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4,06

sur 2675 notes
Je n'ai pas vraiment apprécié ce nouveau tome. Pour de certaines raisons dont quelques lecteurs ne comprendront peut être pas, mais ça ne restera que mon avis.
La première chose qui m'a ennuyé, c'est que je n'ai pas su voir l'intérêt de ce livre. En effet, les jeux ne sont plus à présenter, nous sommes dans les premières années, nous voyons l'évolution vers ce que nous avons connu dans la première trilogie des Hunger Games. Ok. Mais même si nous voyons l'évolution, je n'ai pas pris plaisir, ni vu d'intérêt à les redécouvrir. C'était même le passage le plus long pour moi (Vous allez me dire, quand même ça s'appelle "Hunger Games". Je reconnais, mais je pensais qu'on assisterait à la mise en place de ces jeux, là ils m'ont l'air déjà bien installé). Ensuite, le personnage de Coriolanus (prénom trop bizarre, je ne sais pas quel sens, quelle image l'autrice peut vouloir donner à ce prénom. Bref.) me semble « pourri » dès le début, c'est-à-dire que pour moi, je n'ai pas vraiment eu l'impression de suivre une véritable évolution de ce personnage. Dès le début, il a des ambitions, dès le début on sent, on sait que ce sera au détriment de certains ou certaines, car il se choisira toujours, il choisira ses objectifs et sa trajectoire prévue à l'avance. D'ailleurs à plusieurs moments, on nous dit qu'il se voit plus tard président. Rien que ça ? Peut être qu'à un moment on pourrait se dire, lorsqu'il s'attache à Lucy Gray, qu'il pourrait changer, mais la manière dont il pense à elle, ou comment il la perçoit est une façon dérangeante, comme si c'était un objet. Bon après, elle est un personnage assez fort aussi. Bref, ce n'est que mon ressentit. Je n'ai pas vraiment su m'attacher à ce personnage même s'il a des côtés intéressants, un pur produit du Capitole.
La seconde chose, c'est que j'ai trouvé le rythme lent, très lent. le fait que le tome soit découpé en 3 parties m'a semblé long, comme des histoires imbriquées les unes dans les autres. Peut être que les jeux qui n'étaient plus à présenter, pour moi, auraient pu être une partie à raccourcir, contrairement à la partie « en tant que pacificateur » qui pouvait être intéressante. Bon j'ai quand même mis plus d'un mois à le lire, non pas que l'écriture soit compliquée, au contraire je la trouve simple et facile, mais j'ai beaucoup fait traîné et lu d'autres bouquins en même temps…
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J'attendais que le mari achève sa lecture pour vous parler de la mienne. Il a fini donc c'est parti.

L'histoire nous ramène à la dixième édition des Hunger Games. On est donc dans un prequel suivant un Coriolanus Snow ado, soit bien avant qu'il ne devienne Président de Panem.

J'ai beaucoup aimé cette lecture qui m'a permis d'en apprendre plus sur le personnage de Snow et son passé, mais aussi de comprendre comment il est devenu celui qu'on a connu dans la trilogie originale.

Obligé d'être le mentor de Lucy Gray Bird, candidate du District 12, Snow va être amené à se poser des questions, à réfléchir sur la raison des Hunger Games et sur la manière dont ceux-ci sont menés/organisés.

D'ailleurs, Lucy Gray, je m'attendais à un retournement de veste de sa part. Finalement, c'était pas ça 😱

L'histoire permet aussi de constater l'évolution des Hunger Games depuis cette dixième édition et aussi l'évolution de Snow (qu'on déteste).

Un peu déçue par contre des Hunger Games en eux-mêmes mais je comprends la démarche de ne pas trop s'étendre sur les jeux, le plus important étant ce qui les entoure, l'organisation, les mentors, les personnages.

Mention spéciale pour la Docteur Gaul qui est aussi atroce que cinglée. Mais perso, j'ai adoré son personnage ☺

Bref. Une lecture intéressante, qui vaut la peine si on veut en apprendre plus sur Snow et son aversion pour le District 12.
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J'ai lu la trilogie Hunger Games il y a plusieurs années, au moment de la sortie des romans. J'en garde un très bon souvenir, mais les détails restent flous dans ma mémoire, notamment concernant le président Snow. Je me rappelle surtout qu'il faisait office de grand méchant dictateur, mais pas grand chose de plus.

je n'était donc pas particulièrement attirée par cette préquelle.

Et puis je l'ai trouvée par hasard à la médiathèque, et je me suis lancée.

J'ai bien fait, La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur ayant été une très bonne lecture, quoique inégale.

