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4,08

sur 139 notes
Un bon début qui m'a laissée présager du bon, voir du très bon.
Je me suis retrouvée jeune a vélo avec ma bande de copains dans une forêt du nord, ou il y avait des blockhaus. On a essayé bien des fois d'y rentrer, mais le risque d'accident était tellement élevé qu'on rebroussait chemin rapidement ( il y a d'énormes fosses dans ce blockhaus) et puis il faut surtout reconnaître qu'on avait la trouille.. voilà pour le début du roman qui m'a fait revivre ma jeunesse.

Puis après l'intrigue s'installe , les personnages.
Mais j'avoue que je crois que je vieillis trop en ce moment, du coup je ne sais pas trop si c'est le fait que le roman soit estampillé pour ados, ou si c'est le paranormal qui ne me fait plus voyager.. comme quand j'étais plus jeune. de ce fait , ma lecture a plutôt été en demi teinte.

J'ai quand même passé un bon moment parce que l'imagination de l'auteur est là ainsi que son écriture qui est super agréable.

Donc sans avoir été convaincue a 100% par l'auteur, je pense malgré tout qu'il a potentiel de fou, je retenterais l'expérience avec un autre de ses romans… a suivre
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Horriblement, insidieusement, attractif.


• Quatrième de couverture :
Au coeur de la forêt de Raismes, près de Valenciennes, quatre adolescents repèrent un monastère en ruine. Ils y découvrent une crypte condamnée, où résonnent encore les pratiques d'un culte païen.

Ils ne sont pas seuls.
Tapie dans l'ombre, une menace les guette…


« Je reviendrai te chercher. »


Récemment, j'ai eu la chance de remporter ce titre en ebook lors d'un concours sur Facebook, organisé par son auteur Arnaud Codeville.
Pour la petite anecdote, c'est un peu honteuse que je me suis rendue compte par la suite que je possédais déjà les deux premiers livres de ce dernier : « La tour Sélénite » et « 1974 » (élu Plume d'Or au concours des plumes francophones 2016).

J'avais plusieurs ouvrages en progrès lorsque j'ai reçu « Parasite », pourtant la curiosité fût la plus forte car il n'a pas fallu longtemps (moins d'une demi-heure après réception) pour que j'y jette un oeil - au départ je le promets, dans le seul but de me faire une idée du style - , ce que je fais parfois, sans pour autant continuer systématiquement sur ma lancée... sinon mon pauvre cerveau ne tiendrait pas le choc :)
Je suis entrée dans cette histoire sans l'intention de la poursuivre (au départ, donc), et je me suis retrouvée bien incapable d'en sortir en réalité, subjuguée, happée littéralement dans cet univers délétère - mais, ô combien attractif, pour qui apprécie la lecture en mode frayeur.

Bref. Le fait est que je n'ai plus réussi à le lâcher !
Au détriment même de mes lectures courantes (ce qui n'est pas si courant justement !), moi qui aime tant à papillonner de l'une à l'autre ; je suis restée fidèlement, presque jalousement - mais surtout douloureusement - scotchée à Parasite, et ce jusqu'à la fin. Une des plus terribles qu'il m'ait été donné de lire... En effet, si l'histoire m'a passablement chahutée, l'épilogue est venu crucifier mon âme déjà particulièrement mise à mal, m'achevant pour le compte.

« (...) rien n'aurait pu les préparer à ça. »

Arnaud Codeville installe véritablement et pleinement son sujet et ses personnages, sans buter sur l'écueil du déjà-lu, bien que les poncifs de la catégorie « terreur / épouvante » dans laquelle le récit se voit classé sont présents d'entrée de jeu. Ça pourrait peut-être en rebuter plus d'un, dit comme ça, mais ça serait réduire à bien peu le talent du romancier, qui n'a franchement pas à pâlir devant les grands noms du genre.

C'est que l'écrivain a la plume addictive, vive et fluide à la fois.

Sombre conteur des Ténèbres, il ne ménage ni ses efforts ni ses effets (ni ses lecteurs ^^).
Ses descriptions sont léchées, dans un tel souci du détail, qu'on ressent sans mal - façon de parler - sueurs froides, frissons et contorsions stomacales...
Cauchemars à prévoir !
Ça fout le trouillomètre à zéro ; la chair de poule nous hérisse le poil et on a plus que l'envie, somme toute naïve, que cela se termine bien... tout en pressentant pertinemment qu'il n'en sera pas ainsi... évidemment.

