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4,09

sur 140 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un bon début qui m'a laissée présager du bon, voir du très bon.
Je me suis retrouvée jeune a vélo avec ma bande de copains dans une forêt du nord, ou il y avait des blockhaus. On a essayé bien des fois d'y rentrer, mais le risque d'accident était tellement élevé qu'on rebroussait chemin rapidement ( il y a d'énormes fosses dans ce blockhaus) et puis il faut surtout reconnaître qu'on avait la trouille.. voilà pour le début du roman qui m'a fait revivre ma jeunesse.

Puis après l'intrigue s'installe , les personnages.
Mais j'avoue que je crois que je vieillis trop en ce moment, du coup je ne sais pas trop si c'est le fait que le roman soit estampillé pour ados, ou si c'est le paranormal qui ne me fait plus voyager.. comme quand j'étais plus jeune. de ce fait , ma lecture a plutôt été en demi teinte.

J'ai quand même passé un bon moment parce que l'imagination de l'auteur est là ainsi que son écriture qui est super agréable.

Donc sans avoir été convaincue a 100% par l'auteur, je pense malgré tout qu'il a potentiel de fou, je retenterais l'expérience avec un autre de ses romans… a suivre
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Horriblement, insidieusement, attractif.


• Quatrième de couverture :
Au coeur de la forêt de Raismes, près de Valenciennes, quatre adolescents repèrent un monastère en ruine. Ils y découvrent une crypte condamnée, où résonnent encore les pratiques d'un culte païen.

Ils ne sont pas seuls.
Tapie dans l'ombre, une menace les guette…


« Je reviendrai te chercher. »


Récemment, j'ai eu la chance de remporter ce titre en ebook lors d'un concours sur Facebook, organisé par son auteur Arnaud Codeville.
Pour la petite anecdote, c'est un peu honteuse que je me suis rendue compte par la suite que je possédais déjà les deux premiers livres de ce dernier : « La tour Sélénite » et « 1974 » (élu Plume d'Or au concours des plumes francophones 2016).

J'avais plusieurs ouvrages en progrès lorsque j'ai reçu « Parasite », pourtant la curiosité fût la plus forte car il n'a pas fallu longtemps (moins d'une demi-heure après réception) pour que j'y jette un oeil - au départ je le promets, dans le seul but de me faire une idée du style - , ce que je fais parfois, sans pour autant continuer systématiquement sur ma lancée... sinon mon pauvre cerveau ne tiendrait pas le choc :)
Je suis entrée dans cette histoire sans l'intention de la poursuivre (au départ, donc), et je me suis retrouvée bien incapable d'en sortir en réalité, subjuguée, happée littéralement dans cet univers délétère - mais, ô combien attractif, pour qui apprécie la lecture en mode frayeur.

Bref. Le fait est que je n'ai plus réussi à le lâcher !
Au détriment même de mes lectures courantes (ce qui n'est pas si courant justement !), moi qui aime tant à papillonner de l'une à l'autre ; je suis restée fidèlement, presque jalousement - mais surtout douloureusement - scotchée à Parasite, et ce jusqu'à la fin. Une des plus terribles qu'il m'ait été donné de lire... En effet, si l'histoire m'a passablement chahutée, l'épilogue est venu crucifier mon âme déjà particulièrement mise à mal, m'achevant pour le compte.

« (...) rien n'aurait pu les préparer à ça. »

Arnaud Codeville installe véritablement et pleinement son sujet et ses personnages, sans buter sur l'écueil du déjà-lu, bien que les poncifs de la catégorie « terreur / épouvante » dans laquelle le récit se voit classé sont présents d'entrée de jeu. Ça pourrait peut-être en rebuter plus d'un, dit comme ça, mais ça serait réduire à bien peu le talent du romancier, qui n'a franchement pas à pâlir devant les grands noms du genre.

C'est que l'écrivain a la plume addictive, vive et fluide à la fois.

Sombre conteur des Ténèbres, il ne ménage ni ses efforts ni ses effets (ni ses lecteurs ^^).
Ses descriptions sont léchées, dans un tel souci du détail, qu'on ressent sans mal - façon de parler - sueurs froides, frissons et contorsions stomacales...
Cauchemars à prévoir !
Ça fout le trouillomètre à zéro ; la chair de poule nous hérisse le poil et on a plus que l'envie, somme toute naïve, que cela se termine bien... tout en pressentant pertinemment qu'il n'en sera pas ainsi... évidemment.

