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3,79

sur 188 notes
Mieux que "1974" que j'avais pourtant adoré, l'auteur a le talent de réussir à me faire sourire grâce à ses dialogues et personnages pour me foutre les chocottes la ligne suivante.

J'ai souvent dans les romans ou même les films d'horreurs, la déception de voir les personnages avoir des réactions/actions improbables où je me dis "Mais qui ferait ça ? 🙄", mais dans "la tour de sélénite" je n'ai pas eu une seule fois cette impression, je pense que j'aurais fait tout pareil ( même si avec le recul, je me dit que ça se serait sûrement mal fini pour moi 🤣). J'aime ces personnages auxquels on peut sans problèmes s'identifier.

Un méga coup de coeur
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Ce premier roman montre tout le talent de l'auteur que l'on retrouvera avec plaisir dans 1974 ou Parasite.

Ici le style est direct, sans fioriture: l'intrigue est lancée sans attendre, les personnages sont posés et de suite envoyés dans l'horreur.

C'est une histoire d'horreur où on peut parfois "entendre les dés" d'un maître du jeu tant l'inspiration de l'appel de Cthulhu est présente et transpire dans les choix de l'auteur.

Une lecture agréable, directe, qui ne vous lâche pas et vous achève avec un ultime... Mais ça faudra lire le livre pour prendre cet "uppercut" ^^

Une lecture que je recommande et un auteur à suivre!
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C'est à l'occasion de la soirée d'inauguration de Livre Paris cette année que j'ai découvert l'auteur Arnaud Codeville. Il m'a présenté son univers en mentionnant ses inspirations littéraires : King à ses début et Graham Masterton, le maître de l'horreur. Je ne connais pas ce dernier mais j'adore King à l'époque de Carrie et c'est donc tout naturellement que je me suis procuré La tour de Sélénite, le premier roman d'Arnaud.

Je suis frileuse sur le fantastique mais ici, il s'intègre plutôt bien à notre réalité. Même si ça parle de fantômes et de phare hanté ! Malgré quelques maladresses de premier roman, le tout est très prometteur pour la suite ! le récit est bien construit, la tension monte crescendo et l'angoisse arrive petit à petit jusqu'à une fin haletante au suspense insoutenable !

Nous suivons Adel Blanchard, fraîchement séparé, pas encore divorcé. Sa future ex-femme lui fait des misères et l'empêche de voir ses enfants. Il a décidé de refaire sa vie à Lille où il a accepté un poste de professeur de lettres. Vite intégré à l'équipe enseignante, il va suivre de loin le projet de deux collègues : l'école a acheté un vieux phare vers Nantes et ils ont le projet de le retaper ! La première équipe part en direction du phare mais ne donne plus jamais de nouvelles. Accompagné d'autre collègue, Adel décide de partir à leur recherche. Et là, c'est le drame !

Si vous aussi vous aimez Stephen King, les romans fantastiques et les frissons, foncez ! 1974, son second roman, est déjà dans ma wishlist !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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Pour mon premier livre d'Arnaud Codeville, je me suis régalé.
L'histoire nous tiens en haleine du début jusqu'à la dernière page. Les pages se tourne et se retourne à une grande vitesse tellement nous somme pris dans l'aventure, avec des bonnes parties de frisson et des rebondissements.
Bref, c'est un livre que je recommande vivement, même si certain critique les fautes, ce n'est pas le principal. On comprend très bien le livre, c'est cela le plus important.
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Il est parfois des livres sur lesquels on se jette, car l'on en a entendu que du bien, ou bien que l'on connaît et apprécie l'auteur, ou bien parce que le résumé vous donne envie, ou parce que la couverture vous hypnotise... Puis il y a des livres que vous vous décidez à lire sans une raison précise.

C'est un peu le cas de « La tour de Sélénite » de Arnaud Codeville. Je n'avais jamais entendu parler de l'auteur, donc jamais lu un livre de lui, n'avais pas entendu parler de ses deux livres, « La tour de Sélénite » et « 1974 », et le résumé ne me disait pas grand-chose. Seuls la couverture, assez belle, et le fait que le personnage principal était un écrivain en perdition, m'ont poussé à découvrir ce roman. Pourtant, ce second argument est bien souvent celui que j'avance pour ne pas lire ou voir un film dont le personnage principal est un écrivain en perdition. Mais, là...

Bref, je me suis donc laissé tenter et, si je m'étais plus renseigné sur l'histoire, une chose est sûre, c'est que je me serais retenu. Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne lis que des romans policiers et que celui-ci n'en est pas un.

