Ragdoll

Quand on me parle de ragdoll (littéralement poupée de chiffon) la première image qui me vient à l'esprit est celle d'adorables chats et non un macchabée raccommodé à la mode du Dr Frankenstein ! Vous aurez sans doute compris que l'auteur ne va pas nous parler de chats.

Pour un premier roman, on peut dire que Daniel Cole frappe fort, certes il y a des faiblesses, mais globalement Ragdoll est un thriller psychologique de bonne facture.

La force d'un bon thriller psychologique repose sur la profondeur donnée aux personnages. Sur ce point l'auteur s'offre un sans-faute, il nous mitonne aux petits oignons une galerie impressionnante, autant par sa richesse que par sa diversité. Des personnalités fortes où rien n'a été laissé au hasard. Je n'entrerai pas dans le détail pour chacun des personnages, mais l'auteur parvient quasiment à leur donner une véritable présence physique.

De bons personnages au service d'une intrigue mal maîtrisée et c'est tout le soufflé qui s'effondre. Mais il n'en est rien ici, l'auteur joue habilement avec nos nerfs en nous proposant une enquête complexe face à un tueur particulièrement retors. On rencontre bien quelques baisses de rythme çà et là, mais c'est généralement pour mieux repartir sur les chapeaux de roues.

Le roman soulève aussi la question du rôle des médias dans le cadre d'une enquête criminelle. Andrea, l'ex-femme de Wolf, est une journaliste ambitieuse qui bien souvent mettra la police à mal et exposera dangereusement les victimes potentielles à force de chercher le scoop qui lui vaudra le poste de ses rêves. Son patron, Elijah, est encore pire, il ne reculera devant rien pour faire exploser l'audimat. Il est facile de leur jeter la pierre, mais si de tels vautours existent c'est bel et bien parce qu'il y a un public demandeur. Comme dirait l'autre : « Avant de leur jeter la pierre… ».

Le principal bémol, qui ne suffit toutefois pas à gâcher le plaisir, vient de la fin un peu trop abrupte. Tout se dénoue à une vitesse hallucinante dans les derniers chapitres ; à croire que l'auteur s'est laissé dépassé par son intrigue. Un final plus étoffé et la personnalité du tueur plus fouillée auraient propulsé le bouquin vers un coup double : coup de coeur et coup de poing.
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Une bonne surprise…

Ce livre c'est retrouvé entre mes mains un peu par hasard, puisque je voulais lire le second tome de la trilogie, L'appât. Ce fût une bonne surprise.

J'ai été très vite happée par cette histoire de flic désavoué, au bord de la rupture psychique, qui se lance sur les pas d'un tueur méticuleux et intelligent qui en a clairement après lui.

Les pages se sont enchainés, grâce à l'écriture fluide, et j'ai apprécié et même aimé les personnages dans ce livre. de Wolf, borderline au possible, à Baxter, une flic attachante qui cache aussi sa part sombre en passant par Alex, l'élément humain, sang neuf de cette équipe et qui va plonger avec nous dans les méandres de la folie…

La fin du roman m'a semblé cohérente et parfaitement logique quand on a suivie les liens et les affects qui se jouaient dans ce livre. Et j'ai apprécié ce côté très humain dans cette lecture.

En bref une bonne surprise qui le donne encore plus envie d'attaquer L'appât !

Belles lectures à tous.

dans ma PAL depuis un bout de temps, j'ai eu le goût de le lire récemment. Je l'avoue, je l'avais acheté au hasard. Alors mes attentes étaient limitées.

Le récit débute fort. Aucune perte de temps pour nous mettre en appétit. Des le départ nous savons que le tueur est ingénieux et que son mobile est mystérieux. Par contre j'ai trouvé un peu de longueur au milieu du roman, jusqu'à ce qu'on nous annonce l'identité du tueur. À ce moment, nous retrouvons l'intensité du début jusqu'à la dernière page.

De mon côté j'ai aimé. Ce n'est pas un chef d'oeuvre par contre j'ai lu bien pire que ce roman dans ma vie.

Les chapitres sont court. Les personnages sont intéressant, l'histoire tient la route, l'écriture est plaisante.

je recommande

Oh lala Bobinette! Il en fumé du bon le jeune homme. Pour un premier roman Daniel Cole donne un grand coup. Un "cadavre" composé des membres de six autres corps C'est déjà tout un programme mais il en rajoute en menaçant six autres personnes. Voilà qui intrigue et attise la curiosité. Ainsi démarre ce roman policier assez sombre merci. Pas beaucoup de temps morts dans ce polar, des développements progressifs , au début des indices très minces, des personnages forts mais quelques fois l'auteur force un peu le trait au risque de faire paraître ses personnages caricaturaux, une énigme qui épaissit avant de se clarifier, tous les ingrédients sont présents pour faire un très bon polar.

le sujet est original mais le développement pas toujours clair. Quelques fois J'ai trouvé qu'il passait vite sur les explications cela est sans doute dû à une écriture que je qualifie de cinématographique tant les images sont fortes, cette histoire fera un très bon film. Véritable page turner notre attention est toujours en alerte. Malgré quelques petits défauts C'est un bon roman dans son genre d'un auteur qu'il sera intéressant à suivre.