« Un prêtre pour une possession, rien de plus logique, finalement… »

On nous impose rapidement un décorum assez typique des films d'horreur des années 80-90 plutôt réussi, nous livrant même quelques passages que l'on pourrait presque qualifier de « classiques », dans le meilleur sens du terme.
Les aficionados songeront peut-être à l'atmosphère de films cultes tel « l'Exorciste », pour des raisons évidentes que l'on découvre relativement vite. Savamment mâtiné de quelques relents du non moins cultissime « Ça » de Stephen King, vu qu'ici aussi, l'histoire se déroule en deux temps : celui où le héros encore adolescent va, aux détours d'une vadrouille entre amis, réveiller une sombre force méphitique dans l'antre d'un monastère abandonné, et celui où, une décennie plus tard, cette horrible chose va se rappeler à son « bon » souvenir, alors même que notre homme traverse une passe difficile suite au récent décès de sa femme.

« Il savait qu'elle était là. Quelque part avec lui. Pour toujours. »

> Petit aparté...
Cette façon particulière et très technique qu'a Codeville de passer invariablement, d'une époque à l'autre - avec la régularité d'un métronome : tous les deux chapitres, ou à peu près, il me semble - , faisant parfaitement coïncider les premières phrases avec celles qui clôturaient la scène précédente, telle la suite attendue alors qu'en fait, on revient dix ans avant (ou après, selon), est assez déstabilisante au début. C'est une architecture de texte réellement intéressante et originale, bien que déjà rencontrée, mais à laquelle il est néanmoins plus facile d'adhérer en lisant le livre d'une seule traite, si possible.
Cependant, même en prenant tout son temps, le style nous magnétise tant que le récit s'écoule finalement sans lourdeur ni fausse note. Mais pas sans sombrer dans les affres de l'effroi... Vous voilà prévenus…

« Soyez arrogants mes chers docteurs de croire que le mal n'existe pas…
Il est peut-être déjà en vous… »


Parasite m'a convaincue de l'étoffe de son auteur, de sa propension quasi naturelle à faire naître de sourdes angoisses au plus profond de nous-mêmes (mes tripes s'en souviendront longtemps), et la virtuosité de sa plume m'a simplement conquise.
Qu'ajouter de plus, sinon que ses autres bouquins sont aussitôt remontés de plusieurs places dans ma PAL et que je ne tarderai pas à m'y plonger ?
Bien sûr, je ne peux que conseiller aux amateurs du genre qui ne le connaissent pas encore de s'intéresser vivement à Arnaud Codeville (*) ; vous ne le regretterez sûrement pas !


« On raconte que les enfants se remettent de tout, se persuada Ben. Qu'en est-il des adultes ? »
…Des adultes, je ne sais pas, mais moi en tant que lectrice, je ne me suis pas encore remise de mon immersion dans Parasite. Et vous, vous remettrez-vous ?


(*)
http://www.arnaudcodeville.fr/
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Mieux vaux parfois, éviter la forêt.

C'est la 1ère leçon, donnée. Apprise au dépend de quatre adolescents complices et aventuriers qui se décident à fouiller un ancien bunker, abandonné il y a bien des années et caché au coeur de la forêt. Projet repoussé par ce qui semble être un monastère délabré. Excites par leurs découverte, ils décident d'y pénétrer et ainsi faire la connaissance de Yedok.

Un démon contenu à l'intérieur d'une statue qui n'attendait qu'une faille humaine pour se révéler. Il ne s'agira pas d'un parasite qui vous dévore de l'intérieur ou qui vous rendra progressivement fou , comme on n'a pu le lire dans troupe 52 , mais bien d'un démon qui envahi le corps de son hôte. A ne pas s'y tromper!

Ce roman nous plonge en deux temps. Celui de l'enfance de Ben, où l'on découvre avec stupeur et angoisse , la genèse de ce qui suivra. Et celui de Ben adulte, veuf, et père d'un petit garçon, qui se retrouve plongé à nouveau dans l'horreur de sa jeunesse.

Pourquoi faut il qu'il revive ça ?
Comment Ben et ses 3 amis s en sont ils sortis à l'époque ?
Ont ils pu protéger leurs famille de la bête qu'ils ont réveillé ?

Vengeance sera t elle faite?

Difficile à conclure, dure de se fier à une idée.

