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3,88

sur 1275 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Affreux. Inhumain. Génial.

Affreux, ce raz-de-marée, ce tsunami, cette vague, qui a anéanti tous les environs, laissant Pata, Madie et leurs neuf enfants seuls au monde, perdus sur leur îlot, dans leur maison qui menace d'être submergée à court terme par la montée des eaux...

Inhumain, ce déchirement, ce choix auquel Pata et Madie sont confrontés. Ce bougre d'Adès. Ce chagrin d'avoir dû laisser certains derrière soi, d'en avoir vu mourir d'autres...

Génial, le suspense que Sandrine Collette a réussi à instiller et à maintenir tout du long. le soin apporté à la psychologie de ses personnages. La description des liens au sein de la fratrie. le maniement des rebondissements et des rencontres...

J'aurais été parfaitement comblée s'il y avait eu un épilogue, même longtemps après, pour boucler la boucle, car j'ai tout de même trouvé la fin assez abrupte, et je n'étais pas totalement rassurée sur le sort de tous les personnages en refermant le livre.

Un roman qui m'a vraiment emportée.
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C'est un huis clos que propose Sandrine Collette dans ce roman intense et émouvant. C'est un roman de survie également où la mer, le vent sont des personnages à part entière. C'est enfin un roman d'amour maternel où on vibre avec Maddie et ses enfants. Un récit passionnant.
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Suite à l'effondrement d'un volcan dans la mer, la maison d'une famille est isolée du reste du monde, cernée par les flots. Madie et Pata, les parents, comprennent qu'il leur faut quitter leur îlot dans leur barque qui ne peut contenir que huit personnes. Ils doivent choisir entre leurs enfants. Un matin, Louie, Perrine et Noé trouvent la maison vide et un mot de leurs parents.
Voilà de quoi parle mon précieux. Oui mon précieux.
Forcément qu'il est pour moi ce livre. Forcément c'est le dernier Sandrine Collette.
Sandrine Collette, c'est une de ces rares auteurs que je suis depuis leurs débuts. Une auteure qui immédiatement a su me séduire. Et jamais depuis Les noeuds d'acier, son premier roman, non jamais, mon intérêt n'a été déçu. Bien au contraire. Et à chaque titre c'est un nouveau choc.
Alors forcément ce Juste après la vague était à nouveau pour moi.
Assurément, c'est certain, cette vague, je vais me la prendre en pleine figure.
Car je sais que juste après la vague, je serai, une nouvelle fois, submergée par l'émotion.
Il y a là Lotte et Marion, Émilie, Sidonie, les petites, Émilie, six ans, Sidonie, cinq, Lotte, trois, et Marion, tout juste un an. Il y a là Mattéo et Liam les aînés, treize et quinze ans, beaux, grands, presque des hommes. Et puis il y a le milieu, ceux du milieu, Louie ,Perrine et Noé.
Trois enfants, trois déjà cabossés de la vie. Trois éclopés. Louie a onze ans est l'aîné de ces « Trois ratés » « Louie avait une jambe torse, Perrine un oeil aveugle, et Noé, à huit ans, faisait la taille d'un enfant de cinq ans. » La patte folle, la borgne et le nain !
Et puis il y a un choix à faire, ou plus exactement un non choix. Car la petite famille qui avait survécu au cataclysme se retrouve sur un îlot au milieu des flots, un caillou condamné à disparaître. Qui va partir, qui va devoir rester car la barque ne peut emporter tout le monde.
Je ne sais pas vous, mais mon coeur de femme ne pourra jamais faire un choix pareil. Je crois que je serai restée avec mes 3 petits. Enfin je ne sais pas…Ce qui est certains c'est ici on va suivre dans un premier temps l'attente de ces trois jeunes enfants livrés à eux même. Et dans un second temps, l'épopée du reste de la famille sur un océan déchaîné.