Le roman est divisé en trois grandes parties. Voyons un peu ce que j'ai pensé de chacune.

La première partie fait office de présentation de l'univers et de l'entourage de Coriolanus Snow. Si le bonhomme adulte ne m'a jamais semblé particulièrement attachant, ce n'est pas le cas du Coriolanus adolescent. Suite à des années de guerre, lui et sa famille se débattent dans les affres de la pauvreté. Manger à sa faim est déjà un luxe.

Pourtant, cette famille veut maintenir des apparences de richesse, et l'on aperçoit Coriolanus déployer des trésors d'ingéniosité et de ruse pour continuer à être influent.

Ce début est par moment un peu longuet, et pourtant les chapitres se sont enchainés rapidement. Si les traits futurs d'arrogance et de mépris qui caractérisent le Président Snow sont déjà présents, ils ne sont pas des plus développés, et le personnage de Coriolanus est tout en nuances. Il est calculateur mais pas méchant, même si certaines de ses réflexions 'ont fait grimacer.

La moisson et l'arrivée des tributs relance l'histoire, lui donnant un peu de dynamisme.

Le second personnage principal, Lucy Gray, est également très bien construit. Un tribut qui chante et fait face bravement à son destin, mais qui n'est pas exempt de faiblesses. Elle est très humaine.

Mon seul regret sur ce personnage est de ne pas en apprendre plus sur ses pensées, ses sentiments. le lecteur accompagne uniquement Coriolanus et ses pensées, ce qui donne une certaine distance avec d'autres événements.

La deuxième partie est centrée sur le Hunger Game uniquement. Relativement courte par rapport au volume du roman (et j'ai trouvé ça vraiment dommage), le lecteur est une fois de plus extérieur à l'action, puisqu'il reste avec Coriolanus, qui est ... en dehors de l'arène. J'ai pourtant beaucoup aimé cette partie, qui montre ce que les jeux étaient avant la trilogie principale.

La troisième partie est celle qui m'a le moins plu, et de loin. Je l'ai trouvée longue, presque sans intérêt par moment, alors que c'est bien cette partie qui présente le plus la psychologie de Coriolanus. C'est ici que la bascule se fait entre le jeune homme, aux idées parfois limite mais avec un bon coeur, au Président dictateur qui ne jure que par le pouvoir et juge les autres avec mépris.

J'ai trouvé cela mal équilibré. Paradoxalement, c'est la partie qui parait très longue au début et au milieu, tandis que j'ai trouvé la fin beaucoup trop rapide. Je n'ai pas compris la réaction de Snow, mais celle de Lucy Gray non plus. Toutes ces promesses, ces grands sentiments.. Pour ça?

J'ai le sentiment que l'auteure s'est trouvé prise par le temps (ou le nombre de caractères) et a juste fini le plus vite possible. Dommage.

La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur est un roman cru, dur par moments, qui expose le point de bascule entre l'après-guerre et le début de la dictature dans la monde de Panem. La cruauté et la folie humaine y sont exposées, avec des scènes parfois difficiles, non pas à cause du sang versé, mais de la dureté intrinsèque des idées proposées. le principe même de forcer des enfants à se combattre à mort dans une arène est révoltant.

Ici, il n'y a pas tout ce côté spectacle des Hunger Games suivants, et je le trouve d'autant plus dur à lire.

La plume de l'auteure est toujours aussi efficace, et m'a amenée à tourner les pages pour connaitre la suite. Une lecture entre fascination et horreur, avec un certain malaise à plusieurs passages. Ce n'est clairement pas un livre que je recommanderai à tous. Avoir apprécié la trilogie est pour moi un prérequis quasiment indispensable.

En tout cas, cela m'a donné envie de replonger dans le monde de Panem, avec Katniss cette fois. Je vais donc partir sur une relecture des Hunger Games, puis certainement la découverte d'autres dystopies.
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La Ballade du serpent et de l'oiseau-chanteur nous ramène presque aux origines des Hunger Games, quand les mentors ont été institués pour la première fois. Coriolanus Snow, élève ambitieux et prometteur de l'Académie, est l'un d'entre eux. D'abord fier, il déchante lorsqu'il découvre qu'on lui a attribué le tribut féminin du District Douze…

Snow étant l'un de mes personnages préférés, j'avais très envie de lire ce livre centré sur son passé, et en même temps j'éprouvais une certaine appréhension, étant donné que je n'ai jamais réussi à accrocher aux romans Hunger Games, leur préférant de très loin les films.