« Un prêtre pour une possession, rien de plus logique, finalement… »

On nous impose rapidement un décorum assez typique des films d'horreur des années 80-90 plutôt réussi, nous livrant même quelques passages que l'on pourrait presque qualifier de « classiques », dans le meilleur sens du terme.
Les aficionados songeront peut-être à l'atmosphère de films cultes tel « l'Exorciste », pour des raisons évidentes que l'on découvre relativement vite. Savamment mâtiné de quelques relents du non moins cultissime « Ça » de Stephen King, vu qu'ici aussi, l'histoire se déroule en deux temps : celui où le héros encore adolescent va, aux détours d'une vadrouille entre amis, réveiller une sombre force méphitique dans l'antre d'un monastère abandonné, et celui où, une décennie plus tard, cette horrible chose va se rappeler à son « bon » souvenir, alors même que notre homme traverse une passe difficile suite au récent décès de sa femme.

« Il savait qu'elle était là. Quelque part avec lui. Pour toujours. »

> Petit aparté...
Cette façon particulière et très technique qu'a Codeville de passer invariablement, d'une époque à l'autre - avec la régularité d'un métronome : tous les deux chapitres, ou à peu près, il me semble - , faisant parfaitement coïncider les premières phrases avec celles qui clôturaient la scène précédente, telle la suite attendue alors qu'en fait, on revient dix ans avant (ou après, selon), est assez déstabilisante au début. C'est une architecture de texte réellement intéressante et originale, bien que déjà rencontrée, mais à laquelle il est néanmoins plus facile d'adhérer en lisant le livre d'une seule traite, si possible.
Cependant, même en prenant tout son temps, le style nous magnétise tant que le récit s'écoule finalement sans lourdeur ni fausse note. Mais pas sans sombrer dans les affres de l'effroi... Vous voilà prévenus…

« Soyez arrogants mes chers docteurs de croire que le mal n'existe pas…
Il est peut-être déjà en vous… »


Parasite m'a convaincue de l'étoffe de son auteur, de sa propension quasi naturelle à faire naître de sourdes angoisses au plus profond de nous-mêmes (mes tripes s'en souviendront longtemps), et la virtuosité de sa plume m'a simplement conquise.
Qu'ajouter de plus, sinon que ses autres bouquins sont aussitôt remontés de plusieurs places dans ma PAL et que je ne tarderai pas à m'y plonger ?
Bien sûr, je ne peux que conseiller aux amateurs du genre qui ne le connaissent pas encore de s'intéresser vivement à Arnaud Codeville (*) ; vous ne le regretterez sûrement pas !


« On raconte que les enfants se remettent de tout, se persuada Ben. Qu'en est-il des adultes ? »
…Des adultes, je ne sais pas, mais moi en tant que lectrice, je ne me suis pas encore remise de mon immersion dans Parasite. Et vous, vous remettrez-vous ?


(*)
http://www.arnaudcodeville.fr/
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Mieux vaux parfois, éviter la forêt.

C'est la 1ère leçon, donnée. Apprise au dépend de quatre adolescents complices et aventuriers qui se décident à fouiller un ancien bunker, abandonné il y a bien des années et caché au coeur de la forêt. Projet repoussé par ce qui semble être un monastère délabré. Excites par leurs découverte, ils décident d'y pénétrer et ainsi faire la connaissance de Yedok.

Un démon contenu à l'intérieur d'une statue qui n'attendait qu'une faille humaine pour se révéler. Il ne s'agira pas d'un parasite qui vous dévore de l'intérieur ou qui vous rendra progressivement fou , comme on n'a pu le lire dans troupe 52 , mais bien d'un démon qui envahi le corps de son hôte. A ne pas s'y tromper!

Ce roman nous plonge en deux temps. Celui de l'enfance de Ben, où l'on découvre avec stupeur et angoisse , la genèse de ce qui suivra. Et celui de Ben adulte, veuf, et père d'un petit garçon, qui se retrouve plongé à nouveau dans l'horreur de sa jeunesse.

Pourquoi faut il qu'il revive ça ?
Comment Ben et ses 3 amis s en sont ils sortis à l'époque ?
Ont ils pu protéger leurs famille de la bête qu'ils ont réveillé ?

Vengeance sera t elle faite?

Difficile à conclure, dure de se fier à une idée.

C'est un roman, immersif, où l'on ressens les frissons de chaque instants. Les décors sont plantés, et les descriptions scandaleuses de réalisme, ce qui rajoute au malaise un point non négligeable. Chaque détails à son importance, et le héros est aussi touchant d'un temps que de l'autre.

