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sur 693 notes
Délaissant pour un temps la satire politique, la radiographie caustique de son pays, l'Angleterre, Jonathan Coe nous emmène ici dans le monde du cinéma, pas si étonnant que cela, puisque j'apprends grâce aux critiques de Babelio, qu'il fut un temps critique de cinéma et grand admirateur d'Ernst Lubitsch et... de Billy Wilder.
Mr Wilder et moi n'est pas un roman autobiographique qui raconterait la rencontre entre ces deux-là. Non, il s'agit bien d'une fiction, celle racontant la rencontre improbable entre ce génial cinéaste et Calista, une toute jeune femme. Quand celle-ci quitte sa Grèce natale pour découvrir le monde, short troué et sac à dos, elle est loin de se douter qu'elle rencontrera par le plus grand des hasards ce monument du cinéma et qu'elle sera, le temps d'un tournage le témoin de ses confidences et de ses bons mots, et que cette expérience inouïe cimentera sa vie et ses choix.
Avec Billy Wilder, Jonathan Coe parle de son amour pour le cinéma des années 50/60, de la difficulté des cinéastes de ces années d'or de continuer à tourner à partir des années 70/80 dans un monde où l'industrie cinématographique les voyait plutôt comme des dinosaures n'ayant plus rien à dire.
Cela donne envie de voir ou de revoir Certains l'aiment chaud, Irma la douce, et surtout Fedora, et bien d'autres , de découvrir encore davantage ce cinéaste qui disait avec modestie : "J'ai fait des films dans tous les genres, bons, mauvais , passables" (notez qu'il ne dit jamais '' très bons'') et avec un humour noir, lui qui a perdu sa mère dans les camps de concentration : "Les pessimistes ont fini à Hollywood et les optimistes dans les camps de concentration ".
le personnage fictif de ce roman, Calista, n'est pas occulté ou écrasé pour autant par B. Wilder, Jonathan Coe brosse ainsi un beau et sensible portrait de femme mûre, puisant force et générosité dans la résurgence de ses souvenirs .
Savoureuse lecture qui m'a donnée envie de revenir vers Jonathan Coe ( le coeur de l'Angleterre m'attend !!).

