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3,6

sur 849 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Dans Ces orages-là, Sandrine Collette ne nous laisse pas le choix. de son héroïne, Clémence, trop longtemps sous l'emprise d'un pervers narcissique manipulateur, l'on va partager toutes les pensées, en espérant une remontée des enfers, qui ne pourra venir qu'après des jours et des nuits interminables, de souffrance et d'auto-dépréciation. C'est presque avec sadisme que l'auteure enfonce la tête de sa victime sous l'eau, un tunnel où la quête de la lumière ressemble à une chimère. La romancière n'en finit pas de touiller dans la marmite du désespoir, avec son style cinglant et rythmé, à contre-courant de son personnage qui stagne dans les eaux de la détresse, malgré quelques mains qui se tendent. C'est une littérature qui fait de la noirceur son étendard et ce n'est pas le premier livre plombant qui atterrit sur les étals des libraires, depuis quelque temps, loin de là. le problème, ce sont les répétitions, des situations et des sentiments ressassés à l'envi, exprimés de manières différentes, parfois brillamment, mais au caractère redondant et obsessionnel qui crée un malaise persistant comme s'il était utile de gratter sans arrêt la plaie à vif. A cela s'ajoute l'impression plus que mitigée d'un dénouement perturbant. Un roman "feel bad" de plus qui anesthésie l'émotion et l'intérêt, en se lovant dans ce qu'on n'ose pas appeler complaisance, dans les supplices de l'affliction.
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Je venais à peine de finir "On était des loups" quand je suis tombée par hasard sur "Ces orages -là" et, confiante, je l'ai vite ouvert .
Clémence fuit à moitié nue dans la nuit. C'est Thomas qu'elle fuit, son compagnon pervers qui l'humilie depuis des années.
On retrouve Clémence un peu plus tard dans une petite maison assez moche qui va lui servir de cocon pour se reconstruire.
Elle décroche un travail dans une boulangerie et fait la connaissance de Gabriel son voisin.
Clémence veut chasser la terreur qui est en elle.
Se reconstruire paraît impossible, elle fait semblant de participer à la vie des autres, se confie à Gabriel....
Le sujet semblait passionnant, mais entre les trois premières pages et la dernière je me suis passablement ennuyée . Je ne me suis pas attachée à Clémence, le récit toune en boucle. le roman est très court mais je n'en voyais pas la fin, fin surprenante à la hauteur de ce que j'attendais !
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Voici une autrice pour laquelle je ne comprends pas l'engouement.
J'ai trouvé qu'elle abordait la thématique du livre avec beaucoup trop de légèreté et qu'elle résout le problème d'un claquement de doigts avec trop de facilité.
Le texte est sans profondeur, une ambiance pesante. Un style rébarbatif avec une succession de phrases courtes. Gros manque de relief.
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Une lecture mi-figue, mi-raisin…

J'avais remarqué ce livre à la couverture magnifique sur les réseaux. Mais bien évidemment, je suis passée à autre chose, jusqu'à ce que ma collègue me dise qu'elle allait l'attaquer. Voilà l'occasion parfaite de faire une lecture commune et de découvrir (enfin) la plume de Sandrine.

Le prologue glace le sang. J'ai eu une pensée pour ma collègue, pas spécialement adepte des romans qui cabossent ; je me suis dit que si le reste du récit était du même acabit, la lecture commune allait bien vite péricliter. Et puis non. Ouf !

Clémence, la trentaine, repart de zéro. Elle s'est enfuie de la relation toxique qu'elle vivait avec Thomas, son ex. Installée depuis trois ans avec lui elle l'a quittée du jour au lendemain, en secret, démissionnant de son emploi, emménageant dans une petite maison aussi cabossée qu'elle. Car Clémence a vécu ces années avec Thomas comme une guerre, de laquelle il faut sortir, se reconstruire. Sans oublier que Thomas l'a isolée de sa famille, de ses amis.

Comme dans toute relation toxique où l'autre a une emprise forte, Clémence est percluse de remords d'être partie. Et surtout, elle se retrouve seule. Elle doute, elle se questionne, la solitude est-elle mieux ? Clémence a une estime de soi proche de zéro, une tendance à la négativité, un manque d'énergie, des problèmes de sommeil, une anxiété décuplée. L'impact de cette relation sur sa vie est dévastateur.

J'ai vécu moi aussi une relation toxique par le passé. du coup, au début, je me suis sentie proche de Clémence. Et plus j'avançais dans ma lecture, et moins je me suis identifiée à elle. Car mon ressenti sur le personnage de Clémence est double : autant je l'ai admiré d'avoir réussi à partir, j'ai compatis sur les traumatismes de son enfance, ce qui n'arrangeait rien, autant j'ai eu envie de la secouer comme un prunier à certains moments, là où elle était sur le point de craquer. Je ne comprenais pas où l'auteure voulait nous emmener. le côté psychologique de Clémence aurait pu être un peu plus détaillé, afin que le lecteur saisisse bien le fait qu'il soit tout à fait normal de ne pas maîtriser ses comportements, suite au traumatisme subit. le lecteur n'a pas forcément quelques bases en psycho…La thématique avait pourtant de quoi séduire.

Le rythme s'est avéré trop lent pour moi, avec le recul, on ne peut que constater qu'il ne se passe pas grand chose. Pourtant, la plume de Sandrine est vive, ciselée, elle claque, les phrases sont courtes, tout ces ingrédients auraient du imposer un rythme plus rapide.