C'est un roman, immersif, où l'on ressens les frissons de chaque instants. Les décors sont plantés, et les descriptions scandaleuses de réalisme, ce qui rajoute au malaise un point non négligeable. Chaque détails à son importance, et le héros est aussi touchant d'un temps que de l'autre.

Nul doute sur l'évolution de l'auteur depuis la tour Sélénite. Bien plus complet au niveau de l'histoire et du passif de ses personnages! Il gagne également en crédibilité, et en cohérence même si , pour être honnête, j'ai été surprise de l'aide si facilement offerte par l'ancien homme d'église.

Rien a dire sur la technique d'écriture, il maîtrise son texte et son sujet. Un rien trop de questions laissés en suspens, et pas nécessairement compréhensible, mais si bien mené à la fois. Je me suis sentie un peu... comme dans l'univers « ça » avec le côté enfant/adulte, ainsi que le retour du vilain monstre!

Ça, putain, c'était grisant!

Pour finir j'ai été surprise par certains choix pris par un personnage, que je ne cautionne absolument pas! Que je ne comprends pas... et qui me font rire jaune quand il fera une scène plus tard pour un même acte qui soudain lui semble terrible.

Autrement, je suis séduite et conquise par l'univers ! Il faut un certains talents pour nous plonger ainsi dans l'abîme et parvenir à bloquer la respiration du lecteur. indépendant ou pas, ce roman à sa place en devanture de magasin.

L.T

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La lecture de ce livre est le résultat d'un double pari : celui de commencer à lire des auto-édités.. (il est temps lorsque l'on est soi-même auteur en auto-édition…😊), et celui de me mettre aux livres numériques (mieux vaut tard que jamais😅)… Les deux sont liés et favorisés par cette période de confinement…

Après quelques recherches et hésitations, mon premier choix en auto-édition s'est porté sur Arnaud Codeville et Parasite dont la 4ème de couverture et les premières pages en accès libre m'ont fortement intriguée… Quatre adolescents en balade dans la forêt de Raismes, près de Valenciennes, repèrent un monastère en ruine, dans lequel ils découvrent les vestiges d'un culte païen… Une accroche courte, l'auteur en dit peu, mais « monastère en ruine« , suffit à m'attirer et à me faire tomber dans le piège… Et quel piège!…

Le premier chapitre addictif m'a énormément plu ! J'ai tout d'abord adoré retourner dans ces conditions dans ma région d'origine… Les noms des villes et villages m'étaient familiers, et même s'il m'a fallu une belle ouverture d'esprit pour situer des événements fantastiques du côté de Wallers-Arenberg, je n'ai pas eu de difficulté à imaginer les lieux et à visualiser cette nature très présente dans le livre. Dans ce tout début de roman, où les choses se passent encore bien, l'auteur nous présente de façon tout à fait efficace les personnages: j'ai rapidement été conquise par ces gamins peu gâtés par la vie -Ben, Alexandre, Samuel et Chloé-, et par la belle amitié qui les unit. Alors à mes risques et périls, enhardie par cette aura de mystère, je les ai suivi à la tombée de la nuit dans les ruines d »un monastère aux allures fantomatiques… Ce qui se passe ensuite, je ne vous le dirai pas… Mais sachez, lecteurs curieux, que ce prologue était véritablement horrifique!

Les chapitres alternent ensuite entre deux périodes distinctes: l'été 1982 où ont lieu les événements liés au monastère, et une quinzaine d'année plus tard où l'on retrouve Ben, père de famille, endeuillé par la mort accidentelle de sa femme… Il m'est impossible d'en dire plus sans divulguer l'essentiel. Je vous parlerais donc plutôt de la découverte de la plume de l'auteur : Arnaud Codeville possède un style fluide et sobre. Il distille le nécessaire en évitant de s'étendre dans des descriptions ou des détails superflus, les scènes d'horreur sont toutefois un peu plus fournies sans pour autant tomber dans le gore.

