Peut-être ai-je attaqué ce roman au mauvais moment?
Non pas que la période était mal choisie, mais il y a quelques semaines j'avais refermé "
les morsures de l'ombre" de
Karine Giebel avec une excellente impression, et avec ce roman de Sandrine Colette, je retombe en gros dans la même histoire, mais en nettement moins captivant, à mon avis, bien sur.
Il s'agit d'une séquestration, un huis clos oppressant. La victime est prise au piège par deux vieillards au fin fond de la campagne française. Il va y avoir un déchaînement de violence ininterrompu, et, non pas que je sois un petit être très sensible, cet épisode est beaucoup trop long.
Tout se passe dans cette maison abandonnée, et à la fin c'est redondant.
Oui, on peut se prendre au jeu et se mettre facilement à la place de la victime, qui n'a pas toujours été victime dans sa vie d'avant la séquestration.
Oui, on peut également se lasser rapidement de la répétition des actes de violence omniprésents.
Personnellement, je me suis ennuyé rapidement, tout en poursuivant la lecture, car la fin d'une histoire se trouve généralement à la fin d'un livre, c'est pourquoi la curiosité m'a emmené au bout.