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3,48

sur 133 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quatrième de couverture : "Autrefois, il était connu sous le nom de Wyvern, Seigneur du Haut Feu, et son ombre terrifiait les masses.
Aujourd'hui, il n'est que Vern, vautré dans le bayou où il se cache, matant Netflix non-stop en tee-shirt Flashdance et sifflant de la vodka à longueur de journée. Mais, contrairement aux autres membres de son espèce, il a survécu. Malheureusement, aucune quantité d'alcool ne peut combler son immense solitude.
C'est alors que le hasard lui propose une alliance inattendue… Aboutira-t-elle à l'extinction de sa race ou au retour de ses jours de gloire ?"

Everett Moreau vit avec sa mère Elodie dans une bicoque en plein bayou. Tout le monde appelle l'adolescent Squib – pétard mouillé en anglais -, surnom gagné à son grand dam lors d'une expérience malheureuse de pêche de nuit avec des explosifs ; il y a perdu un doigt. Squib est un adolescent débrouillard, qui jongle avec un tas de petits jobs en plus de l'école, pour ramener quelques dollars à la maison. Sa Momma est infirmière de nuit à l'hôpital. Squib et sa mère sont cajuns (les francophones de Louisiane, descendants des Français bannis du Canada qui vinrent s'installer dans le delta du Mississippi au 18ème siècle).

Squib a un penchant naturel à se mettre dans les ennuis. Mais lorsque Regence Hooke, le constable ripou local qui en pince pour sa mère se met en tête de détrôner le parrain local, l'adolescent va frôler le record olympique. Pour se cacher après avoir été témoin d'une scène à laquelle il n'aurait pas dû assister, il se retrouve nez à nez sur un îlot du bayou avec… un dragon.

Le dernier dragon sur terre est une histoire de gangsters avec des doses de fantastique. de l'humour, des dialogues, de l'action et des rebondissements, un cadre travaillé et des personnages bien campés. C'est un roman sympathique, mais j'avoue avoir été déçue. Un style un peu faible, un roman inégal. Il y a de bons passages, mais au lu de la quatrième de couverture, je m'attendais à mieux. Il y avait du potentiel. le dernier dragon sur terre est néanmoins tout à fait divertissant, j'ai bien ri par moments. Vern est très chouette, Squib aussi.
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Squib est un personnage très attachant. Vern est assez intéressant (même si physiquement, le dragon n'est pas terrible. Je préfère les versions plus classiques.) Quant aux autres, mis à part le méchant Hook, ils sont transparents et vraiment secondaires.
Le choix de placer l'intrigue dans le bayou près de la Nouvelle-Orléans est une excellente idée. le lieu donne une atmosphère intéressante et est presque un personnage à lui seul.
Le récit se lit vite et est agréable. L'histoire est sympathique même si elle vieillira sans doute très mal à cause des noms de marques tel Netflix. Elle ne laissera pas non plus un souvenir impérissable mais elle permet de passer un bon moment.
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Roman pour le moins atypique, le Dernier dragon sur terre est un mélange disparate de fantasy et de thriller à l'humour caustique et décalé. Son originalité tient dans ses personnages délirants, entre un flic pervers, des gangsters anachroniques des anti héros désemparés et un dragon au caractère des plus singulier. Ce dernier, aux moeurs résolument extravagantes, entretient, de son existence et du monde, une vision assez sombre et se cache au coeur du bayou de Louisiane, éloigné le plus possible de ces hommes qui au cours des siècles ont décimé son peuple. le Dernier dragon sur terre est aussi une histoire d'amitié improbable entre deux êtres que, en théorie, tout oppose mais qui vont apprendre au fil des épreuves à transcender leurs différences et unir leur destiné. Un récit au contexte inhabituel qui au-delà de la désillusion et de sa violence assumée soulève d'intéressantes réflexions sur la constante quête de suprématie des humains sur leurs semblables, sur l'environnement, sur les autres espèces. Une vision cynique et percutante de la société portée par un style nerveux et surprenant. Si l'intrigue est, pour l'essentiel, des plus basiques et n'échappe pas à quelques inepties et clichés faciles, l'ensemble est plaisant, bien construit et offre une lecture pas spécialement des plus exceptionnelle ni mémorable mais aussi réjouissante et peu conventionnelle que sympathique.
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Je reconnais que c'est la couverture qui m'a d'abord fait craquer et la promesse du résumé parlant de dragon.