Mes lectures sont actuellement plus portées sur le thriller que sur le genre fantastique mais à une époque je dévorais les livres de Graham Masterton, et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé ici cet univers horrifique, dans des lieux « de proximité », et le résultat est très plaisant… L'intrigue et certaines scènes auront de quoi faire pâlir les fans de l'Exorciste et de Conjuring! le dénouement totalement inattendu m'a définitivement convaincue : je vais assurément lire d'autres livres de cet auteur !
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Le récit s'inspire grandement de l'oeuvre de Graham Masterton dans l'inspiration, l'application des mythes ou dans son architecture. le tout demeure efficace et offre bon nombre de surprises, malgré quelques scènes un peu maladroites. Je vous le recommande. Mention spéciale : un roman horrifique se déroulant dans le Hainaut, que demander de plus :-)
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Je ne suis pas fan des romans fantastiques mais j'avais lu avec plaisir les deux premiers d'Arnaud Codeville et j'avais aimé son écriture. Je le remercie donc de la confiance qu'il m'a témoignée en me permettant de lire celui-ci.
D'abord une riche idée que de situer son action sur la Trouée d'Arenberg, tout le monde connait ce lieu, grâce au Tour de France, par tous temps c'est devenu mythique et son environnement minier dévasté est maintenant bien ancré dans notre inconscient collectif. Pourtant on n'y a pas froid en cet été 1982, alors que commence l'aventure de cet étrange « club des 4 » cyclistes adolescents, avides de découvertes et d'étrange.
Une quinzaine d'années plus tard nous retrouvons Ben, jeune veuf confronté à un deuil difficile, sous traitement et sujet à des hallucinations. Il va essayer de résoudre les mystères laissés sans réponse depuis cette terrible journée de 1982.
Symboles païens et religieux, envoûtement, phénomènes paranormaux parfois extrêmes (là c'est la mécréante qui parle) servent ce suspense bien rythmé.
Une écriture efficace, agrémentée de la fraîcheur de ces adolescents à la solidarité (presque) sans faille, prêts à prendre les risques qu'il convient à leur âge, au temps de leurs premières amours, confrontés aussi à la maltraitance indélébile

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L'histoire commence en 1982. En cette année, des faits étranges et disparitions, se perpétuent dans le Nord de la France aux alentours de la "Mare à Goriaux", immense forêt, haut lieu mystique.

"C'était, semble-t-il, une ancienne galerie, probablement construite il y a plusieurs siècles. À en juger par la puissance de l'écho, elle devait s'étirer sur une centaine de mètres. La visibilité n'était pas suffisante; il fallait avancer pour en découvrir plus. Ben hésita. le passage était relativement bas, juste assez pour qu'un homme puisse marcher sans se baisser. Qu'allaient-ils trouver au bout?

En ces lieux, pendant cet été, si chaud et aride, les températures deviennent subitement glaciales, vous refroidissent de l'intérieur, et pourtant, l'orage gronde inopinément. Atmosphère aléatoire et contradictoire. Quatre jeunes, Ben, Chloé, Samuel et Alexandre vont être victimes à leurs dépens du mal incarné. Comme un virus il va se transmettre et devenir leur pires cauchemars.
Ben sait "qu'il" est de retour… Coïncidence?! Les hallucinations vont revenir très vite, tout part en cascade très rapidement, mais cette fois il va falloir exterminer ce démon.

"Tapie en haut d'un mur comme l'aurait fait un insecte prêt à fondre sur sa proie, elle le dévisageait. Elle était à plus de deux mètres de haut, ses membres étaient si raides que sa peau apparaissait légèrement bleuâtre. Ses yeux luisaient et semblaient se délecter de la peur qu'ils inspiraient."