Malgré tout, je l'ai lu en entier. Les raisons en sont simples, un roman assez court, et une première moitié qui laisse penser à une intrigue policière. Quand le genre se révèle enfin, du fantastique mâtiné d'horreur, il est trop tard, on est pris dans l'histoire et l'on a envie d'en découvrir le dénouement, en espérant, pour ma part, et naïvement, que l'aspect « fantastique » trouvera des origines « rationnelles », ce qui n'a pas été le cas.
Écrit à la première personne, le roman nous conte les mésaventures d'Adel Blanchard, un écrivain déchu qui, suite à des soucis d'argent, est obligé de renouer avec son premier métier, professeur de Lettres. À Lille, à l'Université, il fait la connaissance de trois professeurs, un anglais, une jeune femme et un vieil alcoolique avec lesquels il va former une bande d'amis. La jeune femme et l'alcoolique vont monter un dossier auprès du recteur afin que l'Université achète un vieux phare, sur la côte, pour le réhabiliter avec des étudiants. Mais, Adel ne peut participer à cette escapade, car, pour la première fois depuis sa séparation avec sa femme, il peut partager ses vacances avec ses enfants.

À son retour de vacances, pressé de retrouver la jeune femme pour laquelle il éprouve des sentiments, il apprend que celle-ci et son compagnon n'ont pas donné de nouvelles depuis leur départ. Pire, la gendarmerie qui s'est chargée de l'affaire n'a trouvé aucune trace de ceux-ci.

Adel décide alors de partir à la recherche de la femme qu'il aime et il sera épaulé par l'anglais et un prof de sport détestable.

C'est donc réellement une intrigue policière qui semble se mettre en place alors et le lecteur suit sans déplaisir cette « enquête ».

Puis, au beau milieu de l'histoire, l'ambiance se glace et l'auteur se lâche de plus en plus. Des bruits dans un lieu isolé, des courants d'air froids, des lieux inhospitaliers, des apparitions... puis les évènements s'enchaînent et se déchaînent. On est alors happé par l'atmosphère horrifique et l'on a envie d'en savoir plus, de savoir ce qui est arrivé à la première équipée...

Je n'en dirais pas plus pour ne pas déflorer l'histoire, mais il faut savoir qu'il est décommandé, à partir de la moitié de l'ouvrage, de le lire la nuit, au risque de faire des cauchemars si l'on est un peu sensible.

Seul petit bémol, la fin pas très crédible, si tant est que l'on puisse parler de « crédible » pour le reste de l'histoire.

Au final, une lecture pas si désagréable que cela pour un genre et un style auquel je ne me serais pas confronté volontairement.
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Livre d'un jeune auteur nordiste, je l'ai trouvé au Furet du nord de Lille. Et je ne suis pas déçu de l'avoir acheté sur un coup de tête !

Pour un premier roman, l'histoire est bien construite et on s'attache très vite aux personnages. On ressent les inspirations de l'auteur : Stephen king. Il y a quelque chose du maître là dedans !
J'ai hâte de lire son nouveau roman, en espérant qu'il soit aussi bien que celui-ci.

Je le conseil grandement !
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Un roman aussi brillant que flippant : "La Tour de Sélénite", d'Arnaud Codeville, disponible sur Amazon.

Le pitch : 1981. Ayant connu un immense succès avant la dégringolade, Adel Blanchard est un écrivain en difficulté. Fauché et en pleine procédure de divorce avec Rose, sa future ex-femme qui l'empêche de voir ses jumeaux, Adel se voit contraint d'accepter un poste de professeur de Lettres à la Faculté de Lille. Alors que la pauvre homme en pleine dépression intègre son petit logement de fonction, il s'apprête à commettre l'irréparable lorsque sa voisine et nouvelle collègue Laure frappe à sa porte et l'en empêche sans le savoir. Il éprouve rapidement des sentiments pour cette belle jeune femme qui l'intègre rapidement à son petit cercle de collègues et amis, ce qui lui redonne goût à la vie.
A l'occasion d'une soirée,  Laure expose à ses amis un projet qu'elle veut soumettre au Doyen de la Faculté à la rentrée : Celui de racheter un vieux phare abandonné à Saint-Claude, sur la côte Atlantique, afin d'y amener des élèves pour le restaurer et y étudier la faune locale. Elle monte alors ce projet avec Maxime, un autre professeur particulièrement emballé par l'idée et, contre toute attente, celui-ci est validé.
Une première expédition est alors organisée aux vacances de la Toussaint, et c'est accompagné de deux élèves que Laure et Maxime prennent la route de Saint-Claude... Sauf qu'ils ne vont plus donner de nouvelles...

Je préfère m'arrêter là pour l'histoire, afin d'éviter tout spoiler ! C'est hier soir que, en quête de ma prochaine lecture, je jetais mon dévolu sur ce roman... Un roman pourtant classé terreur/fantastique pour une lecture tard dans la soirée? Allons! Il en faut bien plus pour m'impressionner, voyons... Sotte naïve que je suis...!