Et l'eau qui monte inexorablement.
On tremble, on chavire, on pleure, on rit même parfois avec eux. On éprouve de la peur, de la colère, de l'angoisse. On partage leur rage, leur frustration. On a faim avec eux. On leur en veut aussi. On vit ses épreuves à travers eux.
Mais si ici tout n'est que chaos, pour une fois dans tout ce noir que distille à merveille notre auteur, il y a une petite étincelle d'espoir. Et oui dans toutes ces épreuves, il y a l'amour qui unit cette famille. Et on ne peut que s'attacher à eux.
Alors attention attachée vous y bien fort car ça va secouer.
Punaise, Sandrine Collette est vraiment trop forte pour nous remuer à ce point. A chaque nouveau livre que je lis, je me dis, il est encore meilleur que le précédent que j'ai adoré. A chaque fois, je me dis qu'elle ne fera pas mieux. Et bien si, à chaque nouveau titre je suis surprise. Elle se renouvelle, se met en danger et ça marche. Punaise cette femme est un génie. Oui un génie noir qui fait de la belle littérature. Merci Madame l'Auteure pour ce nouveau merveilleux roman. pour cet énorme coup de coeur !
Lien : https://collectifpolar.com/
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Mon premier coup de coeur 2021 ! Après Il reste la poussière, Des Noeuds d'acier et Et Toujours les forêts, c'est le quatrième roman que je découvre de Sandrine Collette. J'appréciais déjà beaucoup le style de l'auteure, mais là, j'ai été portée par son écriture magnifique et cette bouleversante histoire d'une famille à la dérive, au sens propre du terme. A la suite d'une catastrophe naturelle, toutes les terres sont englouties sous les eaux. L'eau continue à monter inexorablement vers le haut de la colline où vivent Pata, Madie et leurs neuf enfants, âgés de un à quinze ans. Ils n'ont plus le choix : il faut quitter la maison et partir avec leur bateau sur l'eau à la recherche d'une autre terre pour les accueillir... Seulement il va falloir choisir : pas de place pour onze personnes dans le bateau. La mort dans l'âme, le couple décide de laisser trois de ses enfants à la maison, pas les plus jeunes car ils ne pourraient se débrouiller seuls, ni les plus grands car leurs bras seront nécessaires pour ramer. Alors ils abandonneront Noé, Perrine et Louie, âgés de huit à onze ans. Pendant qu'ils dorment, Pata et Madie prennent le large avec leurs six autres enfants. Vers quel avenir ?... J'ai lu ce roman magnifique presque en apnée par crainte de sombrer avec cette famille dans les eaux profondes et inquiétantes qui entourent Levet...
Je recommande vivement cette lecture ! Nul doute que je vais poursuivre la découverte des romans de Sandrine Collette.
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Une partie d'un volcan d'effondre dans l'océan, les terres, les villages sont englouties. Une famille se retrouve seule, perdue au milieu de cette étendue d'eau. Les parents et les neufs enfants se demande comment faire, rester, fuir ?
La décision des parents est difficile, il y a bien un bateau mais toute la famille ne pourra pas monte à bord. Il va falloir choisir.
Le choix des parents est fait, il quitte leur maison avec six de leurs enfants.
Au réveil, les enfants ne sentent pas l'odeur du petit déjeuner que leur prépare leur maman. Il découvre qu'ils sont seul abandonnés par leurs parents.
L'eau monte, vont-ils vivre, survivre sur ce bout d'ile qui disparaît peu à peu.
Quant aux parents sur l'embarcation de fortune, ils sont fasses aux difficultés de l'océan et à la culpabilité.