La faute à une plume qui m'apparaissait insipide et dépourvu d'émotion. Que ce soit les morts, les joies, les peines, Suzanne Collins n'a jamais rien réussi à me faire ressentir. Et des années plus tard, je dirais qu'il y a une légère amélioration.

Légère. La violence est un peu mieux retranscrite, un peu plus palpable. La romance, en revanche… Non, ce n'est toujours pas possible. le problème, c'est qu'elle est au coeur même de ce préquel, là où elle relevait surtout de la stratégie dans les mésaventures de Katniss.

À aucun moment je n'ai été touchée par la relation entre Coryo et Lucy Gray, parce qu'à aucun moment, je ne l'ai trouvée crédible. Il n'y a pas d'alchimie, et les sentiments que l'auteur essaye de coucher sur le papier sonnent faux.

Bon, j'admets que le fait de n'avoir pas pu encadrer Lucy Gray ne m'a pas aidée à m'attacher à leur histoire. Je ne saurais même pas dire exactement pourquoi, juste qu'elle ne m'a inspirée aucune sympathie. Peut-être à cause du style qu'elle se donne, peut-être parce que je la sentais un peu hypocrite sur les bords, peut-être qu'on n'a simplement pas d'atomes crochus, elle et moi.

Coryo, c'est différent. Au début, il collait à l'image que j'avais de lui. La première partie le présente comme un adolescent froid, élitiste et dévoré par l'ambition, un pur produit du Capitole, mais pas particulièrement cruel, et encore moins mauvais. Égoïste, tout au plus. Peu lui chaut que des gens souffrent et crèvent de faim, sans pour autant qu'il se montre totalement insensible lorsqu'il les a sous les yeux.

J'ai adoré sa dimension machiavélique, au sens politique (mais pas que) du terme. Sauf que la suite a tout gâché. Sa bluette avec Lucy Gray, déjà, qui le rend très niais sur les bords, et surtout la troisième partie, qui fait évoluer le personnage trop vite, au mépris de toute cohérence et de toute logique.

Rien dans son comportement ne le prédestinait à devenir un tueur de sang-froid, malveillant et diabolique (en tout cas pas si vite), si ce n'est le besoin de raccrocher avec le Snow plus impitoyable de Hunger Games. Sauf qu'entre Hunger Games et ce préquel, plus de soixante ans se sont écoulés. Soixante années que l'auteur a choisi de condenser en un été.

Attention, spoilers dans ce paragraphe ! La mort de Mayfair est le moment charnière pour moi, celui où tout bascule, mais dans la mauvaise direction. Ce meurtre m'a semblé sortir de nulle part, en mode « Eh, regardez, Snow commence à tuer pour sauver sa pomme, c'est un grand méchant ! ». Quant à l'exécution de Sejanus… Eh bien, désolée, mais je n'arrive pas à l'en blâmer. Ce type ne lui a valu QUE des problèmes, et il était encore sur le point de mettre toute la base en danger, Coryo le premier. Fin des spoilers !

Contrairement à la saga principale qui était sauvée (à mes yeux) par ses personnages secondaires (merci Finnick, Johanna, Haymitch, Cinna…), ici, ce n'est pas le cas. Si je me suis attachée un temps à Tigris et à Sejanus, j'ai rapidement déchanté.

Tigris est gentille. Voilà, c'est tout ce qu'il y aura à dire sur elle. On ne sait pas comment la situation va se dégrader entre elle et Snow, comment elle va le regarder se transformer en dictateur quand, jusque-là, elle semblait avoir une influence plutôt positive sur lui… Bref, on ne sait rien.

Sejanus, lui, apparaît d'abord comme le vrai héros du livre, celui qui n'a pas peur de se dresser face au Capitole, de dénoncer ses exactions et les injustices dont il est témoin. Un comportement louable, qui devient complètement stupide au fil des chapitres. Au lieu de réfléchir à la manière de faire bouger les choses, d'améliorer la vie des gens, notamment grâce à la fortune de sa famille, et de suivre les conseils pleins de bon sens de Coryo, il pleurniche sur son sort et finit par ne regarder que son petit nombril, sans se soucier des ennuis qu'il attire aux autres. Désolée, mais je soutiens Snow à 100% vis-à-vis de lui.

D'autres éléments avaient du potentiel (le passé du doyen, celui de Lucy Gray, de Crassus Snow, les rebelles, les condisciples de Coryo…), mais demeurent sous-exploités. Un beau gâchis, en somme. Et bien sûr, je ne parlerai pas des prénoms à coucher dehors. Ça m'avait déjà marquée dans Hunger Games, mais là, on touche le fond.

