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3,16

sur 641 notes
Aleph confirme ce que je redoutais le plus : Paulo Coelho s'éloigne.
Je ne reconnais plus la beauté poétique de son écriture qui était si simple mais si poignante. Je ne reconnais plus les valeurs de ses premiers ouvrages. Je ne reconnais plus son humilité. Je ne reconnais plus la création de personnages poignants.
Je ne reconnais plus Paulo Coelho, tout simplement.

Avant d'entamer Aleph, le dernier roman que j'avais lu de cet auteur était "la solitude du vainqueur". A ce moment-là, j'avais déjà ressenti un essoufflement dans l'intérêt que je lui portais. Moi qui à chaque fois me réfugier dans l'Alchimiste ou Veronika décide de mourir, j'ai ressenti comme un léger abandon de sa part. Cependant maintenant que je viens de lire les dernières pages de Aleph, ce n'est plus qu'une impression mais une réalité.
La spiritualité qu'on retrouve à travers le récit me semble empreinte de sorcellerie et non plus de rencontre avec une Divinité. Étonnant de la part de Coelho le sachant fort croyant dans une religion qui rejette fortement ce domaine. D'un point de vue personnel, je n'adhère pas. D'un point de vue amatrice du Brésilien, je suis déroutée. Si tout n'était que fiction, ou que seules quelques bribes étaient vraies, il n'a pas su le retranscrire comme il le fallait. Et c'est fort dommage.
L'histoire est peu intéressante et il faut s'accrocher difficilement aux pages pour trouver réellement un petit pic d'intérêt au récit. J'ai eu ce petit engagement que lorsque j'ai découvert les méfaits du protagoniste principal de son ancienne vie, mais outre ce fait, j'ai dû combattre pour terminer le roman.

De plus, Hilal me semble insupportable. Effrontée, susceptible et capricieuse, je n'ai pas su découvrir ses qualités tant ses défauts ressortaient souvent. le personnage de Coelho m'a également dirigé vers la déception : pourquoi tant d'ambiguïté avec la demoiselle ? Justifier son lien avec la jeune femme par un amour qu'on porte comme celui par rapport à une rivière ne suffit pas. Lui qui se pavane souvent d'être plus âgé, plus sage et de connaitre mieux la vie qu'Hilal, je le trouve parfois bien plus enfantin qu'elle.

Non, vraiment, hormis quelques réflexions bien portantes (mais mal placées dans le récit), Aleph est réellement décevant.
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Mon résumé :

Arrivé à une certaine étape de sa vie, l'auteur a éprouvé une sorte de malaise, d'insatisfaction par rapport à sa vie. Il s'est mis à sentir qu'il ne s'était pas pleinement réalisé dans cette incarnation. Dans une nouvelle tentative de partir à la découverte de lui-même, Paulo Coelho a décidé de rencontrer ses lecteurs et de faire une grande tournée de séances d'autographes. Il a entre autres décidé de traverser la Russie à bord du Transsibérien, où il a fait la rencontre d'Hilal, une jeune fille de 21 ans avec qui il ressent un lien peu commun. Il découvre alors en pénétrant par hasard dans l'Aleph, le lieu où tous les mondes parallèles se rejoignent, qu'ils se sont aimés dans le passé, mais que Paulo a trahi Hilal d'une façon atroce. Il tente alors de prouver à Hilal tout son amour et d'obtenir son pardon pour surmonter son sentiment de malaise.

Mon commentaire :