Avis :
Encore un magnifique livre de Sandrine Collette.
Elle nous emmène dans un univers différents et toujours sans merci.
Le choix difficile de rester, de partir, de qui doit rester qui doit partir.
Le choix de mourir ou survivre.
Le choix …
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Je ne suis pas une lectrice assidue de Sandrine Collette (j'ai lu ses deux premiers romans sans être séduite, trop d'enfermement pour mon goût). le thème de "Juste après la vague" m'a intéressée, pourtant je n'aime pas les histoires d'anticipation. Finalement je l'ai lu et j'ai été prise par la narration, les rebondissements juste quand il fallait, les messages passés, les personnages… Ce bouquin est terriblement crédible donc très dur.
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Deuxième lecture au rayon Sandrine Collette pour moi, après Un vent de cendres.

Quel brio !
Sandrine Collette ne se dit pas juste, tiens, si je racontais l'histoire de naufragés suite à un tsunami planétaire, non ... elle imagine : "tiens et si je parlais d'une famille nombreuse perchée sur leur colline, seuls survivants de leur commune", "tiens, et s'ils n'avaient pas assez de place sur la barque pour partir tous ensemble" et si ...
Bref, elle multiplie les contraintes pour ses personnages et complexifie l'intrigue de manière à la rendre unique.
C'est donc quasi impossible de lâcher ce roman, sans savoir ce qu'il va advenir de ces enfants et de leurs parents sur cette mer traitresse et déchaînée.
Encore une fois, la plume de cette autrice est d'une virtuosité folle.
J'ai beaucoup, beaucoup aimé !
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Un récit assez froid qui tient à la gorge.

Le monde est apparemment enseveli sous l'eau. Une vague géante vient de s'abattre sur le village de nos protagonistes. Comme leur maison était en hauteur ils ont survécu mais l'eau continue de monter. Parents + 9 enfants. Il faut faire un choix. Un matin 3 enfants se réveillent seuls dans la maison. Une lettre : nous avons dû partir, nous vous aimons, nous revenons dans 15 jours.

Nous sommes dès le début plongés dans ce roman. Ce choix impossible. L'eau qui monte, qui monte... Une véritable tension s'installe, on tourne les pages avec la folle envie de savoir si les enfants vont survivre, si les parents vont réussir à revenir les chercher et si la barque arrivera à bon port. Hormis cette tension omniprésente qui nous plonge dans un monde violent, il y a aussi des scènes d'une brutalité extrême. Scènes de folie, de mort.

Les points de vue s'alternent : les enfants laissés derrière puis les passagers de la barque.

Les parents continuent d'avancer avec ce sentiment d'être des bourreaux et d'avoir failli à leurs rôles de protecteur. Les enfants abandonnés haïssent leurs parents mais n'attendent qu'une seule chose : entendre le bruit du clapotis des rames sur l'eau et apercevoir un visage familier au loin.

Un gros coup de coeur !
Lien : https://www.labullederealita..
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C'est une famille ordinaire, pleine d'amour, de jeux, de complicité, à qui il arrive l'impensable : faire un choix, parmi ses membres, pour la survie du plus grand nombre. Choix impossible, mais qu'il faut faire. Et vite.

Dès lors l'angoisse est au rendez-vous ; la tension dramatique monte, lentement mais sûrement, comme l'eau qui efface tous les repères. le lecteur ressent cette tension, l'engloutissement guette, le poids implacable de ce grand désert liquide. Les personnages sont tout en nuances, complexes, et l'auteur pose la question cruciale : dans des conditions extrêmes, est-il possible de survivre sans perdre son humanité ?
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Une belle et bonne lecture avec Sandrine Collette. Un livre qui prend aux tripes , qui a chamboulé mon coeur de maman (je n'aurais pas pu faire le même choix que la maman du livre).

Il y a beaucoup d'amour au travers de leurs aventures même si cela ne se voit pas toujours, ils ont fait des choix difficiles. Est-ce les bons ? Auraient-ils dû faire autrement ?

Je me suis beaucoup attachée à Louie, Perrine et Noé que j'avais envie de sauver, d'aider. Je ne parlerais pas des autres protagonistes pour ne pas spoiler.

Un petit bijou de lecture.
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