Un roman fantastique et surnaturel dans lequel je me suis délectée. de scènes, venant lentement, vont venir nous surprendre. Horreur, tragédie, démon, tous les codes du genre sont méticuleusement respectés. J'ai très bien visualisé les séquences de ce récit, certaines m'ont fait penser à L'exorciste. Troisième roman de l'auteur, que j'ai eu la chance de rencontrer à Tulle, et je dois dire que la pression et l'angoisse de ces romans montent crescendo, que l'écriture est savamment posée, détaillée. Une fois dans l'histoire, impossible de relâcher. Je le conseille vivement aux adeptes de fantastique, horreur, surnaturel, terreur… et j'en passe. Merci Arnaud pour ta confiance, merci Émilie pour le livre papier, une merveille. le plus, la couverture est magnifique.
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Mon premier roman d'Arnaud Codeville. Lu grâce à mon abonnement Amazon Kindle. Il est vrai que c'est un auteur vers lequel je n'aurai jamais été de moi-même mais il me fut proposé par Amazon en phase avec mes lectures habituelles.
Et je n'ai pas regretté. Un très bon moment avec ces jeunes qui découvrent sous un monastère les restes de cadavres nazis et une statue dont s'échappe un démon qui prend possession des corps.
La ligne principale de ce roman est basée un peu sur le même principe que l'excellentissime roman Ça de Stephen King: une partie ado et une partie adulte mais qui se chevauche. Évidemment l'histoire n'est pas la même mais on ressent tout de même un peu de fraîcheur avec ces ados.
À lire pour passer un très bon moment. Je pense que je vais continuer à découvrir la plume d'Arnaud Codeville.
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Ça faisait longtemps que ce "parasite" me narguait du haut de ma P.A.L.
Mais aucun livre ne restera à jamais dans ma P.A.L.
Vous ne m'echapperais pas les livres, je vous aurais tous, sans exception !
C'est donc Parasite qui est passé à la trappe.
L'auteur nous entraîne dans les sombres forêts du Nord de la France où une bande d'ados a vélos vont réveiller un très méchant démon tout griffu qui n'attendait que ça.
Et bien sûr comme c'est un très méchant demon tout griffu il continuera ses maléfices quand le personnage principal sera un père de famille adulte.
Certes le style est sympa, certes il y a dans ce livre tous les grands classiques des romans d'horreur mais c'est justement la que le bât blesse.
Comme l'impression que Codeville s'est fait déborder par ses influences.
Une bande d'ados avec les lumières sur le vélo... Coucou Stephen King !
Le mal qui revient des années après... Re coucou Stephen ! J'ai adoré ton roman avec le clown, ÇA m'a beaucoup plu.
Et puis le démon griffu, avec des ailes et des tentacules... Coucou Howard Philipps ! Tout se passe bien à Providence ?
On aura une très belle scène d'exorcisme aussi... Coucou Friedkin !

Vous l'avez compris, ce livre remplit tous les codes de la littérature horrifique mais les remplit un peu trop.
On a du coup l'impression de lire un Lovecraft- King saupoudré de Stranger Things.
Dommage car il est évident que l'auteur a une belle plume et un talent évident.
La fin est d'ailleurs très originale et très bien emmenée, ce qui contraste avec le manque d'originalité présente dans le coeur du livre.

Je redonnerais sa chance à Codeville, un frenchie qui fait du fantastique horreur, je ne peux qu'encourager.

En espérant qu'il s'affranchisse des influences des grands maîtres cités plus haut et qu'il m'emmène dans son univers à lui.
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Fin de l'été 82 dans le Nord. Autre amis, Alexandre, Ben, Chloé et Samuel, se retrouvent pour une balade en vélo. En s'enfonçant dans la forêt, ils découvrent un vieux monastère en ruine qu'ils décident d'explorer. En dessous du monastère, une crypte murée, une salle avec de multiples squelettes de militaires allemands, et une statue, effroyable. ils commettent l'erreur de l'approcher de trop près…
De nos jours, Ben est un homme brisé par le chagrin. Il élève seul son fils depuis le décès accidentel de sa femme, et tente de reprendre sa vie en mains. Mais voici qu'une série d'avènements étranges se produisent dans sa demeure. Présence surnaturelle? Certains éléments lui rappellent peu à peu l'horreur du passé, dans la crypte.
Troisième roman auto-édité d'Arnaud Codeville, Parasite est incontestablement celui de sa maturité. Je suis cet auteur depuis son premier, La tour de Sélénite, qui m'avait particulièrement emballé à l'époque. On sentait une véritable description de l'horreur, un roman bien mené en dépit de quelques maladresses et lourdeurs de style propres à une première oeuvre (je suis aussi passé par là), un hommage à quelques grands noms de l'horreur. J'avais été un peu déçu par 1974 qui aurait peut-être mérité une relecture et un retravail plus poussé, en particulier gommer quelques tics d'écriture, ce qui aurait fait gagner le livre en intensité.
C'est dire que je suis d'autant plus ravi par celui-ci. Arnaud a pris son temps, comme il me l'a confié, et cela s'en ressent: Parasite est plus abouti, plus mur, plus réfléchi, l'angoisse plus palpable est mieux maitrisée. Terminées les petites réserves que je pouvais avoir avec son second, je n'hésite pas à le dire, ce roman est très bon, et une telle évolution dans son style d'écriture laisse présager le meilleur encore pour l'avenir. Et surtout, une fin très intelligemment menée, qui m'a rappelée celle de la Tour justement, avec cet incroyable twist. En trois romans seulement, il aura trouvé son style propre, à mi-chemin entre vision personnelle d'une horreur qui peut être quotidienne et hommage aux grands noms de l'effroi, comme King, Koontz et Masterson. Finalement, on en redemande !
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