Grâce à des chapitres courts et un style assez factuel, ce roman se lit très facilement et pourtant, il traite d'un sujet grâve qui est celui des sans-abris.
Philippe, après avoir été mis à la porte par sa femme, démissionne de son travail par manque de reconnaissance et se retrouve à la rue sans un sou.
Il est alors confronté aux rudes conditions de survie des sans-abris.
Les gestes, même les plus anodins, de la vie quotidienne deviennent un problème.
Trouver à manger, à boire ou un lieu pour se soulager, se laver relève du parcours du combattant.
Sans compter la difficulté de trouver un endroit pour dormir qui ne soit déjà occupé et farouchement défendu.
Tenir bon moralement face à l'indifférence ou au mépris demande du courage et une volonté tenace.
Il fait la pénible expérience des foyers d'accueil souvent bondés, sâles, fréquentés par des SDF alcooliques pour la plupart.
Heureusement, dans la rue il y a aussi de belles personnes, compatissantes et généreuses qui permettent de souffler un peu.
Et puis, il y a Baudelaire, ce chien paumé qui s'attache à Philippe jusqu'à lui sauver la vie.
Cette incursion dans le monde des sans-abris m'a bouleversée... bien plus que l'histoire en elle-même.
Il est révoltant que les personnes précarisées soient obligées, pour espérer survivre, de côtoyer le luxe et de se contenter, tels des chiens, de ce que la société de consommation jette derrière elle sans même avoir la décence de le leur proposer décemment.
Heureusement, il y a aussi des gens qui mettent tout en oeuvre pour leur venir en aide en créant des hébergements d'urgence et de réinsertion sociale, tels le Fleuron St Jean à Paris.
Le grand intérêt de ce livre est d'ailleurs de dresser la liste non exhaustive des associations françaises.
J'aime à croire que de beaux projets comme celui-là existent également en Belgique...
Il n'y a pas de petits gestes, un élan est toujours grand....
Commenter  J’apprécie         335
Errance dans les rues de Paris au côté de Philippe qui découvre la vie brutale et désespérante des sans domicile fixe. L'auteur analyse finement les conditions de la déchéance sociale et notamment sa rapidité. Un bémol concernant le retour en grâce, un peu trop pétri de bons sentiments à mon goût.
Commenter  J’apprécie         40
Une belle histoire , mais un peu trop de longueurs et de répétition à mon goût...
Commenter  J’apprécie         30
Bon moment de lecture avec ce roman plein d'humanité, même s'il y est question d'un chien !!
Une plongée dans le monde des sans-abri qui devrait faire porter à tous les lecteurs un regard bienveillant sur eux,
Commenter  J’apprécie         20
un plaidoyer romancé, assez efficace je l'espère, vu le nombre de lecteurs, pour les oeuvres caritatives qui se vouent à l'hébergement et la remise en état des SDF
Commenter  J’apprécie         20
La descente aux enfers d'un homme. de la vie de famille à la rue. Petit roman vite lu mais pas désagréable.
Commenter  J’apprécie         20