Car voilà bien longtemps que je n'avais pas frissonné à la lecture d'un roman, rejoignant là le cercle très fermé de mes chouchous du genre, Stephen King et H.P. Lovecraft ! Mettant tranquillement en place un décor a priori anodin et inoffensif, l'auteur parvient à installer avec finesse une atmosphère légèrement inquiétante pour devenir carrément angoissante alors qu'approche le dénouement. La tension monte crescendo tout au long de ce récit brillamment construit, prenant au piège le pauvre lecteur qui, conquis mais atterré, littéralement happé par cette effroyable intrigue rondement menée, ne peut s'empêcher de tourner frénétiquement les pages, ne pouvant lâcher ce roman avant d'en connaître la fin qui, d'ailleurs, le laissera complètement effaré. 
Particulièrement fluide et sensible, la plume de l'auteur permet au lecteur (pauvre de lui!) de vivre l'histoire plus que de la lire, provoquant chez lui peur et sueurs froides, effroi et chair de poule, pour de mémorables sensations fortes aux côtés de nos personnages richement étoffés, et un moment de lecture d'une rare intensité !

Bref, un roman délicieusement terrifiant ! Je vous invite sans délai à rejoindre vous aussi le phare de Saint Claude... Faites attention à vous, quand même...
Lien : http://deslivresetmoi7.blogs..
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Adel,ecrivain, apres un divorce houleux et des déboires financiers, retrouve une raison de vivre grace a un projet de rénovation d un phare en loire atlantique.
Ensuite ,l auteur nous plonge dans un recit entre king et lovecraft.
Arnaud Codevile,auteur aotu édité, devrait bientôt trouver le chemin du grand public apres ce premier roman qui va vous plonger jusqu au trefond de l horreur.
Une belle réussite, pour ceux qui n ont pas froid aux yeux.Sublime.
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L'acquisition de la Tour de Sélénite d'Arnaud Codeville remonte à ma première visite de la Foire du Livre de Bruxelles en 2019. Avec sa couverture verte grunge sur laquelle se détache un phare bien mystérieux, je me suis arrêtée à sa table. Il aura fallu un certain temps avant de le sortir de ma pal. D'ailleurs, je n'ai toujours pas lu l'entièreté de la moisson de cette FLB. En 2022, j'avais exploré le genre de l'horreur pour comprendre quels éléments fonctionnaient ou non sur moi et dans l'objectif avorté d'écrire une nouvelle pour un AT. J'aurais pu ramer jusqu'à cet éperon rocheux, mais il est demeuré dans l'ombre des vagues.

Ce roman d'horreur fantastique commence par une longue introduction durant laquelle quelques petites choses flippantes se déroulent en présence de notre romancier paumé. Cependant, cela reste tellement en marge de l'histoire que la tension a mis du temps à monter. En effet, l'auteur s'attelle plus à créer un lien entre Adel, Laure, Maxime et Paul que de nous attirer directement dans le panier à crabe. Je peux comprendre l'intérêt pour convaincre le lecteur de la volonté de l'écrivain d'enquêter. Toutefois, ces liens n'ayant pas d'autres impacts sur la suite de l'histoire une fois le phare atteint, j'aurai préféré en venir plus vite au fait. Si j'ai pris un peu de plaisir dans la seconde partie, les scènes horrifiques m'ont laissée de marbre. On se trouve devant des ambiances et des décors basiques qui devraient convenir aux amateurs du genre.

La plume d'Arnaud Codeville n'a pas réussi à me submerger et à m'entraîner dans une spirale infernale vers les abîmes aquatiques. La structure du roman et les tropes sont bien exploités. Ça fait son job en matière d'horreur. Je ne peux pas contester la logique et la cohérence du récit. C'est juste que je n'ai pas accroché.

En bref, La tour de Sélénite expose une histoire horrifique comme il y en a bien d'autres utilisant un phare. le roman dresse la tempête avec douceur avant de précipiter le lecteur au coeur du typhon. Les bases du genre sont présentes, mais je n'ai été harponnée ni par les personnages ni par l'ambiance humide et glaciale propre à l'endroit où se déroule l'intrigue.
Lien : https://uneloupiotedanslanui..
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Adel écrivain , vit difficilement son divorce et trouve une place d'enseignant .
Il va se faire des amis , dont Laure et pour tout les deux c'est le coup de foudre ...
Celle - ci à l'idée avec l'académie de racheter un vieux phare à l'abandon et part donc là- bas avec un autre prof et deux étudiants .
N'ayant plus de nouvelles , il part avec trois autres profs voir ce qu'il en est sur place et là l'horreur est au rendez - vous ....

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Ce roman commence bien , avec une histoire d'un écrivain déchu et déprimé , qui va retrouver le bonheur en rencontrant peut -être l'âme soeur , mais la suite est bien moins joyeuse ...
La suite malheureusement est un mélange de tout et de rien , , morts vivants , zombies , sorcellerie , apparitions , cadavres , tortures et j'en passe ...
On s'y perd un peu et la fin est trop bouillonne et farfelue et on ne sait plus ou l'on va ..
J'ai aimé la première partie , plus classique , mais après j'attendais presque la fin avec impatience ... J'exagère un peu quand même ...
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