Nul doute sur l'évolution de l'auteur depuis la tour Sélénite. Bien plus complet au niveau de l'histoire et du passif de ses personnages! Il gagne également en crédibilité, et en cohérence même si , pour être honnête, j'ai été surprise de l'aide si facilement offerte par l'ancien homme d'église.

Rien a dire sur la technique d'écriture, il maîtrise son texte et son sujet. Un rien trop de questions laissés en suspens, et pas nécessairement compréhensible, mais si bien mené à la fois. Je me suis sentie un peu... comme dans l'univers « ça » avec le côté enfant/adulte, ainsi que le retour du vilain monstre!

Ça, putain, c'était grisant!

Pour finir j'ai été surprise par certains choix pris par un personnage, que je ne cautionne absolument pas! Que je ne comprends pas... et qui me font rire jaune quand il fera une scène plus tard pour un même acte qui soudain lui semble terrible.

Autrement, je suis séduite et conquise par l'univers ! Il faut un certains talents pour nous plonger ainsi dans l'abîme et parvenir à bloquer la respiration du lecteur. indépendant ou pas, ce roman à sa place en devanture de magasin.

L.T

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C'est avec beaucoup d'enthousiasme que je viens de terminer ce roman génial.

Arnaud Codeville a su créer une atmosphère totalement angoissante, qui m'a fait un peu penser à "Stand By Me" et "Ça". On y retrouve quelques échos. Petit groupe d'ados qui passent leur temps à vélo l'été, à tuer le temps en pleine canicule et qui finissent par tomber sur quelque chose dans les bois qu'ils n'auraient jamais dû trouver. La chose en tant que telle finira par les poursuivre.

Parmi nos personnages, on va à la rencontre de Ben "le brave", Alexandre "le grand fouet", Sam "le grassouillet un peu peureux et maladroit", Chloé "la rouquine aux tresses à la salopette" et quelques autres personnages secondaires. Bien que l'histoire commence avec des jeunes, le sujet est beaucoup plus épeurant et s'adresse plus à des adultes, je trouve. Beaucoup de sang et de tripes au menu, il faut avoir l'estomac solide ! On grimace parfois, haha. le récit se déroule en France mais en dehors des noms de lieux, j'y ai senti une petite ambiance, une petite saveur américaine.

L'histoire évolue en alternant passé et présent; présent dans lequel Ben est devenu adulte et où son passé le rattrape. On avance à l'aveuglette dans le sens où vraiment, on ne peut deviner ce qui va se passer. Elle prend des tournants auxquels on ne s'attendait pas du tout et j'ai beaucoup aimé cela. C'était stressant, noir, imprévisible. le paranormal est présent tout le long.

Un gros merci à Onparlelecture et Babelio pour cette divertissante découverte ! J'ai eu du mal à trouver "Parasite" en boutique ou à la bibliothèque par chez nous, c'est donc avec beaucoup de plaisir que je l'ai reçu après l'avoir commandé sur Amazon puis m'y suis plongée. Très hâte de lire plus de romans de cet auteur, qui semble avoir un énorme potentiel !À mon tour, je recommande sans hésiter !
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Après le premier balbutiement de "La Tour de Sélénite" et du magistral "1974" (Plume d'or 2016), l'enfant terrible de la littérature d'horreur et du fantastique, originaire du Nord, fait désormais son grand retour bien saignant avec
son 3ème roman épouvantablement accrocheur.
L'auteur gagne de plus en plus en maturité, d'une manière efficace et sans fioriture, en terme d'écriture.
"Parasite" est un excellent joyau d'horreur de très bonne facture, servi avec une qualité folle et indéniable.
Une fois lancé dans la lecture, on ne lâche plus le bouquin, qu'on n'en dort plus de la nuit jusqu'à l'ultime révélation fatalement surprenante.
La trame est diablement savoureuse, avec notamment des personnages crédibles et attachants.
Et l'écrit est d'une subtilité redoutablement démoniaque avec en plus, les cris de terreur !
Par ailleurs, quand on apprécie en lisant chacun de ses mots saisissants, forcément on aime férocement ses terribles maux angoissants.
La nouvelle génération Mastertonienne et Kingienne peuvent désormais trembler d'effroi !
Car Arnaud Codeville est bel et bien un conteur plus que prometteur, qui sait habilement distillé nos peurs les plus profondes avec une bonne dose d'intensité à travers sa plume acérée et sanguinolente.
En conclusion, "Parasite" est un pur bijou horrifico-fantastique mais aussi, un véritable page-turner addictif.
Je vous recommande sans aucune réserve ce véritable chef-d'oeuvre brûlant et qui a du mordant.
Une pépite de frayeur démentielle qui vous tiendra éveillée !
Nuit blanche, cauchemar et frisson garantis !
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Un moment que ce livre est dans ma PAL, et voyant la fin de l'année approcher, je me décide enfin à le lire.
Le début a été laborieux. L'histoire peine à démarrer et l'auteur nous gratifie de beaucoup de descriptions. Pas qu'au début d'ailleurs, mais tout au long de l'histoire.
Mais je me suis accrochée et au bout d'un moment, je me suis fait happée. J'ai suivi les aventures de ces ados et de ce papa veuf avec beaucoup d'impatience.
Par contre, je n'ai pas du tout aimé la fin. Je devrais plutôt dire "les fins" car chaque histoire parallèle en a une.
Bref, une lecture plaisante mais tout de même parsemée de petits points négatifs. Je ne ressorts pas totalement conquise de cette lecture, mais en ayant tout de même envie de continuer à découvrir cet auteur. Et rien que pour ça, on peut dire que c'est malgré tout une réussite.
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Enfin le troisième roman de l'auteur ! On était nombreux à l'attendre et on peut dire que notre patience a été récompensée, car voici venu un beau bébé de 410 pages tout prêt à être dévoré. À moins que ce ne soit l'inverse, méfiez-vous ! Les ténèbres ne sont jamais bien loin.

