonter la piste.

J'avais déjà lu deux ou trois tomes de cette série il y a longtemps, mais j'avoue que je ne gardais quasi aucun souvenir du contexte, si ce n'est que le héros était à la fois agent sportif et détective privé. Beaucoup de références sont faites à ce qui s'est produit dans le passé de Myron et Win, à leur relation et à leurs compétences, mais sans que ça soit réellement explicité. S'agissant d'un tome 11, j'étais complètement paumée quand ces références était faites, l'auteur estimant visiblement que ses lecteur-ice-s savent de quoi il est question et n'ont pas besoin de rappels plus précis. Donc si vous n'avez jamais lu de tomes de cette série, ça peut être un frein à la compréhension de certains éléments.

Malgré ce point négatif, je me suis accrochée (je n'allais pas acheter les dix tomes précédents pour lire un livre trouvé en boîte à livres) et je dois dire que cette lecture a été assez prenante sur le moment. Même si beaucoup d'aspects de l'intrigue semblaient peu crédibles, je l'ai dévoré en un après-midi, c'était vraiment un page-turner.

Ceci dit, j'avais deviné pas mal de choses avant d'arriver à la fin et en refermant le roman je me suis rendu compte qu'il ne m'en resterait pas grand chose. Après quelques jours, ça s'est confirmé et, alors que j'écris ce billet près de deux mois après ma lecture, j'avais carrément oublié l'existence de ce livre.

Finalement, on est dans le thriller bourré d'action et de twists peu crédibles, à la façon d'un film pop-corn qu'on apprécie sur le moment, mais qu'on oublie très vite. du coup, pour moi c'est une lecture dispensable, même si je l'ai dévorée, à moins d'être fan de la série.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Un Coben pur jus, avec Bolitar en prime.
Disparition d'un enfant retrouvé dix ans plus tard, enquête sans policiers, secrets de famille qui ressurgissent. Les ingrédients prennent pour faire cette sauce basique mais efficace, bien dosée en suspense, en bons sentiments, en revirements de situations.
Court mais suffisant.
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"Une mère n'abandonne jamais son enfant. Je peux vivre avec la souffrance. Je ne peux pas vivre avec l'abandon. "

A Londres, Win est sur la trace de deux enfants kidnappés il y a 10 ans alors qu'ils jouaient ensemble chez l'un deux. Il fait appel à son ami de toujours Myron Bolitar afin de l'aider à les retrouver. Ils arrivent à retrouver Patrick, mais Rhys, fils de la cousine de Win, reste introuvable. Ils vont mener leur enquête et remonter le temps et les vieilles pistes.

Trop contente de retrouver Myron et son pote psychopathe Win, un de mes personnage chouchou, je me suis jetée sur ce livre. Je me faisais une joie de retrouver les deux comparses et toute la bande, un peu comme on retrouve de vieux copains perdus de vue.

Mais très vite on se rend compte que Win mis à part, les autres ont plutôt des rôles de figurants. Une petite apparition ça et là, comme si l'auteur s'était senti obligé de les inclure et de leur donner un petit rôle. Pour nous faire leurs adieux ? Peut-être.

Win par contre est plus présent que d'habitude, pour mon plus grand bonheur, et s'adresse à nous à la première personne. Il nous fait des confidences, toujours avec ses manières de beau gosse aristo et son humour décalé. J'adore !

Myron, égal à lui-même, même humour, même dérision. Peut-être un peu plus effacé. On revient sans cesse sur son passé de joueur de basket, bref on apprend rien de nouveau.

L'intrigue tient la route mais ça manque de rythme. J'ai trouvé ça un peu mou, Il y a de l'action au début et puis ça s'essouffle. Cependant je ne m'attendais pas à ce dénouement, une bonne surprise donc.

J'ai eu l'impression que l'auteur veut tourner la page sur cette série et nous a offert ce roman pour que toute l'équipe puisse tirer sa révérence et finir quelques histoires restées en suspens. Affaire à suivre.

