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sur 1646 notes
Du nature writing renversant

Chapeau bas à la traductrice, Anita Rochedy, qui a su avec brio mélanger langue française et dialecte italien et nous apprendre, à l'occasion, quelques mots sans que cela soit lourd ou rédibitoire à la lecture. Bravo et merci d'avoir conservé cette souplesse des mots, cette simplicité du langage, ce vocabulaire à la fois riche et accessible. Mes yeux étaient émerveillés de tant de poésie simple, comme la beauté du commun et de la nature.

Je vous conseille d'ailleurs d'aller faire un tour sur le blog d'Anita Rochedy : elle nous partage ses expériences de traductrice et c'est vraiment passionnant d'avoir son point de vue.

La montagne… Ou plutôt LES montagnes. Celle de la vallée, où dansent les cours d'eau et où fleurissent quelques maisons ; puis celle des pâturages, des prés et des sapins, où dansent les bêtes entre les alpages ; puis enfin, celle des sommets, où survivent les neiges éternelles…

« Peut-être ma mère avait-elle raison, chacun en montagne a une altitude de prédilection, un paysage qui lui ressemble et dans lequel il se sent bien. La sienne était la forêt des mille cinq cents mètres, celle des sapins et des mélèzes, à l'ombre desquels poussent les buissons de myrtilles, les genévriers et les rhododendrons, et se cachent les chevreuils.

Moi j'étais plus attiré par la montagne qui venait après : prairie alpine, torrents, tourbières, herbes de haute altitude, bêtes en pâture.

Plus haut encore la végétation disparaît, la neige couvre tout jusqu'à l'été et la couleur dominante reste le gris de la roche, veiné de quartz et tissé du jaune des lichens. C'est là que commençait le monde de mon père. »

Mon coeur s'est serré de nostalgie à bien des passages tant je connais ces montagnes. Je suis une enfant de l'été en montagne. Je ne me rendais pas compte à quel point elles me manquaient. Cet ouvrage m'a donné furieusement envie de reprendre mon vieux bâton de marche en cèdre à tête de chouette (caché depuis quelques années sous la banquette arrière de ma voiture de ville) et de partir sur les chemins rocailleux, fuir la ville et embrasser les hauteurs.

Les relations humaines : la famille et l'amitié au coeur du récit

Alors oui, l'atout principal de ce roman réside bien dans son génie montagnard, mais cela ne saurait être suffisant. S'ajoute à ce motif magnifique une très belle fresque humaine. de l'enfance des protagonistes au début de leur grande vie d'adulte quarantenaire, ce roman nous offre également de très belle réflexion sur l'amour filial, l'amitié et la capacité de l'homme à supporter la solitude.

Servies par une langue sublime et poétique, ces thématiques font mouche et nous offrent un roman équilibré et puissant.

« quand (mon père) me racontait cette anecdote, j'étais déjà celui que je serais devenu plus tard, le présage d'un fils adulte, un fantôme du futur ».

Le passage du temps, l'apprentissage, la vie

Et PAF ça vous tombe dessus sans crier « gare ! » : à travers la nature et la famille, c'est un dernier thème qui se met en place : celui du temps qui passe.

« Tu verras à Grana, il n'y a pas grand-chose qui a changé.

J'hésitais à la croire, parce que j'avais changé depuis le temps. Un lieu que l'on a aimé enfant peut paraître complètement différent à des yeux d'adulte et se révéler une déception, à moins qu'il ne nous rappelle celui que l'on n'est plus, et nous colle une profonde tristesse. »

J'ai trouvé ce passage si juste et si vrai qu'il m'a profondément émue. Je garderai toujours en mémoire les larmes de détresse de mon père face aux gorges de Todra, un endroit reclus au fond du Maroc, lieu emblématique de son enfance, auxquelles nous avions rendu visite plusieurs décennies après son départ et qui avaient malheureusement été transformées en lieu touristique attrape-nigaud.

Et c'est là qu'apparaît la plus belle phrase de ce roman déjà merveilleux : « les seuls vrais refuges sont les souvenirs ».

Chacun des personnages de ce roman, à travers les yeux du narrateur, évolue, apprend, part, revient… disparaît. le temps passe, quoiqu'il arrive et les neiges sont toujours éternelles.