Été 1982, nous sommes près de Valenciennes, la chaleur étouffante et la sécheresse rendent difficile les activités pendant cette période de vacances scolaires. Un groupe de quatre adolescents se donnent rendez-vous en bordure de forêt afin d'aller se balader sur les sentiers.
Les quatre amis, pour tuer le temps, décident de partir à la recherche d'un ancien bunker allemand bien connu de la région. Mais en chemin, après avoir gravi une montée bien escarpée ils observent en contrebas, enfoui entre les arbres et les feuilles, un vieux monastère en ruine.
Changeant leur plan à la dernière minute, ils vont aller explorer ces vieilles pierres et découvrir bien malgré eux ce que la nature tentait de dissimuler. N'écoutant que leurs envies de découverte et leurs soifs d'aventure, ils vont profaner un lieu condamné et libérer un mal très puissant.
Dès lors, leur vie sera changée à jamais. Leur simple et banale promenade en forêt va tourner au drame entraînant le chaos, une déferlante d'horreur qui n'épargnera personne.

J'ai découvert cet auteur avec son premier livre « La tour de sélénite » puis j'ai enchaîné avec son second qui a pour titre « 1974 ».
Le genre horrifique me plaît beaucoup, et je sais qu'un livre d'Arnaud Codeville finit toujours droit dans le mille. Ses deux premiers ouvrages m'avaient totalement séduite et vous allez me dire est-ce le cas aussi pour « Parasite » ? Eh bien oui! C'est le tiercé gagnant qui confirme ce que je savais déjà sur cet auteur.
Le fantastique et l'horrifique se côtoient de près pour délivrer un récit qui va vous faire frissonner.
Surement après cette lecture, en allant vous coucher, vous vérifierez plus d'une fois dans votre maison si toutes les portes de vos pièces sont fermées comme elles sont supposées l'être.
Si vous regardez par votre fenêtre la nuit afin d'admirer votre magnifique jardin sous le doux reflet d'un réverbère, vous pourriez avoir certaines visions, qui vous donneraient aussitôt envie de déménager.
Cette peur qui prend possession de vous une fois que la nuit est tombée ne va pas se tarir à la lecture de ce roman, au contraire, vous allez ouvrir grand la porte aux démons et à ce qui se cache dans l'obscurité.
Si l'envie également vous prenait, juste pour rire, d'essayer les voies du paranormal, ce livre vous ferait passer l'envie de le faire. le jeu pourrait bien se retourner contre vous et faire de votre vie un enfer. Vous l'aurez bien compris, la terreur à l'état pur va faire partie intégrante de cette histoire, la mort rôde partout et si vous n'êtes pas vigilant elle vous emportera bien vite pour le repos éternel.

Nous allons suivre deux histoires en parallèle centrées sur la vie du personnage principal qui est Ben. Un Ben adolescent accompagné de ses trois meilleurs amis et un Ben trentenaire, papa d'un jeune garçon. Entre les deux époques, c'est l'inconnu, le flou total, le néant, on ne sait rien ! C'est frustrant, car on va vouloir à tout prix savoir ce qu'il s'est passé afin de pouvoir combler l'espace de ces années qui séparent ces deux histoires. Car des choses vous pensez bien qu'il va s'en passer ! Mais quel sera le lien entre les deux?
Plusieurs scènes très réalistes vont retenir votre attention, entre fantômes, démons, secrets, ce livre sait tenir en haleine le lecteur. Un épilogue réussi, qui vient apporter toutes les réponses qu'on attend de cette histoire tout en y mettant un beau point final.

