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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La Maison de Claudine publié en 1922, raconte, par une suite de courtes nouvelles autobiographiques, la jeunesse de l'auteur à la campagne, ses souvenirs d'une enfance heureuse, en Bourgogne dans les années 1870. Colette dépeint tour à tour, sa mère, son père et quelques-uns de ses animaux de compagnie.

Malgré le titre « La maison de Claudine », il n'est dans ces nouvelles, nullement question d'un retour à l'époque des « Claudine », personnage principal d'une longue série de livres, qui lancèrent la carrière de l'auteur.
On peut regrouper les nouvelles de la Maison de Claudine autour de certains personnages :
-La mère, Sido :
Son amour maternel : « Où sont les enfants ? », « L'Enlèvement », « Amour ».
Son passé : « le Sauvage », « La "Fille de mon père" ».
Sa personnalité : « Ma Mère et les livres », « Ma Mère et les bêtes », « Ma Mère et le curé », « Ma mère et la morale », « le Rire », « Ma Mère et la maladie », « Ma Mère et le fruit défendu ».
-Le père : « Propagande », « Papa et Mme Bruneau », « le Manteau de spahi ».
Le portrait de Colette enfant : « La Petite », « le Curé sur le mur ».
-Ses souvenirs d'autres personnes : « La Noce », « Mode de Paris», « La Petite Bouilloux », « L'Ami », « Ybanez est mort ».
-Le frère et la soeur : « Épitaphes », « Ma Soeur aux longs cheveux », « Maternité ».
-Les animaux :
Les chiens : « La Toutouque », « La "Merveille" », « Bellaude ». Les félins : « Bâ-Tou », « Les Deux Chattes », « Chats ».
-Et d'autres réminiscences : Bel-Gazou : « le Veilleur », « Printemps passé », « La couseuse », « La Noisette creuse ».

Au final, Colette nous invite - par ses fines descriptions de la nature, de ses personnages et des animaux - à faire une PAUSE. Une pause pour nous raconter des histoires simples où le temps semble s'être arrêté. Une pause pour nous convier à goûter les bonheurs simples mais intenses - source d'amour, d'émerveillement, de quiétude, d'harmonie et d'inspiration.
Bref, 35 courtes nouvelles pleines de poésie.


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Je découvre ce style et j'aime beaucoup. le récit est divisé en courts chapitres, qui sont comme des souvenirs, des éclairages ponctuels enveloppés d'une certaine douceur. le style des phrases est recherché mais se laisse lire facilement. En soi il n'y a pas vraiment d'intrigue, mais les livres de ce type ont un autre rapport aux pages qui passent.
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Délicieusement nian-nian.
J'aime l'approche de son enfance par petites touche, façon nouvelles. C'est quand même assez hétérogène. le personnage de la mère sort vraiment du lot. A se demander si on la préférerai pas à la fille.
A un moment, on bifurque vers les chats. Les fameux chats de Colette. Les chats, c'est pas trop mon truc.
Enfin, on aborde la fille, mais vraiment de facon superficielle. C'est dommage, cela aurait pu être intéressant. Malgré ce qu'elle essaye de nous faire croire ici, Colette ne s'est jamais préoccupée de sa fille. Elle préférait les chats.
Finalement, Colette, ce n'est peut-être pas trop mon truc...
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Apres la vitalité sulfureuse de Claudine à l'Ecole , la Maison de Claudine déçoit.
Ecrit une vingtaine d'années après la première série des Claudine, à une période ou l'auteure âgée de 50 ans vit une étape difficile dans sa vie sentimentale , le livre composé d'une succession de cours chapitres comme autant de petites vignettes pittoresques et décontextualisées , glisse un peu trop complaisamment dans le bain emollient de la nostalgie de l'enfance emprunt de cette mélancolie bourgeoise que produit le confort présent de l'écrivaine établie.
Dépourvu d'aspérités réelles le récit saute-mouton se contente de dérouler certes avec grace , la litanie des chers disparus et d'un Eden révolu.
Si l'écriture est incontestablement poétique et ouvragée , elle semble assez souvent comme s'enivrer de sa propre joliesse ,de sa propre virtuosité, dans des descriptions de lieux ou d'animaux à la vérité, assez faiblement incarnées et ce, à la différence de chapitres centrés sur certains personnages , ou la justesse, l'acuité du regard sans fard de Colette, s'impose alors, de manière plus convaincante.
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"La maison de Claudine" est un récit d'enfance publié par Colette lorsqu'elle avait près de 50 ans. Composé de plusieurs textes courts, il correspond à une plongée dans le passé de son enfance, qui fut certainement la période la plus heureuse de son existence.
Malgré le titre, le nom de Claudine n'est pas utilisé, et Colette y apparaît sous le surnom donné par sa mère de Minet-Chéri.
Le livre se présente comme un recueil de souvenirs où l'espace, le temps et les protagonistes principaux varient d'une nouvelle à l'autre, et chaque récit est autonome et forme un tout en soi.
Ce que j'ai préféré c'est le tableau d'une enfance libre et heureuse, dans une cellule familiale qui respecte l'indépendance de chacun.
Mais, malgré une écriture sans doute moderne pour l'époque, je trouve qu'il y a trop de mots et quelque chose de puéril dans le ton (des surnoms un peu ridicules ou l'importance des chats, par exemples) qui fait qu'à 12 ans j'adorais Colette mais qu'aujourd'hui ces écrits ne me passionnent plus.