Un cadavre composé de six victimes démembrées et assemblées entre elles par des points de suture est découvert. Alors que la presse baptise l'affaire "Ragdoll", en référence à la poupée de chiffon, l'inspecteur Fawkes est aidé par son ancienne coéquipière, l'inspectrice Baxter. Mais le tueur nargue la police en passant par les médias. Prix Griffe noire du polar de l'année 2017.
La bête a encore frappé !

Un premier roman très prometteur ! Ses personnages bien campés avec leurs côtés sombres et lumineux car tout n'est jamais blanc ou noir, leurs doutes et leurs certitudes, bref humains, apportent le petit plus. Il y a dans ce roman le côté voyeur (un corps, six victimes) mais pas que car le livre est beaucoup plus axé sur l'enquête policière et les hauts et les bas qui accompagnent ce genre d'enquête. Les rivalités aussi sont ici bien présentes, particulièrement dans le monde des médias (mais ça on le savait !) Moi j'ai trouvé tout ça très bien articulé et j'ai pris du plaisir à le lire, d'autant que l'intrigue chemine sans jamais se trahir. L'épilogue est peut être un peu trop convenu mais le suspense est bien au rendez vous !
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Depuis longtemps dans ma PAL, j'hésitais à le lire car c'est encore un best-seller et si vous avez l'habitude de suivre mes lectures, vous savez que nous sommes rarement copains eux et moi.
Cependant, je dois bien admettre que cette fois ce fut une agréable surprise, car c'est vraiment un bon thriller bien ficelé, avec des crimes horribles particulièrement ingénieux et sournois, une équipe d'enquêteurs dynamiques et éclectiques, et un assassin très sûr de lui qui a toujours un train d'avance.

Le travail de la police est complexe, car il faut déterminer à qui appartiennent les morceaux de la "poupée de chiffon", et identifier les personnes de la liste de l'assassin afin de les protéger.
L'horloge macabre tourne vite, et chaque minute compte, mettant toute l'équipe d'enquêteurs sous pression.

J'ai eu un peu de mal à comprendre comment Edmunds a fait le lien entre le tueur et son complice involontaire, mais j'ai trouvé cette révélation bien imaginée une fois expliquée. C'est un peu tiré par les cheveux mais ça passe, et ça a au moins le mérite d'être original.

L'intrigue tient la route et l'enquête tient en haleine. On ne s'ennuie pas une seule minute. Petit bémol toutefois par rapport à la fin que j'estime un peu trop abrupte. le devenir de certains personnages m'a fait défaut.

En 2010, le serial killer "tueur crématiste", responsable du meurtre de 27 jeunes prostituées de moins de 16 ans en 27 jours, a été arrêté par l'inspecteur de police surnommé Wolf (pour William Oliver Layton-Fawkes). Son procès a fait l'objet d'une forte médiatisation et a valu à l'inspecteur d'être rétrogradé et d'être interné un an à l'hôpital psychiatrique.
4 ans plus tard, peu de temps après sa réintégration dans ses fonctions, Wolf est mis sur une affaire de 6 victimes qui ont été démembrées pour reconstituer un corps. Ce corps reconstitué, surnommé "ragdoll", a été retrouvé dans un appartement qui donne sur le sien. La tête du "cadavre" est celle du "tueur crématiste". Andrea, son ex-femme journaliste, a reçu par ailleurs des photos de la scène du crime accompagnées d'une liste de 6 noms avec la date précise à laquelle ils mourront. le dernier de la liste est l'inspecteur.
Dans ce thriller psychologique, l'auteur nous plonge dans l'enquête policière en parallèle des investigations des journalistes. le récit alterne entre l'identification des membres de Ragdoll et la sécurisation des 6 nouvelles personnes listées. Cela nous permet de reconstituer progressivement le puzzle. le roman aborde également le sujet du poids non négligeable des médias.
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Merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour la découverte de ce premier roman de Daniel Cole , "Ragdoll". 