Lorsque Karine d'Ivy-agency m'a proposé ce partenariat avec Flammarion, je n'ai tout d'abord pas répondu, car je doutais fortement qu'un Paulo Coelho puisse me plaire. Ayant lu (et détesté) l'Alchimiste il y a quelques années, et étant donné que ce dernier titre est l'oeuvre la plus connue et la plus appréciée de l'auteur, je me disais que de lire un livre qui n'allait sans doute pas me plaire quand tant d'autres livres m'attendaient n'était pas une très bonne idée. Puis, Karine m'a relancé la proposition et j'ai cédé. Je n'ai pas eu encore des tonnes d'offres de partenariats, et l'idée d'éventuellement recevoir plusieurs livres gratuitement en échange d'une critique me paraît alléchant !
Bon, vous aurez compris, Aleph partait à -200 avant même que je le recoive. Alors, forcément, je ne pouvais être surprise que dans le bon sens. En effet, j'ai trouvé ce roman meilleur que l'Alchimiste. Mais ceci est une opinion entièrement personnelle, que je sais ne pas partager avec la plupart d'entre celles qui ont déjà lu les deux romans. Maintenant, pourquoi ai-je préféré Aleph à l'Alchimiste ? J'en ai franchement aucune espèce d'idée. Peut-être ai-je simplement vieilli depuis l'époque où j'ai lu l'Alchimiste. Même si les trucs de spiritualité et d'ésotérisme ne sont toujours franchement pas ma tasse de thé, je me sens maintenant plus ouverte à certaines formes de littérature auxquelles je ne touchais pas du tout lorsque j'étais au secondaire. Enfin. Ce n'est qu'une hypothèse.
Mais revenons-en à Aleph. Même si j'ai mieux aimé ce roman-ci de Paulo Coelho, cela ne signifie pas forcément que je suis enthousiaste. Disons que je suis demeurée assez impassible devant le parcours spirituel de l'auteur. J'avais du mal à distinguer le vrai du faux, et ce en quoi l'auteur croyait vraiment de ce qu'il écrivait pour épater la galerie. Plusieurs éléments de la façon de penser de Coelho sont demeurés de réels mystères pour moi du début jusqu'à la fin. Je l'ai trouvé fantasque et bizarre (il fallait s'y attendre), mais j'ai toutefois relevé de nombreuses citations qui incitaient à la réflexion. Je pense que sans totalement embarquer dans la démarche farfelue de Coelho, on peut retirer de ce livre quelques pistes de réflexion intéressantes. Nul besoin de croire aux incarnations et aux chamans pour cela. Il faut seulement se forcer pour ouvrir son esprit un tout petit peu pour recevoir ces quelques paroles de sagesse :

« le « temps » ne passe pas. L'être humain a beaucoup de mal à se concentrer sur le présent ; il pense toujours à ce qu'il fait, à la façon dont il aurait pu mieux faire, aux conséquences de ses actes, à la raison pour laquelle il n'a pas agi comme il l'aurait dû. Ou alors il se fait du souci pour l'avenir, se demande ce qu'il va faire le lendemain, quelles sont les mesures à prendre, quel danger le guette au coin de la rue, comment éviter ce qu'il ne désire pas et comment obtenir ce dont il a rêvé. »

« Ce n'est pas la peine d'expliquer que dans la vengeance, le maximum qui puisse nous arriver est de nous mettre à égalité avec nos ennemis, alors que dans le pardon nous montrons plus de sagesse et d'intelligence. »

«Vivre c'est expérimenter, et non penser au sens de la vie. »

ou encore :

« Nous avons toujours tendance à valoriser ce qui vient de loin, sans jamais reconnaître toute la beauté qui nous entoure. »


Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Je désirais embarquer dans ma valise un livre de vacances frais et un peu ésotérique comme m'avait semblé l'être en son temps le fameux alchimiste du même écrivain.
La 4ème de couverture est alléchante mais ce n'est qu'un leurre hélas !
Ni le fond ni la forme ne m'ont convaincu et j'ai refermé avec plaisir ce pseudo roman initiatique pour reprendre mon livre en cours autrement passionnant ("belle du seigneur" d'Albert Cohen)
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Comme pour L'alchimiste, je me suis tant ennuyée que j'ai fini par lâcher l'affaire.

Maintenant, je n'essaye plus de résister.