Je connaissais la plume de l'auteur pour avoir déjà lu Artémis Fowl mais je ressors tout de même très mitigé. J'ai eu énormément de mal avec le côté sombre de l'intrigue car on est loin des dragons au sommet de leur puissance et d'un univers fantasy. L'intrigue a du mal à décoller à cause des description surtout au début, et le rythme est assez lent tout au long du livre, s'embourbant dans la moiteur du bayou.

Côté personnages, ce n'est pas la joie non plus car on se retrouve face à des anti-héros. le bien et le mal ne sont pas clairement définis pour eux. D'ailleurs, ils ont plutôt tendance à flirter avec le mal.
J'ai, tout de même, fini par m'habituer au cynisme de Wyvern, notre dragon et Squib, un adolescent. J'ai apprécié le tandem qu'ils en viennent à former, malgré leur propension à vouloir en premier lieu sauver leur peau. Finalement, j'ai même l'impression que c'est ce qui les réunis. Tous les deux évoluent et en viennent à se protéger l'un et l'autre, bien qu'au départ ils le faisaient seulement par nécessité.

Pour conclure, je ne ressors pas satisfaite de cette lecture mais cela reste une expérience atypique ! Si le duo Wyvern/Squib a fini par me plaire grâce à leur évolution, l'intrigue lente et l'ambiance sombre restent de gros points négatifs !
Lien : https://fantasybooksaddict.b..
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Un roman fantastique qui prend le contrepied des habituelles histoires de dragons, emplies de prestige, de capes et d'épées. S'il s'agit d'un parti pris intéressant, on regrettera un peu une histoire en fin de compte un peu banale, même si distrayante.
Les personnages sont prometteurs mais leurs caractères peut approfondis. On se situe à mi-chemin entre un récit pour enfant et un polar pour adulte.
Une attention spéciale a été portée sur la localisation de l'intrigue. On se croirait dans le bayou.
Bonne lecture !
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La quatrième de couverture m𠆚vait intriguée et le contenu respecte la promesse ...mais ... mais si l’intrigue a le mérite d'être originale en mêlant un soupçon de fantasy au roman policier ou plutôt roman noir , la symbiose ne se fait pas , comme un cocktail savamment servi mais qui auront se revele sans surprise ...Bien sur il y a quelques pages intéressantes et Vern et Squib sont des personnages qui valent la lecture , il n𠆞mpeche que je n𠆚i pour autant été si surprise que ça comme si une fois intégré l𠆚spect draconique de Vern la magie s’était épuisée.
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Auteur avec une belle plume, je me suis plongé dans ce roman en pensant y passer un chouette moment original et agréable.
L'écriture est soignée, la plume de l'auteur est aussi chouette que dans Artémis Foawl.
Malheureusement, je m'attendais a un livre avec un peu d'humour vu le sujet du dragon alcoolique, ce qui n'est malheureusement pas le cas ici.
Les personnages sont attachants, mais malheureusement le livre présente trop de longueur et aurait mérité a être plus cours.
De plus, malgré l'univers original, le scénario est très prévisible et le méchant beaucoup trop stéréotypé. le régence Hook est une caricature de cruauté et de méchant qui s'en sort en toutes circonstances peut importe les difficultés, même si c'est affronté un dragon en face à face.
En conclusion, ce n'est pas désagréable a lire, mais je ne le recommanderais clairement pas
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Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre le dernier dragon sur Terre d'Eoin Colfer que j'ai gracieusement reçu de la part des éditions Pygmalion. Je les remercie infiniment pour l'envoi de ce roman dont la lecture s'est malheureusement révélée pour le moins laborieuse de mon côté...