La suite sur le blog ;) ...
Lien : https://pikobooks.com/litter..
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C'est par la plume touchante de Paolo Cognetti que nous faisons connaissance avec cette famille milanaise venue se réfugier l'été dans le Val d'Aoste. Devant nos yeux se dévoile une amitié touchante entre deux jeunes garçons. Une amitié qui évoluera avec les années, mais dont la sincérité sera toujours présente.
Ce qui m'a plu dans ce roman, c'est ce lien. C'est la vie qui passe, mais ce lien immuable qui reste.
Et puis cette montagne. Cette lecture fut pour moi une immersion complète dans des paysages grandioses. Une immersion en plein alpage. Je crois que c'est ce que j'ai préféré durant ma lecture. Je ne connais que très peu la montagne. Grâce à ce roman, j'ai eu l'impression d'être partie dans les Alpes, d'avoir marché sur ces chemin caillouteux, d'avoir entendu les cloches des vaches, d'avoir touché les glaciers.
Ce livre est un concentré de tristesse et de nostalgie, mais empli de beauté et de bonté. Comment ne pas y voir une part autobiographique dans ce roman si emprunt de sincérité.
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Ce roman ? C'est le Petit Prince … des montagnes.

Un écrit initiatique et philosophique, piloté par un mandala tibétain à demi éponyme (et oui le titre a oublié les huit mers !).
De mon point de vue … montagnard, ce mandala reflète chacun d'entre nous face aux choix de sa vie.
Les deux jeunes héros, adultes en devenir, reflètent chacune des deux tensions, plus ou moins élastiques, présentes en nous face à ses choix, ses concepts de vie : gravir le Sumeru, au centre du mandala, ou escalader les huit montagnes, sans oublier de patauger dans les huit mers du cercle tibétain ! Quelque soit le choix, chaque chemin choisi est un tracé d'apprentissages.
Pour moi, chacun de nos choix est la résultante de ces tensions à la fois complémentaires et contradictoires. Ces va-et-vient plus ou moins élastiques, sont peut-être la résultante héritée de nos parents.
Ma mère qui est une sainte !
Mon père ce héros !

Entre ces deux modèles réside toute la difficulté de s'autonomiser qui sera d'autant plus difficile quand les parents ne savent même pas pourquoi ils ont procréé ensemble. Ambiance !
Bref, la construction de l'enfant est inévitablement schizo-machin-chose (préfixe pour exprimer la scission, la rupture ; machin-chose pour ne pas employer des mots grossiers que je ne maîtrise pas !).

Vous allez dire « hou là, il s'égare » !
Pas du tout. Les deux amis sont pour moi une seule et même personne, stratagème dont l'auteur use pour faire converser ses propres tensions intérieures : le choix entre le Sumeru ou les huit montagnes.

Conséquemment, Paolo Cognetti use de la montagne comme la quête de vie de chacun de nous. Il sait bien mettre en avant cet amour bucolique et les valeurs que représente une ascension : l'effort, l'endurance, la persévérance, la quête de l'Absolu. Avec au bout la récompense d'avoir conquis « l'inutile » comme l'écrivait Lionel Terray.
Moi aussi, j'ai connu cette utopie adolescente de reconstruction d'un hameau, de faire table rase du passé pour m'inventer mon monde. Une sorte d'ermite (pas trop quand même « il faut bien que le corps exulte ») vivant en autarcie vivrière et artisanale,

La première phrase du récit est « Mon père avait une façon bien à lui d'aller en montagne ».
J'allais écrire tout est dit ! Cette nécessaire quête du modèle masculin chez les garçons !
Seulement voilà, le père, orphelin, n'avait pas tranché entre la vie à la ville (le train-train sociétal) et celle à la montagne (la quête d'absolu, la vraie vie quoi!). Question intéressante pour la psycho-généalogie, non ?

Pour conclure, je dirais » si un livre me pousse à psycho-philisopher autant, c'est qu'il m'a plu. Je le prends donc en entier avec ses qualités (fluidité du texte, métaphores, recettes culinaires, …) et ses défauts (quelques longueurs, des détails inutiles, quelques redondances).
Logiquement, c'est cinq étoiles.


Ancelle, le 6 octobre 2023
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Les huit montagnes.
Paolo COGNETTI

Italie.
Citadine tout d'abord avec Milan puisque c'est là que vivent Pietro et ses parents.
Petit garçon tranquille d'une dizaine d'années entouré d'une maman lumineuse et attentionnée et d'un papa plutôt colérique et froid.
Puis rurale avec Grana (au val d'Aoste) puisque c'est là que durant des années il va passer ses vacances estivales.
C'est là qu'il fera la connaissance de Bruno, celui qui deviendra un ami, un compagnon de solitude, un frère de coeur.
Ensemble ils vont arpenter la montagne, ses chemins, ses alpages et ses cailloux.
Et le père de Pietro montagnard dans l'âme emmènera parfois avec lui les deux garçons pour de folles ascensions.
Puis la vie suivra son cours pour chacun jusqu'à des retrouvailles vingt ans plus tard qui lèveront le voile sur qui était le père de Pietro, qu'est-ce que l'amitié, jusqu'où peut-on aller pour l'Autre.
Un roman « géographique » que j'ai beaucoup aimé pour ses descriptions de la montagne, ses cailloux, sa végétation, sa neige et son exigence.
Que j'ai beaucoup aimé aussi pour cette amitié entre Pietro et Bruno.
Et pour cette réalité des petits villages qui résistent à la modernité.
Prix Médicis 2017
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Pietro est un petit milanais de onze ans qui va découvrir, lors de vacances à Grana (Val d'Aoste, au cours de l'été 1984) une région montagneuse qu'il va sillonner avec son père, mais aussi en compagnie de son nouvel ami Bruno.

