Hippie

Quel chouette voyage spirituel dans les années 70 ! J'ai vraiment apprécié me plonger dans cet univers, mais j'en garderai cependant un souvenir mitigé. J'ai un peu décroché vers la moitié du récit, lorsque les personnages arrivent à Istanbul. J'ai trouvé, à ce moment, le récit moins riche, un peu décousu, et « l'histoire d'amour » (entre gros guillemets) prend le dessus sur le reste, dommage. En plus de cela, la psychologie des personnages n'est pas spécialement bien développée, cela manquait de quelque chose, je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages. Je me demande si ce n'est pas le choix du narrateur, qui est à la troisième personne, et qui a permis à Coelho de prendre un peu (trop) de recul par rapport à sa propre histoire. Lorsque j'ai commencé à le lire, j'ai vraiment été prise dans l'histoire, des paillettes dans les yeux et cette fin abrupte m'a laissée sur ma faim ; on ne va pas jusqu'à Katmandou avec le Magic Bus, on s'arrête à Istanbul. J'aurais aimé en apprendre encore plus et poursuivre le voyage. En conclusion, je ne l'ai pas totalement détesté, car le sujet m'intéresse et le début m'a vraiment captivée, mais ce n'est pas non plus un coup de coeur.

1970.
Les cheveux longs, barbes et moustaches non rasées, pas de soutien-gorge, broderies et décorations sur les vêtements, jeans déchirés et usés, talismans en tout genre autour du cou et des poignets.
C'est ainsi qu'on reconnaît celleux qui adhérent à la liberté plutôt qu'aux dictats imposés par la société à l'époque.
Et ça suffit pour que de la police des moeurs fusent des insultes et que de la police tout court fusent des délits de sale gueule.

C'est dans cette effervescence que Paolo prend le magic bus partant d'Amsterdam en direction de Katmandou.
Un voyage de plusieurs semaines avec à bord différentes nationalités, usage de produits illicites, une se$ualité très ouverte, différentes religions et spiritualités, à travers des pays aux frontières plus ou moins ouvertes.

Les prénoms ont été changés, mais il s'agit d'une autobiographie. Coelho raconte ses années pacifistes, la quête de sens, l'écriture, l'amour, la recherche d'un soi et d'un monde meilleurs, les questionnements, l'absence de réponse.

J'ai beaucoup aimé cette lecture.
Même 50 ans plus tard, on se retrouve dans les termes abordés. le mouvement Hippie a toujours quelque chose de fascinant pour moi. Cette quête de liberté et ses revers.
Et est-ce que le moi de mes 20 ans a eu un pincement au coeur en lisant qu'en 1970, on pouvait arriver en Syrie en bus ? Si vous saviez.

"Je suis déçu". Voilà mes premiers mots en refermant cette dernière page.

Puis je me suis dit, il va falloir tenter une critique (Je m'y exerce de plus en plus)

Mais que dire? Une critique est toujours personnelle et on ne peut blâmer les choix d'un auteur, qui ne sont finalement que personnels (aussi) . Et ce voyage en magic bus au travers des pays, au fil des pages, me mène malgré tout aux côtés de Paulo, personnage ("principal"?) jusqu'à son terme et jusqu'aux derniers mots (bon signe).

La vie n'est pas aussi romanesque que l'on souhaiterait. Elle est simple, sans filtre. Pour moi ça fonctionne. On accroche le bus et on suit la route jusqu'au terminus de chacun.

Doit on réellement être déçu de la fin? Des passagers montent, des passagers descendent, c'est le vie, et Paulo ne déroge pas à cette fatalité. L'expérience s'acquiert quel que soit le départ, la route ou l'arrivée et je pense que c'est son choix, être notre partenaire sur cette voie et nous laisser seul guide pour la suite et nos enseignements.

Ici pas de grosses tirades philosophiques, comme on aurait l'habitude, l'histoire est simple, la romance attachante, et la fin ouverte sur notre propre voie.

Une bonne balade aux côtés du mentor, simple et touchante. Je comprend une certaine déception pour tous ceux qui restent sur ses contes philosophiques sans réfléchir ici au genre autobiographique, mais je valide pour sa légèreté et les leçons acquises tout au long du parcours malgré tout. le titre est un peu large, c'est vrai, racoleur évidemment, c'est pourquoi ma note sera moyenne mais bonne.

3.5/5
J'ai aimé cette petite escapade avec Paulo.

Pour ma part ce livre m'a beaucoup plu. Il fait référence à l'époque que j'aurais aimé connaître et ce « témoignage » m'y transporte un peu. On en apprend plus sur la révolution culturelle qui a marqué les années 60, 70, et sur les valeurs qui accompagnent le mouvement Hippie.
J'ai cru comprendre que le côté quelque peu « décousu » du récit ne faisait pas l'unanimité, mais il faut avoir en tête qu'il s'agit d'un réagencement des souvenirs de voyage et des différentes rencontres de l'auteur.
J'appréciais déjà l'écriture de Paulo Coelho après avoir lu « L'alchimiste », et « Hippie » ne fait que confirmer l'admiration que j'ai pour sa plume.

