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3,85

sur 693 notes
Mon Dieu, que j'ai aimé ce roman!
Les critiques favorables et la lecture de le coeur de l'Angleterre m'avait incité à l'acheter, même si je craignais qu'un roman en lien avec Hollywood et les années 70 soit un peu kitsch...
Mais rien de moins kitch que ce livre subtil et beau. C'est plein de tendresse, plein d'humour, plein de subtilité. Ce livre me rappelle à sa manière le film The Artist, par sa façon de rendre hommage au cinéma d'hier ou d'avant-hier (celui des années 50). On le referme avec l'envie de vivre et le sentiment que le monde est beau.
Merci Jonathan Coe !
NB : notons au passage l'excellente traduction de Marguerite Capelle.
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C'est une belle et lumineuse rencontre entre une jeune fille et le cinéaste Billy Wilder que nous propose Jonathan Coe.

Lors d'un voyage aux Etats-Unis avec une amie, Calista va faire la connaissance de Billy Wilder. Cette rencontre bouleversera sa vie.
Elle participera au tournage d'un des derniers film du cinéaste, Fedora.

Ce récit est une ode au cinéma des années 40, 50 et 60.
La douceur, la sensibilité, l'émotion règnent dans ce roman.

Billy Wilder était un juif autrichien ayant fui le nazisme dans les années trente, il y a un passage au sujet de l'Holocauste qui est un des grands moments de ce livre.

A lire absolument.
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2013,Calista, une quinquagénaire grecque voit ses deux filles adultes quitter le Giron familial et se souvient de son passé de jeune baroudeuse partie sac au dos pour parcourir les États-Unis en 1977. Un hasard bienheureux lui fait rencontrer le cinéaste Billy Wilder et son scénariste Diamond. Elle se fait embaucher comme assistante sur le tournage en Grèce et en Europe, de « Fedora », le dernier film du cinéaste. Elle nous raconte sa découverte de l'oeuvre et de la vie de Billy Wilder de façon très documentée, avec beaucoup d'humour et au travers d'anecdotes savoureuses qui raviront tous les lecteurs. Encore une très belle réussite de Jonathan Coe qui confirme son grand talent littéraire.
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Très belle histoire, où domine la tendresse de Coe pour ses personnages, de ses personnages entre eux. Tendresse distillée avec mille nuances, en accord avec le caractère de chacun.e. Où l'on apprend plein de choses sur le travail et la vie de Billy Wilder, qui donnent une furieuse envie de voir ses films et ceux de Lubitsch, qu'il admirait entre tous. Vive la lecture partagée !
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Voici un livre très agréable à lire, pétillant comme une coupe de champagne, mais qui risque de s'oublier aussi aisément.
Comme le titre l'indique, il s'agit de la rencontre de deux personnages principaux très contrastés.
La narratrice, une compositrice de musique de film anglo-grecque, parvenue à la maturité, se remémore ses débuts aux côtés du légendaire réalisateur Billy Wilder, en tournage en Grèce en 1977, pour un de ses derniers films, Fedora, sur le thème du déclin de l'artiste qui a perdu son public et rêve mélancoliquement de renouer avec le succès.
Inexplicablement la jeune fille timide et sans expérience est prise en affection par le maître qui va en faire sa confidente et le témoin de ses états d'âme, suivi sur cette voie par son complice et auteur de ses scripts, « Iz » Diamond. Malgré le caractère peu vraisemblable de cette amitié très inégale, on s'aperçoit vite que le sujet du roman est Billy Wilder, non tant son talent et son humour (l'une de ses blagues est rapportée trois fois !) que, sous le vernis de la réussite hollywoodienne, les fêlures d'une vie hantée par les persécutions nazies des années 30 auxquelles il a échappé, mais dont ses proches ont été victimes. Au soir de sa vie, alors que montent les cinéastes des années 70 comme Scorcese ou Spielberg, son sentiment d'avoir perdu la main et de n'être plus en prise sur son époque n'en est que plus tragique.
Beaucoup de tendresse et de nostalgie dans ce portrait sensible d'un artiste hors du commun mais qui a su garder son humanité, beaucoup de documentation aussi, sans doute un peu trop. Et les préférences de l'auteur ne se laissent pas oublier, quand le roman s'attarde avec gourmandise sur les menus gastronomiques, avec des évocations parfois surréalistes comme la dégustation successive de trois « roues » de Brie, arrosées de Pinot, avant un tournage. Derrière le « je » omniprésent de la narratrice on sent se profiler la subjectivité de J. Coe, bien plus mûr que la débutante qui est censée s'exprimer.
Maîtrise de la narration et du style ne suffisent pas à rendre ce livre nécessaire et à lui éviter les clichés (le poids du nazisme en Allemagne, les délices culinaires français). Reste le plaisir d'une lecture facile et divertissante qui nous replonge dans la nostalgie de l'âge d'or du cinéma hollywoodien.
Lu en V.O.
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Un gros coup de coeur pour ce roman lumineux, mélancolique, mais tellement drôle, sur la fin de carrière du réalisateur Billy Wilder. le crépuscule d'une idole, qui se confie sur son parcours - de l'Allemagne nazie à la gloire hollywoodienne – lors du tournage d'un de ses derniers films dont plus personne ne veut. Une biographie romancée, subtile et passionnée, digne d'un Echenoz, avec des scènes magnifiques et des dialogues savoureux. Je vous le conseille !
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La jeune Calista, De Grèce, part pour la première fois à l'aventure en traversant l'Atlantique pour arriver aux Etats-Unis. Elle se lance dans un road-trip. Dès son arrivée, elle se fait une copine qui a rendez-vous un soir dans un restaurant de Los Angeles avec un ami de son père. Cet ami n'est autre que le cinéaste Billy Wilder.