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Il a fallu que j'arrive à la dernière page pour prendre conscience que quelques jours seulement séparent le début et la fin de ce roman de Jonathan Coe, Billy Wilder et moi. Pendant que Calista raconte sa première rencontre avec Billy Wilder (1976) et les moments qu'elle a passés avec lui ou dans son entourage immédiat, ou encore qu'elle survole sa propre carrière de musicienne jusqu'en 2016, le temps semble s'être arrêté, et le roman se clôt comme il s'est ouvert : sur l'image d'une enfant donnant la main à sa mère. Pendant son premier voyage aux États-Unis, Calista, la bien nommée, vit une extraordinaire aventure : le hasard l'amène à partager un repas dans un grand restaurant de Los Angeles avec Billy Wilder, Iz Diamond ainsi qu'Audrey et Barbara, leurs épouses respectives. Calista les charme tous par sa beauté, mais surtout par sa sympathique maladresse, sa touchante naïveté et son abyssale ignorance du cinéma et de son univers. Elle leur laissera la carte de visite de ses parents qui, comme elle, vivent en Grèce. Et voilà que, pour tourner Fedora, son avant-dernier film, Billy Wilder se rend en Grèce quelques mois plus tard, et qu'il a besoin d'une interprète…
***
J'ai beaucoup aimé ce roman qui, sous une apparence de légèreté, traite essentiellement du temps qui passe, un thème incontournable chez Jonathan Coe. On y retrouve un réalisateur de génie, Billy Wilder qui, passé de mode, se voit contraint de céder la place à de « jeunes barbus », certes talentueux, mais qu'il ne comprend pas, et lui, l'homme à qui l'on doit tant de succès, peine à trouver un financement pour tourner Fedora. le personnage de cette femme incarne une sorte de double du réalisateur, ou plutôt de personnage miroir se débattant dans des problèmes du même type que les siens. Jonathan Coe a tenté de cerner la vie de Wilder au plus près, non seulement en lisant ou en visionnant des documents le concernant, mais en contactant nombre de personnes qui l'avaient bien connu et, pour certaines, qui avaient travaillé avec lui. Il restitue un personnage qu'il veut proche du réel, exigeant, colérique, parfois insupportable au travail, plus mesuré, subtil, très drôle et capable d'autodérision à d'autres occasions. Quand il prend des libertés avec la réalité, il s'en explique dans les « Remerciements et sources ». Jonathan Coe situe la plus grande partie de son roman en Europe, peut-être pour bien marquer le fait que Wilder est un immigré et qu'il est resté infiniment attaché à l'Europe. Wilder accorde de l'importance à la nourriture et se gausse des goûts de Pacino qui semble se nourrir de hamburgers où qu'il soit... Une bonne cinquantaine de pages bouleversantes sont écrites sous la forme d'un scénario qui donne à voir la blessure intime et permanente du réalisateur. La jeunesse et l'innocence de Calista, interprète puis assistante, tempère la mélancolie de Billy Wilder, sur le déclin dans la perception que les autres ont de lui et parfois même dans son propre regard. le lecteur est donc convié à « découvrir » le réalisateur par les yeux d'une jeune femme qui ne s'intéresse au cinéma que depuis très peu de temps et qui récite des jugements lapidaires et souvent datés qu'elle tire d'une encyclopédie... Cette innocence le rend plus touchant, me semble-t-il. Encore un beau roman ! Si la politique en est cette fois absente, l'Histoire et ses conséquences y tiennent une grande place.
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Neuvième incursion dans l'univers de Jonathan Coe, Mr Wilder et moi établit une fois de plus l'immense talent de son créateur.
Calista Frangopoulou se remémore sa rencontre fortuite avec Billy Wilder, cinéaste renommé du temps des grands studios d'Hollywood, durant un voyage sac au dos à travers les États-Unis en 1976. Comme l'un n'allait pas sans l'autre, elle fait aussi connaissance avec son fidèle scénariste, Iz Diamond. Ils planchent depuis un moment sur un projet de film, mais le coeur n'y est plus. Les jeunes loups (les barbus comme ils les appellent), Spielberg, Coppola, Scorsese sont aux commandes et le cinéma change sous leurs yeux à la vitesse grand V. le film en chantier, c'est Fedora, qui verra enfin le jour en 1978 non sans quelque douleur. C'est de cette genèse dont nous entretient la narratrice, Calista, d'origine grecque, engagée alors à pied levé comme traductrice, le tournage se déroulant principalement sur l'île de Corfou en Grèce.
J'ai adoré ce roman délicieusement rétro, piquant d'humour décalé vaguement suranné. Je me suis faufilé dans les coulisses d'un film que je n'ai jamais vu mais qui m'a enchantée, avec ses vedettes d'une autre époque, conduit par la figure emblématique de Billy Wilder, issu d'une famille juive autrichienne et exilé aux Etats-Unis autour des années 1930. Un homme blessé à jamais par la disparition de ses proches, exterminés par les nazis dans les camps de la mort.
Une histoire prenante sous des dehors légers, comme ce cinéma qu'aimait Wilder, celui qui distrait les masses sans trop les embêter.
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Passionné de cinéma, Jonathan Coe (qui a été critique de cinema avant de devenir un excellent auteur) décide de se renouveler une fois encore avec ce nouveau roman.
À la fois roman d'apprentissage et hommage au réalisateur légendaire Billy Wilder, ce livre offre aussi le souvenir d'une époque révolue, le déclin de ce cinéma mythique hollywoodien.
C'est drôle, doux-amer, nostalgique, tendre et aussi très instructif.
Coe fait aussi l'éloge du Brie de Meaux (ah le pouvoir «apaisant » du fromage!!).
Billy Wilder était connu pour être le «roi de la chute » au cinéma. On retrouve quelques bons mots du cinéaste, notamment cette anecdote (véridique) lorsqu'il était de passage à Paris, il télégraphie à son épouse (qui lui avait demandé de rapporter un bidet de France!) : «Impossible trouver bidet. Stop. Suggère de faire le poirier sous la douche. » (!!!)