Un père comme il n'a pas l'habitude de le voir à Milan. Ici les rôles de ses géniteurs se sont légèrement inversés. Lui, si solitaire, colérique et révolté contre le monde entier en ville – devient un passionné de marche et un père attentionné, qui désire initier son fils au plaisir de la montagne. Sa mère, une femme si calme et qui régulièrement tempère son époux à Milan, est au contraire beaucoup plus inquiète du potentiel danger lié à leurs escapades …

Les débuts avec Bruno (petit vacher de son âge) sont moins évidents : l'amitié qui naitra sera inversement proportionnelle à leurs différences … le narrateur (Pietro) nous confie trente ans de sa vie, une existence composée, comme toutes les autres, de bonheur et de drame. Il nous entrainera jusqu'au Népal alors que Bruno restera toujours à Grana … Tous trois nous feront indéniablement partager leur passion pour la montagne.

C'est bien écrit, agréable à lire (Prix Médicis Étranger 2017) et touchant. Je découvre – avec un réel contentement – cet auteur italien dont j'ignorais tout ! Même si je dois admettre lui avoir préféré au siècle dernier (et en restant dans la majorité des thèmes abordés : nature, enfance, amitié et revers de la vie …) les souvenirs de Marcel Pagnol, dans les collines de son Garlaban adoré, et son affection (plus éphémère, hélas !) pour Lili des Bellons, mort pour la France en 1918, à l'âge de vingt ans … Toutefois, je n'ai vraiment pas « boudé mon plaisir » : voici donc un fort joli roman !
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A choisir les livres sans lire la 4ème de couv' on peut avoir des surprises.

J'avais imaginé lire un récit de voyage se passant en montagne... et pas du tout. Mais je n'ai pas été déçue.

C'est une histoire de montagne certes. C'est l'histoire d'un attachement à un lieu. C'est une histoire familiale, et aussi une formidable histoire d'amitié.
J'ai beaucoup aimé ces descriptions de paysages et parfois j'aurais souhaité avoir une carte sous le yeux, pour mieux comprendre l'agencement de ce lieu.

Mais les mots étaient aussi parfait pour d'évader : un délice
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Comme en 2019, j'ai terminé 2020 en beauté. Les huit montagnes (2017) de Paolo Cognetti est un roman d'apprentissage poignant, un bel hymne à l'amitié et un magnifique hommage à la montagne.
(...)
L'été de ses onze ans, Pietro se rend pour la première fois avec ses parents à Grana, un tout petit village dans le val d'Aoste qui deviendra le pied à terre estival de la famille pour de nombreuses années. C'est là, à deux mille mètres d'altitude, que le petit citadin rencontre Bruno, un montagnard de son âge négligé par sa famille avec lequel il noue une amitié ressemblant à « un été sans fin ».

Grâce à son père et à Bruno, Pietro s'éveille progressivement à la beauté et aux secrets de la nature. Loin du bruit et des problèmes de Milan, son père revit au contact de la montagne et, en impitoyable compétiteur qu'il est, part à l'assaut des cimes comme si sa vie en dépendait, emmenant bientôt avec lui son jeune fils auquel il fait parfois prendre des risques inconsidérés. Les étés se succèdent et la relation entre père et fils se fait plus compliquée.

Les années passent, les garçons grandissent et la vie finit par les éloigner. Ce n'est qu'à la mort de son père et après plus de quinze ans de silence et d'absence que Pietro décide de retourner à Grana. Il y retrouve Bruno qui, fidèle à lui-même, l'aidera à se réconcilier avec son passé.

Les huit montagnes, c'est l'histoire d'une famille et des rapports parfois difficiles entre un père et un fils; c'est celle d'une longue amitié entre deux garçons que tout oppose, que la vie a éloignés avant de les réunir. C'est enfin et surtout une histoire d'amour de deux hommes pour la montagne.