Calista ne sait pas qui il est, elle n'y connaît d'ailleurs rien au cinéma. Elle passe la soirée avec Billy, son associé et leurs épouses respectives. Puis les années passent et un jour, elle est contactée. Billy Wilder va tourner un film en Grèce et il aurait besoin d'une interprète. Serait-elle disponible ?

Voilà comment Calista, compositrice, est entrée dans le milieu du cinéma.

Mais vous l'aurez compris, Calista est le personnage pivot qui tient la longue-vue pour que notre regard se porte sur Billy Wilder. Jonathan Coe retrace la fin de carrière de cet homme juif qui a grandi à Vienne à la mauvaise époque, et a réussi à vivre ses rêves loin de son pays. Un cinéaste qui n'arrivait pas à rentrer dans le moule des jeunes « barbus » (Spielberg, Corsese), dans lequel il ne voulait pas rentrer d'ailleurs, et qui le poussaient involontairement vers la sortie des artistes.
C'est un portrait très touchant, qui m'a donné envie de découvrir son cinéma (je n'ai vu que Certains l'aiment chaud que j'avais adoré).

Le roman redonne vie à une époque et à un esprit révolus en nous emmenant à Los Angeles, en Grèce et en France. On voyage dans le temps et dans l'espace. C'est fait avec douceur, humour et légèreté, et un brin de nostalgie discrète. Un vrai bonbon.
Lien : https://lejardindenatiora.wo..
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Belle balade dans la mémoire cinématographique au travers de la dernière oeuvre de Wilder. On revoit la grande Gloria Swanson et le rigide von Stroheim dans le boulevard du crépuscule, le si bien nommé. de jolis portraits d'acteurs, pas toujours à leur avantage, réaliste ? Tout passe comme dit Grossman… Belle histoire, cinéphiles, ne pas s'abstenir, non cinéphiles, vous serez moins ignares !
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Ce roman de Jonathan COE, auteur que j'apprécie énormément, me laisse une impression mitigée.
J'ai été attiré par le titre, car je ne suis pas grand fan du réalisateur Billy WILDER, je préfère les cinéastes des générations suivantes, mais j'étais curieux de connaître le personnage vu par un écrivain dont j'aime le style, et de ce côté-là, je n'ai pas été déçu, le livre fourmille de petites anecdotes intéressantes. J'ai aussi apprécié la façon dont l'auteur a su nous faire ressentir la complicité et l'amitié entre Wilder et son co-scénariste Iz DIAMOND.
Malgré cela, je n'ai pas éprouvé un réel engouement lors de cette lecture, toute cette histoire m'a paru un peu fade.
Un roman qui ne me laissera donc pas beaucoup de souvenir dans l'oeuvre de Jonathan COE, au contraire de "Bienvenue au club", "Cercle fermé" et "La pluie avant qu'elle tombe", mes préférés.
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Lu au fil des étapes alpines. Comme d'habitude, J.Coe manie l'humour et la distanciation avec bonheur. L'histoire qui nous est contée est un rêve que chacun aurait pu faire. Rencontrer un grand metteur en scène hollywoodien à l'aube de sa vie professionnelle peut faire basculer une existence, donner un coup de pouce salvateur, l'intelligence fera le reste ou...pas. S'adapter à une situation requiert une bonne dose d'opportunisme ou d'insouciance, le deuxième état d'esprit évite toute désillusion en cas d'échec, vous montre sous votre meilleur jour, la chance ou le destin s'occupera des détails d'intendance, souvent décisifs. le choix de Billy Wilder à cette époque de sa vie est un symbole facile de changement d'époque, de générations qui se croisent, l'importance accordée aux atmosphères embrumées de fin de repas, aux goûts pour une nostalgie surannée. le charme désuet qui se dégage participe au passage de flambeau, à l'élégance des mots prononcés, l'adoubement tacite du maestro envers une jeune femme pleine d'espérance donne une touche délicieusement affectueuse. L'on y croise des stars en devenir, celles dont l'étoile pâlit. le bal des égos trouve ici une musique à plusieurs temps, l'artifice ne dupe personne, le clap de fin approche, tacitement reconnu et accepté par l'ensemble des convives de ce banquet d'un autre temps.
A lire avec plaisir
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