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4,22

sur 184 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Grâce à des chapitres courts et un style assez factuel, ce roman se lit très facilement et pourtant, il traite d'un sujet grâve qui est celui des sans-abris.

Philippe, après avoir été mis à la porte par sa femme, démissionne de son travail par manque de reconnaissance et se retrouve à la rue sans un sou.
Il est alors confronté aux rudes conditions de survie des sans-abris.
Les gestes, même les plus anodins, de la vie quotidienne deviennent un problème.
Trouver à manger, à boire ou un lieu pour se soulager, se laver relève du parcours du combattant.
Sans compter la difficulté de trouver un endroit pour dormir qui ne soit déjà occupé et farouchement défendu.
Tenir bon moralement face à l'indifférence ou au mépris demande du courage et une volonté tenace.
Il fait la pénible expérience des foyers d'accueil souvent bondés, sâles, fréquentés par des SDF alcooliques pour la plupart.
Heureusement, dans la rue il y a aussi de belles personnes, compatissantes et généreuses qui permettent de souffler un peu.
Et puis, il y a Baudelaire, ce chien paumé qui s'attache à Philippe jusqu'à lui sauver la vie.

Cette incursion dans le monde des sans-abris m'a bouleversée... bien plus que l'histoire en elle-même.
Il est révoltant que les personnes précarisées soient obligées, pour espérer survivre, de côtoyer le luxe et de se contenter, tels des chiens, de ce que la société de consommation jette derrière elle sans même avoir la décence de le leur proposer décemment.
Heureusement, il y a aussi des gens qui mettent tout en oeuvre pour leur venir en aide en créant des hébergements d'urgence et de réinsertion sociale, tels le Fleuron St Jean à Paris.
Le grand intérêt de ce livre est d'ailleurs de dresser la liste non exhaustive des associations françaises.
J'aime à croire que de beaux projets comme celui-là existent également en Belgique...

Il n'y a pas de petits gestes, un élan est toujours grand....
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Chronique d'un enfer annoncé pourrait être le titre de ce roman. Divorcé, au bord de la rupture professionnelle, Philippe finit par perdre pied et claque la porte de son boulot. Mais en démissionnant, il perd ses droits au chômage. Sans logement, sans emploi c'est la spirale et la dégringolade. Il se retrouve à la rue et connait la déchéance : mendicité, squat, mensonge… Difficile de garder un peu de dignité. Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel qu'importe (Baudelaire).
Cela fait peur, tant on se dit que cela pourrait arriver à n'importe qui. Et puis arrive un chien, qui change la vie de vagabondage de Philippe.

Grâce à des chapitres courts, le rythme du récit est fluide comme l'écriture de l'auteur et nous entraine au fil des pages sans que l'on s'en rende compte. On entre rapidement en empathie avec Philippe, le trouvant attachant et sympathique. Et l'arrivée du chien ne fait que renforcer ces sentiments. Philippe fait alors de belles rencontres et remonte lentement la pente.

Pourtant, je n'ai été que moyennement séduite par le roman. Les faits s'enchainent avec trop de facilité, de prévisibilité. On referme le livre, satisfait de la fin heureuse et romanesque mais avec le sentiment que ce n'est qu'une fiction, assez éloignée de la réalité. Je me suis cependant laissé prendre au piège et l'optimisme final m'a plu malgré tout car il nous fait croire en la bonté humaine.

Un court récit plein de tendresse.
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Errance dans les rues de Paris au côté de Philippe qui découvre la vie brutale et désespérante des sans domicile fixe. L'auteur analyse finement les conditions de la déchéance sociale et notamment sa rapidité. Un bémol concernant le retour en grâce, un peu trop pétri de bons sentiments à mon goût.
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Une belle histoire , mais un peu trop de longueurs et de répétition à mon goût...
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Bon moment de lecture avec ce roman plein d'humanité, même s'il y est question d'un chien !!
Une plongée dans le monde des sans-abri qui devrait faire porter à tous les lecteurs un regard bienveillant sur eux,
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un plaidoyer romancé, assez efficace je l'espère, vu le nombre de lecteurs, pour les oeuvres caritatives qui se vouent à l'hébergement et la remise en état des SDF
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La descente aux enfers d'un homme. de la vie de famille à la rue. Petit roman vite lu mais pas désagréable.
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Une séparation difficile, l'impossibilité de voir sa fille, le perte de son emploi, Philippe descend inexorablement vers l'isolement et le rejet de la société. Il se retrouve à la rue, au plus profond de la misère sociale. Il a tout perdu, est seul, confronté à la fuite des regards, à la violence de la vie des marginaux, des centres d'hébergement, à l'errance, au froid, jusqu'à sa rencontre avec Baudelaire et quelques bonnes âmes qui vont l'aider à remonter la pente. Avec " un hiver avec Baudelaire ", Harold Cobert nous entraîne dans la dure réalité des SDF. Son écriture est efficace, simple, avec quelques touches de poésie. Si certains personnages sont un peu caricaturaux, le lecteur est malgré tout pris par l'histoire de Philippe qui tourne un peu au mélodrame pour tirer la larme à l'oeil des amis des animaux. Malgré un sujet difficile, le livre se lit d'une traite, on a envie que la situation du personnage s'améliore, même si on devine assez rapidement que ce sera le cas.
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Philippe, fraîchement divorcé, doit quitter le domicile conjugual. Il n'a pas trouvé de logement, son CDD se termine bientôt... Il vit à l'hôtel puis, après avoir démissionné, se retrouve à la rue. Commence la spirale infernale : pas de travail, pas de logement et pas de logement... pas de travail. Et les "amis" dans les situations de galère se font rares...
C'est avec l'arrivée de Baudelaire (personnage à quatre pattes) dans sa vie qu'il va commencer à sortir la tête de l'eau.
Ce roman très poétique nous rapproche du quotidien des SDF, ceux que l'on croise sans voir. Il nous montre que la descente aux enfers, très rapide, peut arriver à beaucoup d'entre nous (contrats de travail précaires, aucune aide de l'extérieur, pas de famille...).
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