Non pas que la plume de l'auteur n'ait pas su me happer, bien au contraire. S'il y a bien une qualité que je peux concéder à ce roman, c'est qu'il se lit extrêmement bien, l'écriture étant tout ce qu'il y a de plus fluide et ne manquant certainement pas de verve. L'on reconnaît bien là la patte si caractéristique de cet auteur de fantasy qui était jusque là réputé pour en mettre plein les mirettes à un jeune lectorat sans pour autant y aller par le dos de la cuillère, si vous voyez ce que je veux dire. Que ce soit dans ses récits jeunesse tels que l'illustre Artemis Fowl ou dans son premier roman pour adultes, Eoin Colfer n'a pas l'habitude de prendre ses lecteurs pour des imbéciles et encore moins pour des mauviettes. de ce fait, il n'hésite pas à se montrer direct, parfois même acerbe dans les tournures qu'il emploie et c'est à nous, enfants comme adultes, de trouver la meilleure manière de se prendre l'uppercut en pleine figure sans qu'il n'en résulte trop de dégats. Dans le cas présent, je n'ai pas su comment m'y prendre face à cette déferlante de violence et d'irrévérance et autant vous dire que la soufflante n'en n'a été que plus douloureuse.

Ne vous méprenez pas : en temps normal, j'aime quand les auteurs sortent des sentiers battus, quand ils font montre de culot tant dans leurs idées que dans le langage qu'ils employent et qu'ils mettent dans la bouche de leurs personnages. J'avais par ailleurs immensément apprécié cela dans la saga culte de l'auteur, où tout le bestiaire des créatures fantastiques se retrouve ingénieusement revisité à la sauce vingt-et-unième siècle. Pas de poussière de fée et de paillette qui tiennent : la technologie a pris le pas sur les bonnes moeurs des temps anciens et le flagrant manque de scrupule de la plupart des protagonistes d'Artemis, humains comme surnaturels, était parvenu à clairement me transporter pour le coup.

Ici cependant, la mayonnaise n'a assurément pas pris. Je ne saurais mettre exactement le doigt sur ce qui a flanché. Je dirais que ce qui m'a le plus contrariée, c'est la vulgarité du texte. Trop de trash et de boyaux qui sortent de partout, trop de cruauté, d'immoralité, de noirceur pour que je puisse le supporter. Surtout que je ne voyais absolument pas quelle était le but dans tout ça. J'aime la sanguinolence, la brutalité, le dégoûtant quand cela a un sens bien précis, quand cela fait avancer l'histoire et que cela lui donne un certain cachet comme dans les Tarantino par exemple, mais n'est pas Tarantino qui veut et avec le dernier dragon sur Terre, je suis en l'occurence ressortie de ma lecture résolument perplexe et écoeurée. Certains éclats d'humour m'auront permis au cours de mon avancée dans l'intrigue de relâcher un peu la pression mais cela n'a pas du tout suffi pour sauver ce livre et le faire remonter dans mon estime. Si encore j'avais éprouvé un tant soit peu d'attachement envers les personnages mais là encore, je suis restée de marbre, je ne suis pas parvenue à éprouver la compassion que j'étais censée ressentir à leur égard. Sur la fin, je reconnais que le duo Vern-Squib aura accompli l'exploit de m'attendrir un minumum mais dans l'ensemble, ce roman aura été pour ma part une jolie petite déception. Croyez-bien que je suis la première à le déplorer.

Pour conclure, si vous recherchez un récit bien écrit, qui n'a définitivement pas froid aux yeux et qui vous dépeint les dragons d'une façon telle que votre perception de ces créatures mythologiques s'en retrouvera à tout jamais altérée, alors foncez sans hésiter sur le dernier dragon sur Terre ! Frissons et senteurs marécageuses garentis ! En ce qui me concerne, je crois bien qu'à vouloir jouer avec le feu en sortant coûte que coûte de mes sentiers battus, je m'en suis brûlée les ailes. Autrement dit, je ne souhaite qu'une chose à ce livre, c'est qu'il trouve son public et je ne doute pas qu'il le fera mais personnellement, je préfère retourner me blottir dans les pages moins tourmentées (quoique...) d'Artemis Fowl. C'est mon Vodka-Martini (si vous lisez ce livre, vous comprendrez rapidement de quoi je parle) à moi !
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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