Malgré tout ça a été une bonne lecture, mais plus par nostalgie je pense. Si pour moi ce n'est clairement pas le meilleur de la série, je le conseillerai surtout aux fans de ce duo de choc.
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Je n'avais pas lu d'aventures de Myron Bolitar depuis Peur noire (et encore, je l'avais lu en VO, c'est dire si cette lecture est ancienne). Je retrouve aujourd'hui Myron dans ce qui semble être sa dernière aventure : son neveu Mickey a dors et déjà pris le relais. Là, par contre, je ne peux rien dire : je n'ai lu aucune de ses aventures.
Oui, je suis déçue. de Myron, je préférais les toutes premières aventures jusqu'à ce que les intrigues basculent dans le grand n'importe quoi et que je décroche. Là, j'ai l'impression que ce livre a été écrit pour les fans de la série, ceux qui se languissaient de savoir ce qu'était devenu leur héros – et ce qu'était devenu Win, mon personnage préféré. Alors oui, je n'aime pas trop la façon dont certains personnages ont évolué, ou plutôt ont régressé. J'ai l'impression qu'il a fallu, presque en catastrophe, décider de leur devenir. Ils sont là, fidèles au poste, et n'apportent pas grand chose à l'intrigue à mes yeux : j'aurai préféré rester concentrer sur Win, j'ai beaucoup aimé les chapitres dont il était le narrateur. Mais il fallait bien satisfaire tout le monde, et parfois, meubler, comme lorsque le passé de Myron est rappelé avec forces détails – ceux qui suivent la série depuis le début les connaissaient déjà.
Du coup, le récit policier passe au second plan. Après tout, nous avons presque à faire avec un cold case : les deux enfants ont disparu depuis dix ans et les enquêteurs officiels ont cruellement manqué d'efficacité. La réapparition de l'un des deux est un ressort très utilisé dans les romans policiers contemporains. L'intrigue reste presque classique pour un pays comme les Etats-Unis, et ne pourrait pas avoir lieu ailleurs. Non qu'il n'y ait des disparitions d'enfants dans d'autres pays ou sur d'autres continents – d'ailleurs, le roman nous entraîne en Europe, comme souvent chez Harlan Coben, mais la manière dont l'enlèvement et ses conséquences sont traités sont typiquement américains. le roman reste efficace, cependant, j'ai tourné les pages rapidement, tout en notant des choses pas vraiment cohérents, pas vraiment possibles, comme dans ces séries américaines que l'on regarde et qui ne doivent leur efficacité qu'au fait qu'on ne s'attarde pas trop sur la construction de leurs intrigues.
L'épilogue laisse à penser que l'on s'arrêtera là, qu'il n'y aura pas d'autres aventures, puisque tout est bien qui finit presque bien. Je ne dirai pas « dommage », je dirai que je relirai peut-être les trois premières enquêtes de Myron Bolitar.
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Myron Bolitar file le parfait amour avec Terese, un soir ils sont interrompus par un appel de Win, le meilleur ami de Myron qui n'avait plus donné signe de vie depuis un an et qui a besoin de lui en urgence à Londres.
Nous suivons donc Win et Myron dans une enquête pour retrouver deux enfants disparus depuis dis ans: Rhys et Patrick.
Win ayant reçu un message un. an plus tôt lui indiquant où trouver Patrick, il n'hésite pas à tout quitter pour le retrouver.

Dans ce roman, c'est Win qui fait appel à Myron, ce qui n'arrive jamais, pour résoudre cette affaire.
Nous avons donc également le point de vue de Win dans certains chapitres.

Une lecture bien sympathique encore une fois, malgré quelques longueurs, mais toujours autant de rebondissements et ce double twist final que je n'ai mais alors absolument pas vu venir.

Bien que le livre fasse partie d'une série, il peut être lu indépendamment des autres, même si j'ai parfois l'impression d'avoir loupé un épisode
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