Le scénario aurait quant à lui pu tenir la route… s'il n'avait pas été aussi long et lent, en plus de reposer essentiellement sur la symbolique (les serpents, la neige, les chansons soigneusement décryptées au fur et à mesure par le narrateur…) et sur les clins d'oeil (vous avez dit « geai moqueur » ? Tenez, voici quarante douze paragraphes ô combien passionnants à leur sujet !). Même Lucy Gray m'a plus d'une fois fait l'effet de n'être rien d'autre qu'une Katniss douée pour se donner en spectacle.

Je mentirais en prétendant que je n'ai pas apprécié de découvrir un Capitole d'après-guerre, loin de la faste qu'il revêtira dans le futur, mais à part ça, j'ai trouvé les deux premières parties (l'avant et le déroulement des Hunger Games) interminables. J'avais juste hâte que tout le monde meurt pour qu'on puisse passer à autre chose. Ou pas…

Il faut savoir que j'avais mis beaucoup de soin à ne pas me spoiler une seule ligne de l'intrigue en attendant la sortie de cet ouvrage en poche, et j'ai envie de dire : tant d'efforts et de prudence déployés pour ça ! « Ça » étant les dix dernières pages (et encore, je suis généreuse) qui expédient ce que je m'attendais réellement à lire dans un préquel retraçant la jeunesse du président Snow : son ascension, et bien sûr celles des Jeux.

Ce roman est clairement un gros raté pour moi. Je plaçais en lui de très hautes attentes, et elles ont toutes été déçues, essentiellement par les choix de Suzanne Collins qui me paraissent plus que discutables. Elle aurait ne serait-ce qu'étiré son récit sur une plus longue période, au lieu de s'enliser dans une romance sans âme et des références envahissantes à la trilogie d'origine, la transition de « Coryo » à « Snow » serait peut-être mieux passée. Hélas, ce n'est pas le cas.
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Assez curieusement, je n'ai plus trop de souvenirs du tome 3 de la série. Sans doute l'ai-je lu rapidement après l'enthousiasme des tomes 1 et 2.
Aussi au début de ce nouvel opus, j'ai eu une impression de recommencement avec les jeux, de longueurs et de redites. Heureusement la seconde partie développe le personnage de Coriolanus Snow et dessine son caractère en devenir.
J'ai l'impression que Suzanne Collins se ménage un espace pour une suite, Snow étant encore bien jeune à la fin de "La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur". J'ai quelques idées sur une suite possible. Nul doute que Suzanne Collins les aie aussi. du coup, j'attends une suite...Cela donnerait une cohérence à la sortie de ce préquel.
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Ce fut une lecture sympa mais on est loin du coup de coeur. J'attendais beaucoup de ce roman et bien que j'ai aimé retrouver l'univers des Hunger Games, je suis assez mitigée sur cette lecture.

Dans ce roman, on en apprend plus sur les premiers Hunger Games (on assiste à la 10ème édition des jeux si je ne me trompe pas) et ils sont totalement différents de ce qu'on a connus dans la trilogie. L'organisation est encore bancale, les tribus sont traités comme des animaux et le système de mentors se mets en place pour la première fois. Contrairement aux HG de Katniss, les mentors sont ici des étudiants du Capitol. C'était très intéressant d'en apprendre plus sur les jeux, Snow et sa famille.

Mais gros bémol sur le personnage de Snow. On sait tous que c'est un personnage infâme dans la trilogie et je m'attendais à un événement de dingue qui l'aurait rendu ainsi... Il a toujours été ambitieux et voulait monter en grade dans la société, mais après ce qu'il a vécu aux côtés de Lucy Gray, je trouve que son comportement en tant que président est incohérent. Il a fait des coups bas afin d'obtenir ce qu'il voulait mais je trouve qu'il n'était pas si terrible que ça. Et le revirement de situation a la fin est trop rapide à mon goût.

Ce livre ne m'a pas fait apprécier Snow mais j'ai adoré Lucy qui est une fille pétillante et attachante.