Un véritable plaisir de lecture 👌🇬♥
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Le talent de Jonathan Coe est avant tout celui de se renouveler à chaque livre et c'est aussi très certainement le secret de sa longévité (et de celle de notre relation). Je ne suis pas très cinéphile, je connais très mal la filmographie de Billy Wilder mais je n'ai pas hésité un instant à embarquer et à me laisser guider. Parce que c'est Jonathan Coe et que dès la page 21, un savoureux éloge du pouvoir consolateur d'un bon Brie vient me confirmer que cette fois encore nous allons passer un très bon moment. Certes, le cinéma est au centre de l'intrigue, mais le propos est bien plus large et englobe des thèmes chers à l'auteur, par affleurements (les relations entre l'Europe et l'Angleterre, ou l'amour de la France et des Français...) ou directement dans le vif du sujet (les comportements de ses congénères, comme pendant la seconde guerre mondiale). Il règne dans ces pages une atmosphère empreinte de nostalgie d'un monde révolu, ou plutôt d'empathie envers ceux qui furent en haut de l'affiche, au sommet de leur art et ne le sont plus, par la force des choses et la dictature du temps qui passe.

L'auteur nous invite dans les pas de Calista, musicienne d'origine grecque installée à Londres, mariée et mère de deux filles à l'aube de quitter le nid familial. La perspective de ces départs amène Calista à repenser à son propre envol d'Athènes vers les Etats-Unis en 1977, un périple de 3 semaines au cours duquel elle partagera un dîner à la table de Billy Wilder et de son associé Iz Diamond, ignorant tout d'eux, d'Hollywood et du cinéma. Les deux hommes préparent le tournage de Fedora dont une partie doit avoir lieu en Grèce. Quelques mois après être rentrée chez elle, Calista aura la surprise de se trouver enrôlée dans l'équipe aux côtés de Marthe Keller et William Holden et cette expérience influencera la suite de son parcours et de sa vie professionnelle.

C'est donc à travers le regard un peu naïf de Calista que nous sommes invités dans l'intimité de Billy Wilder par un Jonathan Coe qui doit particulièrement apprécier son humour et nous en livre un portrait à la fois amoureux et admiratif, poussant l'hommage jusqu'à adopter la forme d'un script pour la partie centrale qui relate la fuite de Wilder lors de la montée du nazisme, d'abord à Paris puis à Los Angeles. Joli tour de force pour évoquer cette période douloureuse et indélébile dans l'esprit du cinéaste dont toute la famille a disparu. Il y a des moments fantastiques dans ce roman, le premier dîner à Beverly Hills savoureux de drôlerie, celui de Berlin qui est l'occasion d'une fracassante mise au point sur ce que Wilder pense des Allemands depuis la guerre, et puis cette dégustation de Brie dans une ferme de Seine-et-Marne... Sans compter le regard de l'auteur sur l'évolution du cinéma, lui dont ce fut longtemps le métier en tant que critique. le savoir-faire de Jonathan Coe n'est plus à démontrer, mais sa liberté, elle, est plus enthousiasmante à chaque livre.