Un duo d'enquêteur assez singulier va se trouver aux prises avec un monstre qui a assassiné six personnes pour reconstituer avec les membres de ces dernières une poupée. Mais , loin de s'arrêter là, le tueur diffuse la liste de ces prochaines victimes par l'intermédiaire de l'ex-femme de l'inspecteur chargé de l'enquête. 

Les points forts de ce roman sont indubitablement les personnages et le suspense psychologique. Les personnages d'abord, sont des anti-héros comme on les aime. "Wolf" , inspecteur principal, passé par la case hôpital psychiatrique , sa coéquipière , Baxter, qui cache des secrets , et qui entretient avec son partenaire une relation très ambigüe , ou encore Andrea , la journaliste et ex-femme du héros prête à tout pour faire les gros titres. Chacun avec ses failles va venir apporter sa pierre à l'édifice, avec ma préférence au jeune stagiaire, Edmunds, dont la fougue et l'enthousiasme vont peser très lourd dans la résolution de l'affaire. 

Le suspense psychologique ensuite, est très prenant. Bien évidemment le fait que le lecteur suive avec les héros cette "Death Clock" (horloge de la mort) , qui rapproche peu à peu les protagonistes de la confrontation finale, y est pour beaucoup. On a d'ailleurs parfois l'impression de ressentir l'oppression et l'urgence des personnages. La manière d'écrire de l'auteur, remonte d'un cran la tension , et nous pousse à tourner les pages. 

Mais il y a toutefois un petit regret que j'ai eu à la fermeture du livre. La fin justement, que j'ai trouvé à la fois bien amenée mais frustrante. J'ai eu le sentiment que la fin allait un peu trop vite, n'apportant pas au lecteur ,comme aux personnages le sentiment du devoir accompli . Mais à n'en pas douter , on retrouvera ces personnages , du moins je l'espère , pour la suite de leurs aventures. 

Pour résumer, je dirais donc que Ragdoll, est un bon premier polar, qui vaut la découverte. Bonne lecture à tous ! 
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J'avais beaucoup entendu parler de ce roman et j'avais donc hâte de le sortir enfin de ma pal. J'ai trouvé le crime et l'intrigue assez originaux et j'avoue avoir passé un très bon moment dans ma lecture. J'ai trouvé les différents enquêteurs que l'on rencontre attachants et humains bien que j'avoue en avoir confondus certains au début du roman. J'ai aimé qu'ils aient chacuns leurs problèmes et que nous les suivions un peu la dessus. Bien que la lecture ait été entraînante j'ai tout de même manqué d'un petit quelque chose, notamment de cette pointe de stress, d'adrénaline au moment du dénouement. Cependant la fin choisie par l'auteur me donne tout de même envie de continuer cette saga, notamment pour suivre les différents protagonistes.
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L'inspecteur Wolf se retrouve au prise d'une enquête suite à la découverte d'en cadavre pour le moins peu ordinaire. En effet, celui ci est en fait la composition de 6 membres de cadavres différents. Dès le début, Wolf comprend qu'il est « visé » par le tueur et cela se confirmera lorsque celui ci fera parvenir via la presse une liste de 6 noms, ses 6 prochaines victimes. Wolf est le dernier de la liste.

Y a -t-il un rapport avec le passé de Wolf? En effet celui ci à été précédemment interné en hôpital psychiatrique suite à son coup de sang lors du procès de Naguid Khalid. Celui ci étant accusé d'avoir tué par le feu 27 gamines en 27 jours et ayant été arrêté par Wolf. Lorsque les membres des jurés le déclare non coupable, Wolf devient complétement fou et essai de tuer Khalid. La fin de ce procès se termine de façon dramatique… Khalid est libéré et Wolf interné.

Nous pouvons donc nous demander quel rôle à Wolf dans cette histoire de cadavre retrouvé dans un appartement quasi face au sien? Que veut réellement le tueur? Jusqu'ou ira – t il? Arrivera – t – il a tuer toutes les personnes inscrites sur sa liste?

Daniel Ragdoll nous offre ici une enquête totalement folle, Wolf sera aidé de l'inspectrice Baxter, elle – même aidée par son stagiaire Edmunds. D'autres personnes s'ajoutent à cette enquête car tous n'ont qu'un seul but retrouver ce tueur mais surtout protéger les personnes inscrites sur la liste du tueur. Un des personnages important est Andréa, l'ex femme et surtout journaliste qui est prête à tout pour devenir LA présentatrice du journal, quitte à mettre des bâtons dans les roues des enquêteurs par ses présentations en direct à la télé.

Une lecture qui est addictive car les pistes s'enchaînent, la tension est à son comble, les pages défilent et se tournent afin de connaître le dénouement final.

Un très bon moment pour moi et je ne tarderais pas à lire le tome 2 de cette série.


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