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3,6

sur 845 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Clémence a quitté Thomas. du jour au lendemain. Elle s'est enfuie. Elle a fui un homme fou, pervers masi partout elle a l'impression de le voir, de le sentir, qu'il la cherche. Elle est sur le qui vive et loin d'être sereine...

On la suit dans cette année de fuite loin de Thomas. Une année pleine de souvenirs et des mauvais plus que des bons. Une année à tenter de s'ouvrir au monde et de se retrouver, Une année à la voir se détacher de sa vie et tenter de passer à autre chose, tenter d'oublier Thomas.

On découvre l'horreur de ce qu'elle a vécu, le monstre qu'est Thomas.

J'ai adoré ce roman ! (comme tous les romans de Sandrine Collette)

J'ai eu du mal à me faire à la Voix de Marie Bouvet au début du roman, je la trouvais chuchotante, malaisante et finalement c'est exactement ce qu'il fallait à ce récit ! C'est comme ça qu'il fallait raconter cette histoire et pas autrement ! Ca collait tellement au personnage de Clémence.

Je n'ai qu'un regret : l'avoir déjà fini ! C'était dur de quitter Clémence. Ce n'était que mon second livre audio mais j'adore ce format ! de l'écouter, ça prend aux tripes, ça remue et c'est d'autant plus difficile de quitter les protagonistes...
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Cette fois-ci l'autrice explore l'intime, avec ses combats – de ceux qu'on gagne à grand-peine – et ses blessures – de celles qui guérissent difficilement… Quand elles guérissent. Bienvenue dans la nouvelle vie – ou survie – de Clémence, celle qu'elle essaie de construire sur les ruines de la précédente.
Et tandis qu'on pénètre avec elle dans cette petite bâtisse décrépite dans laquelle elle s'est installée – ou réfugiée -, on découvre et partage les motifs qui l'ont amenée ici jusqu'à la moindre parcelle de son douloureux cheminement de pensée… Et c'est alors un véritable déferlement d'émotions qui s'abat sur nous.
Parce que la plume de l'autrice – aussi sublime qu'elle est unique – ne nous épargne rien des maux de notre héroïne. de ces maux sur lesquels seule une autrice comme Sandrine Collette parvient à poser des mots d'une effroyable justesse. Des mots qui font dès lors aussi mal que les maux qu'ils suggèrent plus qu'ils ne décrivent.
Alors on encaisse et on lit, on lit jusqu'à n'en plus pouvoir, on lit avec les larmes aux yeux, les bleus à lame et l'énergie du désespoir. Pour Clémence. Parce qu'il le faut. Pour contrer son bourreau. Alors on lit. Et vous lirez aussi. C'est écrit.
Lien : https://deslivresetmoi7.fr/2..
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💣BOMBE 💣
Sandrine s'attaque à un sujet encore trop présent de nos jours : la violence physique et psychologique faite aux femmes. Encore une lecture en apnée, la boule au ventre. Les émotions sont puissantes : on est dans la solitude, dans l'insécurité avec Clémence. On a peur du noir, on se cache, on tremble avec elle. Mais de l'autre côté il y a la lumière, la reconstruction grâce à la bienveillance de ses rencontres. Une plume haletante, noire, des phrases courtes, incisives. Un roman intense parfaitement réussi !!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Voulant fuir une relation toxique, Clémence trouve son lieu de refuge dans un nouveau logement, vilain et petit mais qui l'aidera à se reconstruire ...
Toujours en fuite, toujours victime de l'emprise qu'à eu son compagnon sur elle, la jeune femme vit dans la peur et la solitude..
Mais un jour, l'espoir..

Un roman qui m'a beaucoup touchée.. qui m'a parlé.. Je me suis retrouvée dans la peau de la protagoniste, ravivant quelques souvenirs au passage. Une lecture assez difficile, éprouvante .. et pourtant, je l'ai adoré..
Parce que Clémence représente toutes ces femmes qui tentent de se défaire de l'emprise d'un homme pervers narcissique.