Plus que jamais, I love Jonathan Coe.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Passionnant, pourtant cela démarrait doucement jusqu'à ce fameux dîner et l'entrée en scène de Billy Wilder et Iz Diamond. Il existe des rencontres qui changent une vie, Calista ne dira pas le contraire. Elle qui était juste venue accompagner une amie verra sa vie entière modifiée à sa plus grande surprise.
Personnellement, je n'avais encore jamais lu Jonathan Coe ni vu un seul film de Billy Wilder même si je le connaissais de nom mais cela ne m'a pas empêché d'être embarqué dans cette histoire et d'en suivre aisément le récit. Je veux dire par là qu'il n'est pas réservé aux connaisseurs du réalisateur.
Jonathan Coe nous livre une très belle histoire s'inspirant de la vie de Billy Wilder avec nombres de dialogues et d'anecdotes véridiques. Un mélange de biographie, de cinéma, de petites histoires dans la grande Histoire, l'humour côtoie l'horreur et c'est maîtrisé de bout en bout par l'auteur.
Billy Wilder est bien sûr le personnage principal mais j'ai également beaucoup aimé découvrir Iz Diamond, son ami et scénariste.
Même s'il résonnera sans doute plus pour les cinéphiles, chacun pourra y trouver son compte. Je vais maintenant, pour ma part, essayer de visionner le film Fedora afin de compléter cette découverte.
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Tant de critiques et me voici à tapoter un brin, incapable de taire le plaisir éprouvé à lire ce livre à première vue anodin.
Il y a tout ce que j'aime, le cinéma, Billy Wilder, le souvenir de Fedora et l'identification immédiate à Calista.
J'aurais aimé être à sa place, dans les coulisses du tournage de l'avant-dernier film de Billy et confident candide de deux grands artistes, le réalisateur et son ombre, le fidèle scénariste.
Jonathan recompose une histoire à partir d'éléments réels, comme au grand écran. Il en profite pour vaporiser une douce mélancolie et murmurer une ode à la vie, trésor inépuisable de grandes joies et de petits plaisirs, malgré les camps et l'éternel regret d'un deuil empêché.
Léger, touchant et très cinématographique.
Je m'étais promis de l'acheter en poche lors de la parution en format broché, jugeant la dépense exagérée pour un roman anecdotique. J'ai tenu parole. J'ai revu également mon impression première : un sujet mineur, peut-être, mais aux accents majeurs, grâce au médiateur cinéma.
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Une mise au point avant toute chose.
Je suis une inconditionnelle de Jonathan Coe dont j'ai lu et apprécié quasiment toute l'oeuvre.
Et si je n'ai pas vu tous les films de Billy Wilder, j'en connais au moins la moitié, d'Assurance sur la mort, un bijou de film noir, qui n'est pas son premier film, mais celui qui lui a conféré la gloire, à Fedora, un sinistre constat sur le mirage hollywoodien, dont je croyais que c'était sa dernière oeuvre, ce qui n'est pas le cas. Et j'ai été enthousiasmée par tous les films que j'ai eu la chance de voir, au moins deux fois chacun, quand ce n'est pas davantage !
 Donc ce livre était fait pour moi ! Et je m'en suis régalée.
 Le talent d'un auteur remarquable mis au service d'un cinéaste d'exception qui a offert d'incomparables chefs d'oeuvre au cinéma mondial. Cachant ses fêlures sous l'armure de l'humour et de la fantaisie, dénonçant les violences et les turpitudes du monde sous couverture d'un rire cynique, Billy Wilder, ce citoyen juif et autrichien, contraint de fuir le nazisme a émigré en France puis en Amérique où il a pu faire éclore son immense talent.
Jonathan Coe nous offre une superbe évocation de cet homme. Non, il ne s'agit pas d'une biographie. C'est un sacré malin ce Coe. A un metteur en scène aussi talentueux que Billy Wilder, quoi de mieux que de proposer, pour la séquence la plus importante de cet ouvrage destinée à éclairer la jeunesse du héros, un scénario, un bon scénar. choisissant en quelques tableaux pleins de force, de mettre en valeur la trajectoire remarquable de cet homme et sa souffrance …
Avec toujours la même verve, sa touche d'humour et sa tendresse pour le personnage, Jonathan Coe nous familiarise avec cet homme qui réalise que Fédora est son chant du cygne et qu'il est temps pour lui de passer la main aux « jeunes barbus » les Scorcese, Spielberg …. les créateurs de demain, qui proposent une vision foncièrement différente du cinéma.