Paolo Cognetti brosse le beau portrait tout en sensibilité d'hommes cabossés qui ont trouvé dans la montagne un refuge, un havre de paix et de sérénité. Il excelle tout autant à retranscrire l'infinie beauté de ces grands espaces naturels, à décrire les bienfaits d'une vie au plus près de la nature, mais sans pour autant céder à l'angélisme. Il pose ainsi un regard lucide sur les conditions de vie difficiles de ces montagnards qui ont choisi de vivre, souvent dans la plus grande solitude, au plus près d'une nature certes majestueuse mais pouvant également se révéler impitoyablement cruelle.

Les huit montagnes est un roman de toute beauté et d'une profonde humanité que je vous invite chaleureusement à lire si ce n'est pas déjà fait.



Lien : https://livrescapades.com/20..
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Une magnifique histoire, telle que je les aime, très épurée et simple, voir rude, comme le milieu dans lequel elle s'inscrit, la montagne, voir la haute-montagne. Certains diront que c'est une histoire filiale, d'un fils se remémorant son père, cet homme qui ne "vivait vraiment" qu'au-delà de la ligne des arbres, tentant de le comprendre après l'avoir repoussé adolescent. Pour moi, c'est surtout une histoire d'amitié, entre Pietro et Bruno, entre le citadin qui passait l'été à la montagne et celui qui y vivait vraiment, qui était façonné par la montagne, au point de ne pas pouvoir la quitter plus d'une demi-journée. C'est également l'histoire des montagnards, vestige d'un ancien temps, dur au labeur, maçon, agriculteur, fromager où il n'y a pas de place pour autre chose que la montagne et le travail. J'ai été frappé par le style, la véracité de certaines citations, toutes dites par Bruno le montagnard. Notre regard de citadin sur la "Nature", notre regard sur la montagne, si éloignée de la réalité des choses et tellement fantasmée.
"Et il disait : c'est bien un mot de la ville, ça, la nature. Vous en avez une idée si abstraite que même son nom l'est. Nous, ici, on parle de bois, de pré, de torrent, de roche. autant de choses qu'on peut montrer du doigt. qu'on peut utiliser. Les choses qu'on ne peut pas utiliser, nous, on s'embête pas à leur chercher un nom, parce qu'elles ne servent à rien."
Très belle lecture
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Durant les vacances de son enfance, dans le petit village reculé de Grana, Pietro se lie d'amitié avec Bruno, un enfant du coin qui garde les vaches. Les deux enfants vont rapidement partir en excursion dans ces montagnes du Val d'Aoste qui entourent le village, explorant de nombreuses bergeries ou autres bâtiments en ruine. Une amitié qui pourtant va s'effilocher au fil des années, Pietro étant de plus en plus accaparé par ses études à Milan, puis son métier de documentariste dans les montagnes du monde entier. Durant ces étés, il découvrira également une autre facette de son père, cet homme continuellement en colère et qui renait durant ce mois de vacances dans des randonnées sportives et intenses. Ce père qui à sa mort ramènera Pietro dans le village de Grana, puisqu'il lui lègue une bergerie à restaurer dans les alpages aux abords du village. Et il y retrouve Bruno, un homme vivant en osmose avec la montagne, Sa montagne, qui l'aidera à restaurer le bâtiment et lui fera découvrir sa vie de montagnard. Une amitié qui renait après des années d'absence. Paolo Cognetti signe là un magnifique roman sur la nature, la relation que l'homme entretient avec celle-ci, mais aussi sur une amitié née de l'enfance et qui s'enrichira au fil des années et des expériences de chacun. Celle de Pietro qui découvrira les montagnes du Népal, notamment, et celle de Bruno qui n'aura finalement guère quitté sa vallée. le titre, inspiré d'une légende himalayenne, nous montre que l'homme qui a l'expérience la plus riche n'est pas forcément celui que l'on croit : entre celui qui a connu les huit montagnes et celui qui a atteint le sommet de sa montagne. Un roman tout en finesse et en émotion, inspiré par une amitié de l'auteur envers un montagnard. Un roman tout en simplicité et tout simplement beau.
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Je ne peux vous parler de ce livre de façon objective : il y ait question de montagne, d'alpages, de torrents, de randonnées, bref de mes vacances enfant, du plus loin que je me souvienne, puis de celles de mes enfants.
Alors ce roman c'est une Madeleine, j'entends, je sens la montagne à chaque page et ça fait vraiment du bien.
Sinon, c'est une belle histoire d'amitié que nous propose Paolo Cognetti, un roman de montagne « classique » qui n'est pas sans me rappeler Frison Roche, ou les dessins de Samivel.
Traduction de l'Italien par Anita Rochedy
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