Et puis, à la fin, les pièces du puzzle se sont imbriquées les unes dans les autres, et j'ai refermé ce livre en comprenant (enfin, et un peu tard) où l'auteure voulait nous emmener.

Une lecture en demi-teinte, pas hyper convaincue, mais cela n'est que mon avis personnel. Si vous avez envie de lire « Ces orages-là » allez-y ! Pour ma part, je lirai d'autres romans de Sandrine, pour vérifier si c'est sa manière d'écrire qui ne me convient pas où si c'était juste cette histoire.

« Sauve-toi, tu sais que c'est la seule issue. Avant qu'il ne soit trop tard. Et il était déjà trop tard. »

#cesorageslà #SandrineCollette #JCLattès
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Une lecture qui me laisse dubitatif.

J'ai adoré l'écriture et l'atmosphère étouffante mais j'ai eu du mal à m'attacher à l'héroïne.

Puis surtout : la fin ??? Je la trouve complètement déconnante et tellement incohérente qu'elle en devient grotesque.

Un roman "noir" un peu loupé à mes yeux.
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L'un des moins bons romans de Sandrine COllette avec Animal, à mon humble avis. C'est l'après d'une relation toxique, elle va mal d'accord, mais on attend tout le long de la lecture, l'histoire de ce couple, et rien; c'est l'après et sa reconstruction, mais c'est vide, sans intérêt. J'avais l'impression d'avancer dans une lecture sans pour autant rien comprendre du personnage, on apprend rien sur elle. On dirait que l'auteur a écrit pour combler des pages, manque total de scénario.
J'adorais Sandrine Collette jusqu'à "juste après la vague", depuis je suis déçue par mes lectures, mais celui là c'est le summum.
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Cela s'appelle tomber mal. Après "Ce genre de petites choses" de Claire Keegan, j'ai lu "Ces orages-là". Deux affaires sordides. Mais j'ai nettement préféré le traitement tout en délicatesse de la première à la longue et pénible rumination de la seconde.

Une jeune femme, Clémence, est diaboliquement maltraitée par celui qu'elle aime. Elle s'enfuit et commence lentement à se rétablir. Il revient. Elle finit par utiliser une solution inattendue de sa part.

Raconté comme cela, ce roman n'est guère attractif. Nuançons un peu : un voisin et un chat viennent humaniser (si je puis dire) le climat délétère dans lequel l'auteure fait patauger son héroïne (que j'honore d'appeler ainsi tant elle est passive). La peur, l'angoisse permanente et la vengeance font de bien amers ingrédients pour ce plat de résistance qu'il nous faut avaler jusqu'à la dernière cuillerée.

Vous n'êtes pas obligé de lire ce livre, ni, si vous l'entamez, de le terminer. Tout n'est cependant pas à jeter. La quatrième de couverture et le prologue permettent d'espérer de l'action... qui ne viendra pas. "Clémence n'est pas partie, elle s'est enfuie". Enfouie...

Plus court, ce roman aurait pu passer, mais ses longueurs en font un plat écoeurant. Déglutition éprouvante annoncée.
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Habituellement grande fan des romans de Sandrine Collette (les génialissimes Des noeuds d'acieret Toujours les forêts). je suis très déçue par ce nouvel opus qui tente de nous tenir en haleine et où.... il ne se passe pratiquement rien. Outre une intrigue qui ne trouve jamais son chemin, même l'écriture est assez pénible à lire. Dommage, je lirai quand même le prochain pour être sûre que c'était bien un passage à vide.
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Une jeune femme s'échappe d'une relation abusive. Elle tente de reconstruire coeur, corps et âme, de s'inventer une nouvelle vie en dehors de l'emprise. Sera-t-elle suffisamment forte, suffisamment prête si elle recroise le chemin de son bourreau ?

Je n'ai pas du tout aimé ce livre. le sujet est fort et j'étais prête à plonger, à être bouleversée. Au lieu de cela, j'ai été agacée par l'écriture hachée qui m'a semblée cette fois-ci sans finesse et par l'accumulation de ficelles narratives.
Cette auteure m'aura autant emportée (avec Et toujours les forêts ou Les larmes noires sur la terre par exemple) qu'exaspérée (avec Six fourmis blanches ou celui-ci) 😳
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Je ne connaissais pas Sandrine Collette et j'ai acheté ce livre, pensant qu'il avait été primé. Les éditeurs sont malins, j'ai vu en gros caractère "Grand Prix 2020 RTL Lire", mais pas "par la lauréate" !
Peut-être me laisserai-je tenter un jour par l'ouvrage primé, mais "Ces Orages-là" ne m'y incitent pas.
Clémence victime de ce que l'on nomme maintenant un pervers narcissique a tout effectivement de la victime : elle est maigre, superdouée, mais ne voulant pas se faire remarquer devient cancre, pas d'amis et un père qui la laisse seule avec sa mère. Pourtant, il n'est pas nécessaire d'être une petite souris pour se faire prendre dans les filets d'un sadique...et devenir victime !
L'auteure aime la carricature !
Je n'ai éprouvé aucune empathie pour ce personnage et pourtant, je m'intéresse au sujet.
La seule personne qui a gagné ma sympathie est son voisin, Gabriel, vieil ours blessé.
Je n'ai guère aimé non plus le style ; cette impression de vouloir nous prendre dans les filets de Thomas, comme Clémence, ne m'a pas convaincue.
Et concernant la "chute", je l'ai trouvé pitoyable.

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