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une belle écriture. Mais je ne suis pas rentrée dans l'histoire.

Sûrement que ce n'était pas le moment pour moi !
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Colette et moi, c'est une rencontre qui date du lycée. J'avais alors étudié Sido pour le bac de français. Et je me revois encore toute stressée, avec une petite voix, à lire devant l'examinateur un passage où l'auteure évoque sa mère, des oiseaux et des cerises ! Si je compte très vite relire cette oeuvre, je me suis tout de suite sentie attirée par la couverture de la Maison de Claudine lorsque je l'ai croisée en librairie. J'ai comme eu l'impression d'avoir ouvert un album de famille avec de vieilles photographies de la fin du XIXème siècle : en refermant ce livre je n'ai donc eu qu'une envie, à savoir me renseigner sur la maison d'enfance de Colette et chercher d'anciennes photographies de sa famille. Ce roman n'est pas un vrai roman à proprement parler. Il s'apparente davantage à un recueil de nouvelles regroupant les souvenirs d'enfance de l'auteure.

J'ai réellement aimé l'écriture sensorielle de Colette. Les saveurs, les ressentis, les odeurs sont particulièrement mis à contribution. C'est souvent une forme d'écriture que j'apprécie énormément, j'ai alors l'impression de voir, de sentir, de toucher tout ce qu'un auteur souhaite mettre en avant. Avec cette oeuvre, j'ai apprécié me promener en cette fin du XIXème siècle et en apprendre davantage sur les moeurs de cette période. Mais surtout, j'ai été touchée par tout l'amour que Colette porte à sa mère : une mère qui semble plutôt autoritaire au premier abord mais extrêmement aimante.

J'ai cependant été gênée par quelques petits points, notamment par l'ordre d'impression des chapitres. Je trouve dommage qu'ils ne respectent pas un ordre chronologique ou en tous cas une certaine logique. J'y ai parfois trouvé une certaine lourdeur. de même que j'ai moins accroché aux chapitres mettant davantage en scène les (nombreux) animaux de la famille. Aussi, je vous avoue que je ne me suis pas franchement passionnée pour la totalité de ces petites histoires. D'où ma note de trois sur cinq : j'avais préféré ma découverte de Sido.
Lien : http://labibliothequedebened..
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Obligé de le lire à l école mais j ai toujours eu du mal avec Colette
Je crois que je ne partage que son amour des chats!!!
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