J'aurais au moins appris, grâce à ces bouquins à lâcher-prise lorsque je trouve une lecture terriblement soporifique.
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J'ai beaucoup aimé lire Paolo Coelho et j'ai été déçue par ses derniers livres. Allais-je aimer « Aleph » ? Et bien ce livre me laisse une impression mitigée. Si certaines pages sont vraiment intéressantes, si elles vous poussent à la réflexion, si beaucoup de petites phrases sont à noter et à méditer, tout cela est noyé dans ce qui ressemble à des recettes pour faire du chiffre. Paolo Coelho n'a pas besoin de cela mais son éditeur oui sans doute.
Éliminons les personnages peu sympathiques, surtout Hilal, sans qui, pourtant, rien ne serait possible, puisque c'est elle qui va provoquer le plongeon réussi de l'auteur dans le passé, et donc son évolution. Gardons Yao, sans qui, rien d'intéressant ne sortirait de ces pages, puisque ses connaissances complètent celles de l'auteur. Ils s'enseignent l'un l'autre.
Passons sur les situations sans importance. Gardons celles qui, même légères, sont l'occasion de poser les vraies questions. Remarquons les passages d'enseignement, des passages qui peuvent paraître étranges et troublants parfois.
Bon ! Il ne me reste plus qu'à relire ce livre pour en tirer un meilleur parti !
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J'ai pensé démarrer un voyage comme celui de l'alchimiste, et l'ambiance train était un grand plus mais finalement non, il manque vraiment un encore plus quel qu'il soit.
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Mais que lui est donc-t-il arrivé à Notre Paulo Coelho ? Il m'avait habituée à savourer chacun des mots de ses livres, avec délice, mais là je me suis perdue, puis ennuyée, malgré toute la suggestion du chemin intérieur à parcourir...non, je n'ai pas reconnu l'un de mes auteurs fétiches de mes trentes ans !!!!
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Ce qui est dommage chez cet auteur, c'est justement ce qui fait sa réussite : c'est d'une simplicité facile, une façon d'écrire un peu puérile, sans grande recherche ni syntaxique ni lexicale... mais c'est vrai, le but n'est pas là : le but est de partager une expérience de vie avec le lecteur, plus même, de le guider dans un espèce de chemin de la vérité, en fait ça manque d'humilité tout ça, malgré qu'il prône le contraire :-( Alors oui, certaines idées sont intéressantes bien sûr, d'ailleurs je ne connaissais pas l'aleph!!!!! Et puis j'ai adoré cette image des wagons : on ne sait pas ce qui se passe dans le wagon d'avant, ou d'après, mais on sait qu'il y a des gens, qu'ils sont là qu'ils parlent qu'ils vivent et cela nous suffit, pourtant on ne les voit pas ; la mort c'est exactement ça, les morts sont dans le wagon suivant, on ne les voit pas et pourtant ils sont là alors pourquoi en faire tout un plat? ;-)
Donc je trouve ça dommage que des bonnes idées restent juste à l'état de bonnes idées, et qu'elles ne soient pas transfigurées (ce qui fait l'essence de l'art, quand même!!!!) : du coup on est dans le témoignage autobiographique au lieu d'être dans la littérature... :-(
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J'avais entendu parler de l Aleph comme d'une pépite mais ma précipitation m'a fait me tromper d'auteur, ne riez pas, j'ai acheté ce livre à la place de l Aleph de Borges. J'ai beaucoup aimé l alchimiste mais là j'ai pas accroché. Je compte lui laisser une deuxième chance plus tard.
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Les a priori que je pouvais avoir contre Paolo Coehlo est loin de s'arranger avec son dernier ouvrage, Aleph , qui m'est carrément assez vite tombé des mains. Les toutes premières pages m'ont vraiment effrayées : " Les choses semblent plus noires à mesure que nous avancons vers le futur (guerres de religion, pauvreté, depression, crise économique...) Et moi qui veut pérséverer dans une tradition spirituelle dont les racines se retrouvent dans un passé révolu, loin de tous les défis du moment présent?. Avec J, que j'appelle mon maitre, je marche dans le chène sacré qui est là depuis 500 ans, contemplant impassible les souffrances humaines, son seul souci est de se défaire des feuilles en hiver, et de les récupérer au printemps...."

Voilà des le début du livre, une très bonne synthèse de l'oeuvre de Paolo Coeholo, et notamment de son style : car si on s'arrete d'abord sur la forme, est-ce la traduction qu'il faut blamer devant ces phrases construites en dépit du bon sens? Coehlo revendique une simplicité de son style pour qu'il soit apprécié par le plus grand nombre, mais c'est accorder peu de crédit à son lectorat que de lui assener des phrases interrogatives sans verbe ( "et moi qui veut ect....?)

Quant au propos de l'auteur, je peux tout à fait comprendre qu'il parle aux gens: ce combat contre la société de consommation bassement matérialiste et la volonté nécessaire pour rechercher au fond de soi toutes les ressources nécessaires sur le chemin du sacré peut avoir des échos dans cette période actuelle, mais personnellemen,t j'ai l'impression d'avoir entendu 50 fois ce genre de discours, et de façon plus nuancée et moins naïve qu'ici. Et trés franchement, alors qu'on a affaire à un roman, la narration se délite complétement, le style est trés saturé, on passe de paragraphes en paragraphes sans qu'on sache où on en est.

Cela ne serait pas si grave si ce roman n'était pas animée d'une vraie ambition, écrite au dos de la couverture : Aleph se veut "un voyage qui pourrait bien changer votre existence". J'ai déjà quelques doutes sur le fait que les grands chefs d'oeuvres artistiques puissent changer une vie (vaste débat), mais alors ce pensum là, franchement à part me dire de faire demi tour dès que je croise un bouquin de Coehlo devant une vitrine, je ne vois pas en quoi il pourrait me faire changer mon existence!!!


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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