Mon conseil : Attendez le soir ! Installez-vous confortablement et lisez ce livre avec le minimum de lumière possible, pour vous plonger ainsi dans des conditions optimales et savourer au mieux cette lecture.
Vous allez sûrement être à l'affût du moindre bruit dans votre maison et vous ne regarderez plus les gens qui vous entourent de la même façon. Vous laisserez-vous à nouveau tenter par vos envies d'évasions bucoliques quand celles-ci vous feront vivre un véritable cauchemar?
Entre épouvante et atrocité, vous vous retrouverez bien impuissant. Attention ! Quoi que vous trouviez en chemin, cela vous suivra jusqu'à chez vous …

Lien : https://lesmotsdelau.fr/l/pa..
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2ème bouquin lu de cet auteur et toujours très enthousiasmée par son univers horrifique.

Ici, il nous entraîne dans une forêt sombre où 4 ados, en quête d'exploration, vont découvrir un monastère en ruine qui abrite un mal étrange.
Tapis dans l'ombre, il attend la proie parfaite pour en prendre possession et devenir ainsi son parasite.

On est sur une double temporalité et on fait le va-et-vient avec les évènements du passé, là où tout à commencé 15 ans plus tôt .

Encore un sacré rythme effréné, où l'auteur n'accorde pas beaucoup de répit à son lecteur, pour notre plus grand bonheur.
A chaque page ou presque, il se passe quelque chose d'effrayant.

L'ambiance est pesante et au fur et à mesure que nous sommes pris dans l'histoire, les ténèbres envahissent la pièce et vous vous retrouvez de l'autre côté du miroir, à courir, à crier, à être glacé jusqu à l'os, avec nos 4 ados confrontés malgré eux, au surnaturel.

Encore un coup de maître de @arnaudcodevile.
Je vous le recommande vivement.
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Un conte fantastique pour adolescents, avec des dialogues idoines. Quelques scènes d'horreurs, une histoire racontée avec des flashbacks ou des retours dans le futur, de quoi forcer l'attention. Mais la cohérence n'est pas là, malgré une vague ressemblance avec Çà, on est bien loin du King.
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En balade en forêt, quatre ados découvrent un monastère en ruine qu'ils décident de visiter. Ce qu'ils y découvriront changera leurs vies à tous...

Ca fait pas mal de temps déjà que j'entends parler de Arnaud Codeville, et après avoir hésité sur lequel de ses bouquins tester, j'ai finalement emprunter ''Parasite'' à un ami. Suis-je satisfaite de cette lecture ? A moitié seulement !

Sur la forme, la plume de l'auteur est agréable, le récit alterne présent et passé dans de très longs flash-back. le tout est bien dosé et bien maitrisé, on ne s'y perd absolument pas, on découvre les informations petit à petit tandis que l'ambiance monte progressivement.

Mais alors, pourquoi ne suis-je pas convaincue ? Pour une raison qui fait à la fois la force et la faiblesse de ce livre : l'auteur connait bien les classiques de l'horreur, ce qui lui permet de présenter quelque chose de sympathique, mais aussi de vu et revu à l'excès ! Il n'y a aucun suspens, aucune surprise, on suit ces personnages qui sont de vrais clichés sur pattes (comme la gamine garçon manqué et le petit gros qui sue, a une mauvaise hygiène, passe son temps à bouffer et est très maladroit) et qui vivent des situations déjà surexploitées. Rien n'étonne jamais, tout a déjà été vu, y compris la stupidité des personnages (le froid glacial qui règne dans la maison n'étonne personne, Ben qui garde son fils avec lui alors qu'il sait être la proie d'un démon...) et les grosses ficelles bien pratiques (comme l'ami de la collègue qui ''parle'' avec les morts et connait un exorciste). Aucun cliché ne nous est épargné. Si l'auteur avait décidé de les utiliser pour corriger leurs failles, l'idée aurait pu être intéressante, mais non, il met les pieds dans le plat lui aussi.

Au final, Parasite est sympathique et il plaira sûrement à des novices. En revanche, les amateurs d'horreur n'y retrouveront qu'un condensé de clichés éculés à l'arrière-goût de fanservice.
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