Un seul bémol dans cette construction, le personnage de Calista.
Si sa fonction de faire valoir se justifie la plupart du temps, elle finit par contre à la fin de cet ouvrage par apporter une touche de lourdeur, qui nuit un peu, à mon avis, à la qualité de cette oeuvre !
Mais comme le dit si bien Osgood Fielding III, en conclusion du célèbre film de Billy Wilder « certains l'aiment chaud », nobody's perfect !
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Alors que la vie semble lui retirer ce qui lui est le plus cher (ses qualités de compositrice de musique de film et le départ de ses filles devenant adultes) Calista sombre dans la mélancolie et se remémore cette rencontre, alors qu'elle n'avait pas vingt ans, qui allait donner une direction à sa vie. Une traversée des États-Unis pour cette jeune grecque qui a grandi sous le régime des colonels, une rencontre avec une jeune femme amoureuse et un improbable diner avec Billy Wilder, son scénariste et leurs épouses, et un an plus tard un contrat pour être traductrice en Grèce sur le tournage de « Fedora », l'avant-dernier film du cinéaste.

Le récit, romanesque biographie ou hommage à un cinéaste de génie, alterne souvenirs de ces quelques mois au cours desquels Calista va vivre cette aventure d'un tournage, et l'évolution de sa vie quelques décennies plus tard, alors qu'elle approche de la soixantaine (à peu près l'âge de Jonathan Coe lorsqu'il écrit ce livre).

L'écriture est légère, fluide, dynamique. le ton est résolument nostalgique et gai à la fois. Evocation du croisement de la naissance d'une carrière et de la fin d'une autre. Lorsque Billy Wilder et Diamond, le scénariste avec qui il a connu le succès, rencontrent Calista, ils sont alors en plein doute, peinent à écrire l'adaptation de cette nouvelle qui parle d'une star du cinéma sur le déclin. Vers la fin du livre une anecdote est racontée sous forme de scénario. Un passage que j'ai particulièrement apprécié, parce qu'il arrive à un moment où on a l'impression d'avoir enfin bien perçu quelle était la personnalité de Billy Wilder.

C'est avec « La vie privée de Sherlock Holmes » que Jonathan Coe a découvert l'oeuvre de Billy Wilder. Pas le film de référence du réalisateur multi oscarisé, mais un film qui va profondément marquer l'écrivain britannique. Cette même année le cinéaste tourne son avant-dernier film « Fédora », une histoire qui parle du déclin d'une star du cinéma, alors que Wilder lui-même sent bien qu'il n'est plus en phase avec un cinéma qui voit éclore des talents comme celui de Steven Spielberg. C'est là qu'on trouve les sources de ce roman qui nous plonge dans les coulisses du cinéma et qui est un hommage à l'un des plus grands cinéastes mondiaux, n'hésitons pas sur l'épithète.

Un joli roman sur le temps qui passe, écrit avec humour et sensibilité. Double (triple) mise en abyme. Au travers de cet hommage au génie de Billy Wilder ce récit m'apparaît comme une démonstration que de génération en génération, homme ou femme, le passage du temps sème pour tous et toutes les mêmes interrogations, et qu'à chaque étape ce qui compte c'est la façon dont nous nous adaptons au changement de position et de perspective pour continuer à aller de l'avant.
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Ce roman d'apprentissage est aussi un hommage au cinéma et au réalisateur que fut Billy Wilder, à une époque et à une atmosphère. L'ironie douce-amère de Jonathan Coe, entre humour tendre et âpreté, est bien là, même si l'intimité délicate qu'il parvenait à instaurer dans ses Enfants de Longbridge est moins présente ici (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/04/11/billy-wilder-et-moi-jonathan-coe/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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