Voilà je découvre le dernier roman de Paulo Coelho avec plaisir car il m'a emporté dans une aventure qui m'a beaucoup plu, un retour dans les années 70 .
C'est aussi un roman qui parle de la jeunesse de l'auteur de son premier amour qui au fur et à mesure c'est effacé pour laisser place à une belle histoire d'amitié qui se terminera à la fin de l'histoire.
A l'époque où, sexe, drogues et rock & roll, eux sont plutôt en quête d'une paix intérieure, une aventure spirituelle et très riche pour leurs développement spirituel.
Très beau voyage à travers l'Europe, quelques difficultés dans certains pays mais beaucoup de réflexions et de sagesse qui rend ce roman très agréable à lire.
Imaginez vous dans un bus coloré, en mode Hippie traverser les frontières pour rejoindre le Népal.
Amsterdam, Istanbul, Téhéran, Kaboul, Delhi et enfin Katmandou, les soirées entre amis, les folies de jeunesse et croquer la vie à pleines dents.
La musique, la danse et parfois des moments où l'on s'échappe de la réalité, un voyage dans le Magic Bus qui m'a fait rêver.
La fin du voyage est le moment où l'on atteint un degré de sérénité qui fait surement que leurs vies vont changer suite à ce plein de cultures et de découvertes.
Comme on dit : les voyages forment la jeunesse.
Malgré les critiques de certains, je continue de lire cet auteur que j'apprécie beaucoup.

Lien : https://sabineremy.blogspot...

Comme tous les romans de Paulo Coelho, "Hippie" est avant tout un voyage spirituel autour de la quête de sens et de la recherche de soi. Très autobiographique, Paulo nous fait revivre ses aventures et l'exploration des idéaux qui ont guidé cette génération.

L'atmosphère enivrante des années 70 est omniprésente tout au long du livre. C'est ce que j'ai préféré. On ressent parfaitement ce vent de liberté, d'espoir, d'amour libre mais aussi de doutes et de désillusions.
Rencontres étranges mais riches, drogues, musique psychédélique, spiritualité... Autant d'éléments de la culture hippie que vous rencontrerez en lisant ce roman. J'avoue naïvement que j'idéalisais beaucoup cette génération et que mes lectures à ce sujet permettent réellement de mieux comprendre le fond, les origines et les quêtes de ces jeunes des seventies.
Oui, le scénario est simple et peu développé. Mais finalement peu importe, c'est l'ambiance du roman qui vous entourera et qui vous fera apprécier l'histoire.

Si vous vous intéressés à cette période et à cette culture, foncez !

[HIPPIES]
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Hello les bookivores ! Comment allez-vous ? Que lisez-vous en ce moment ? 📖
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Je vous retrouve aujourd'hui dans une ambiance bien décontractée pour vous parler du roman “Hippie„ de Paulo Coelho. Ce livre est une autobiographie romancée où il raconte son périple pour voyager jusqu'au Népal dans le Magic Bus, un voyage à 70 € seulement ! C'est un livre qui m'a bien sorti de ma zone de confort, ayant plus l'habitude de lire des livres avec de l'action.
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J'ai malgré tout apprécié ce livre. C'est évidemment loin d'être un coup de coeur, mais c'était une lecture très agréable, pas rapide à lire, puisqu'il m'a fallu quand même un mois pour en venir à bout, mais j'ai continué parce que j'aimais beaucoup la plume de l'auteur et comment il dépeignait les paysages, les événements ! J'ai pu voyager un peu dans Amsterdam, même si c'est l'Amsterdam des années 70, et j'ai aimé redécouvrir ces lieux où j'étais passé.
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Ma partie préférée se trouve aux trois-quarts du livre, où les événements se déroulent à Istanbul. Je n'y suis jamais allée, mais c'est vraiment une ville qui me fait énormément envie et je pense que j'y voyagerai un jour parce que j'aime vraiment son ambiance, son Grand Bazar et toute l'effervescence qu'il y a autour ! Et en plus, c'est une ville où il y a plein de chats, donc que demander de mieux ? C'était vraiment très chouette pour moi de suivre ce périple dans cette ville et de découvrir, par exemple, l'histoire des derviches tourneurs.
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Personnellement, je ne fais pas partie des gens qui ont de gros préjugés clichés sur les hippies et je savais à peu près en quoi consistait la chose puisque je crois que j'en aurais été une si j'avais vécu à cette époque-là, qui sait 🤣 Mais c'est vraiment une population que je trouve très intéressante et que je respecte beaucoup pour leur choix de vie et leur liberté !
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Donc, je vous conseille ce livre si les hippies, les voyages, les récits de vie, vous intéressent. Si vous aimez les autobiographies, Istanbul,..
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Si je devais juste citer un point qui m'a légèrement dérangée dans ma lecture : Ce roman est écrit à la troisième personne du singulier et c'est donc un peu bizarre de le voir parler de lui en “il„ mais on s'y habitue assez vite !
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Je vous souhaite une bonne lecture !
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Vous l'avez lu ? Vos avis dessus ? Il vous tente ? D'autres de l'auteur ? 🖋️
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J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman autobiographique. Je ne connaissais pas la plume de Paulo Coelho et ce fut une belle découverte.
J'ai aimé traversé une partie de l'Europe des années 1970 à travers ses yeux et notamment découvrir la Turquie.
Je m'attendais à ce que l'histoire d'amour soit plus présente, mais au final j'ai plutôt apprécié que ce ne soit pas le point central du roman.

Différent des précédents romans que j'ai pu lire de l'auteur. Un peu difficile pour ma part de me plonger dans le livre mais une fois immergé dans celui-ci, nous voila dans l'univers hippie accompagné d'un excellent auteur que l'on découvre au fil du roman.
Un peu comme le voyage qu'ils font jusqu'au Népal, ce n'est pas le destination qui compte, mais le voyage.