Toujours dans une écriture à la fois dure et poétique, cette nouvelle lecture de l'auteure m'a transportée..
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J'ai voulu laisser durer le plaisir en ne me jetant pas sur Ces orages-là à peine l'avoir acheté. Je n'ai par contre pas pu m'empêcher de le dévorer une fois l'avoir ouvert, après quelques mois de résistance. Avalé en quelques heures interrompues par un besoin nécessaire de souffler et prendre le temps de regarder le ciel bleu afin d'éviter de me laisser complètement engloutir par l'histoire de Clémence.
Un roman qui pique fort, avec aux manettes une Sandrine Collette toujours aussi talentueuse pour faire vibrer les tripes et le coeur!

Pitch (4ème page de couv):
"C'est une maison petite et laide. Pourtant, en y entrant, Clémence n'a vu que le jardin, sa profusion minuscule, un mouchoir de poche grand comme le monde. Au fond, un bassin de pierre, dans lequel nagent quatre poissons rouge et demi.
Quatre et demi parce que le cinquième est à moitié mangé. Boursouflé, abîmé, meurtri: mais guéri. Clémence l'a regardé un long moment.
C'est un jardin où même mutilé, on peut vivre.
Clémence s'y est installée. Elle a tout abandonné derrière elle en espérant ne pas laisser de traces. Elle voudrait dresser un mur invisible entre elle et celui qu'elle a quitté, celui auquel elle échappe. Mais il est là tout le temps. Thomas. Et ses orages.
Clémence n'est pas partie, elle s'est enfuie."

L'emprise. Vue de l'intérieur de la psyché de Clémence. Brindille de femme sur laquelle un ogre s'est refermé et en a fait une chose prisonnière, prête à se re jeter dans ses bras après les pires humiliations et violences psychologique subies, et après l'avoir isolé de tous.
On cueille Clémence alors qu'elle vient de faire le premier pas, celui de s'enfuir. le plus difficile? Non, les milliers d'autres qui suivent sont tout aussi terribles. Car le fil n'est pas rompu. Son cerveau déconstruit et reprogrammé par Thomas lui joue des tours. Ne vaut-il pas être victime que désespérément seule? Thomas n'est peut-être pas si mauvais? le problème doit venir d'elle. La tentation de le rejoindre… toujours! Et de regarder par dessus son épaule, encore et encore. Sans répit.

Dans un style haché et tranchant, le lecteur plonge dans la lutte intérieure que se livre Clémence pour se sortir de cette emprise. Par le seul poids des mots, Sandrine Collette nous met sur la peau le manteau de souffrance, de peur et de colère que porte Clémence. C'est suffoquant et pour ma part, il m'a fallu revenir à la surface en coupant d'avec cette lecture à plusieurs reprises, histoire de prendre un peu d'air et regarder la vie à travers mes fenêtres.
Regarder la nature surtout. Cette nature omniprésente dans les romans de Sandrine Collette et qui peut se transformer en le pire des fardeaux ou le meilleur des médicaments, selon ce qu'on lui donne et lui fait subir, selon ce qu'on vient y chercher. Dans Ces orages-là c'est la forêt qui terrorise Clémence en début de roman puis le jardin avec son bassin de poissons rouges qui la répare petit à petit.

On ne sort pas indemne de la lecture de Ces Orages-là. Ce roman nous ramène, à ces quelques mots de Sandrine Collette, comme un épitaphe d'avertissement avant de plonger dans le noir du premier chapitre: "A toutes les Clémence".
Oui, on pense forcément à toutes celles qui n'ont pas eu la force de lutter, à toutes celles qui sont encore prisonnières. Et à toutes celles qui n'attendent plus qu'une main tendue, un mot ou un regard pour cesser d'être transparentes pour leur permettre de se sauver, de pardonner… voire de se venger?

Et oui, forcément, c'est une Baignoire d'Or!
Lien : https://unlivredansmabaignoi..
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