AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Des noeuds d'acier (164)

Je ne suis plus qu'un reste d'humanité. Une entité qui ne pense qu'à manger, boire et dormir, et à se relever le lendemain
Commenter  J’apprécie          10
Le reste de mon corps n'était qu'une lamentation, un lambeau tout juste vivant. De jour en jour j'ai regardé bleuir puis jaunir ma peau couverte de marque de coups. On aurait dit un clown entièrement maquillé pour un spectacle étrange.
Commenter  J’apprécie          30
Je crois que je préfère crever plutôt que d’être renvoyé en prison. C’est une chose d’y aller la première fois, quand on ne sait pas à quoi s’attendre, et d’y retourner une seconde fois avec en tête toutes les épreuves qui vont jalonner votre arrivée.
Commenter  J’apprécie          160
Parfois j’ai encore du mal à croire qu’il y a des hommes assez fous pour en arriver là ; et pourtant j’en ai vu défiler, des détraqués, en vingt ans d’exercice. Tous m’ont prouvé, les uns après les autres, que les histoires vraies dépassent l’imagination dans ce que l’homme peut avoir de déséquilibré et de dangereux.
Commenter  J’apprécie          180
Chaque matin ma tête s’éveille vide et blanche, comme s’il n’y avait plus rien en moi. Jamais le lien entre le corps et l’esprit ne m’était apparu avec autant de force, jamais je n’aurais cru qu’il suffisait d’anéantir le premier pour que le second s’éteigne lui aussi. Pour moi, la force mentale primait sur tout, il suffisait de vouloir ; tout cela est bon à jeter aux oubliettes.
Commenter  J’apprécie          110
Cet endroit est pire que la prison : plus sinistre, plus dangereux encore. Pourtant la loi du plus fort, je connais ; mais pas la loi du plus barje.
Commenter  J’apprécie          150
Dans ces moments d'extrême solitude, je rappelle à ma mémoire une histoire que j'ai lue enfant, pas une histoire au fond, un poème que nous avions lu au catéchisme et qui avait été écrit dans les années soixante. Un homme mourait et, depuis le ciel, il contemplait sa vie qui se matérialisait comme une immense plage sur laquelle il voyait cheminer les marques de ses propres pas. A côté, il y avait d'autres traces de pas : celles de Dieu, qui l'accompagnait. Mais aux moments les plus difficiles de son existence, il n'y avait plus qu'une seule marque de pas. Alors l'homme demandait à Dieu pourquoi il l'avait abandonné quand il avait le plus besoin de lui. Et Dieu répondait : je ne t ai pas abandonné. Dans ces moments-là, c'est moi qui te portais.
Commenter  J’apprécie          50
Les mains serrées sur une prière, je jure que rien n'arrivera qui puisse à nouveau nous séparer.
Commenter  J’apprécie          80
La violence, j'en ai soupé et je n'en ai pas le goût. Mais que ce soit clair : s'il faut l'utiliser, je le fais. Je n'ai pas l'âme d'une victime. Certains ressortent écrasés par la prison, d'autres endurcis ; je suis de ceux-ci. Avec une conscience aiguë des choses pour lesquelles cela vaut la peine de cogner, et celles qui ne le justifient pas.
Commenter  J’apprécie          90
Je danse pour qu’il reste un peu de vie et que tout ne disparaisse pas. Pour qu’il reste de la poésie et du rêve. Si j’arrête, peut-être que tout sera englouti. On ne sait pas. Alors je danse, sans étoiles et sans lune dans ce ciel d’après-midi blessé.
Commenter  J’apprécie          50






    Lecteurs (3891) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Des noeuds d'acier

    Quelle a été la durée de la peine de prison purgée par Théo ?

    16 mois
    17 mois
    18 mois
    19 mois

    15 questions
    78 lecteurs ont répondu
    Thème : Des noeuds d'acier de Sandrine ColletteCréer un quiz sur ce livre

    {* *}