Pour moi ce préquel ne vaut pas la trilogie mais j'ai tout de même passé un bon moment !
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Fan de la saga Hunger Games, j'étais ravie de découvrir ce préquel sensé apporter des informations sur l'horrible personnage qu'est Snow.
Les 3/4 du récit sont intéressants et nous découvrons le passé du sinistre personnage, et l'auteure nous déconcerte entretenant ainsi le mystère sur les raisons qui ont pu faire basculer le jeune Coriolanus Snow et en faire cet homme cruel que nous connaissons. Nous attendons donc la chute.
Personnellement Suzan Collins n'a répondu à mes attentes, la psychologie du personnage reste assez floue et les motivations ne sont pas assez claires. Par contre, nous en apprenons davantage sur l'évolution des jeux et la part qu'à joué le futur Président de Panem, sur la guerre.
Je ressors frustrée de cette lecture dans laquelle je me suis ennuyée , tout particulièrement dans dernière partie, tant le récit manque de rythme et de rebondissements, émaillé qui plus est de de textes de chansons, que je n'ai pas toujours lues en entier et dont perso, je n'ai forcément compris tous les messages et qui nuisent à la rythmique du roman, l'alourdissent, même.
Au final, le personnage de Snow reste, malgré les détails de son comportement, assez hermétique et il en est de même, voire plus de Lucy.
L'on peine à s'attacher à l'un et à l'autre, tant les personnalités sont superficiellement brossées, Suzan Collins développe davantage celle de Sejanus, qui lui retient notre attention.
Je regrette également que ce récit, narré à la 3e personne, n'apporte pas plus d'infos sur le comportement de Lucy et du pourquoi dans une certaine situation, ni quel a été le soudain déclencheur chez Corialanus.
Je conclurai en disant que ce préquel n'apporte que peu d'éléments intéressants malgré sa longueur et de nombreux passages sont de peu d'intérêts. Après un début prometteur, l'auteure s'enlise dans une dernière partie des plus ennuyeuse et conclu avec une fin rapide et nous offre une histoire bien fade, monotone et monocorde dans un style factuel qui dénote des précédents opus.
Déçue, d'autant que l'accroche du résumé et le personnage de Snow laissaient supposer un tome plus incisif et riches en émotions et il n'en est absolument rien.
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Lire un Hunger Games quand une armée d'éditeurs indépendants attendent dans votre PAL, c'est comme plonger sa cuillère dans le Nutella quand vous avez de la confiture faite maison plein vos placards. Un plaisir coupable.
Il y a bien longtemps que je n'avais pas foulé les hautes herbes du district 12 et entendu les geais moqueurs. Avec ce préquel, c'est chose faite. Nous revenons aux dixièmes Hunger Games. Snow (le président embaumant la rose de la trilogie) est le mentor d'une jeune tribut, Lucy Gray Baird, à la voix ensorceleuse. Moissonnée dans le district 12, c'est une covey, une enfant du voyage qui chante pour gagner sa vie. Si sur le papier elle n'a aucune chance de gagner dans l'arène, elle va conquérir le coeur du public et de Snow.
Les deux premières parties fonctionnent très bien. On retrouve le plaisir que l'on avait à la lecture des deux premiers tomes de la saga. Des stratégies, des rebellions, des meurtres dans et en dehors de l'arène. Les personnages se dessinent au fur et à mesure et on tourne les pages avec plaisir. Pour la troisième partie, même écueil que dans le troisième tome. Trop longue, pas assez construite, l'histoire nous perd et se focalise beaucoup trop sur l'histoire d'amour. Au détriment du rythme de l'intrigue. Mais Suzanne Collins sait y faire. Il y a des retournements de situation, et en grattant un peu, sous la peau du jeune Snow se cache déjà l'homme froid qui défiera Katniss.
Pas seulement réservé aux fans, ce livre est très plaisant et malgré quelques bémols, je ne regrette pas ma lecture. Comme une cuillère plongée dans un pot de Nutella...
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D'un côté le Capitole, opresseur dans toute sa splendeur, l'ombre, sa terreur. de l'autre, cette soi-disant liberté, sinon faim et survie; les districts, ces soumis. Entre les deux ? D'abord la guerre, s'ensuivent les jeux, ces Hunger Games qui rappellent le passé sombre et meurtrier pas si lointain de Panerm, où l'égide de l'étau, de sa griffe, est à risque d'un prochain soulèvement, du chaos. C'est donc avec en fond de trame cette tension qui gronde que s'entame la 10e édition des Hunger Games, jeux permettant de découvrir Coriolanus Snow, jeune et fringuant, bien avant qu'on lui octroie le titre de président, reste à voir maintenant vers qui, voire quoi son allégeance tendra ! « Hunger Games, La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur » de Suzanne Collins, des lunes avant que triomphent Katniss et Peeta, divertissante lecture d'été !
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J'ai terminé le dernier Hunger Games et je suis TRISTESSE !!!! J'en veux ENCORE ♥️
C'était absolument génial. J'ai adoré du début à la fin et si vous êtes comme moi de grands fan de la saga vous allez surkiffé ce prequel ! Il peut aussi se découvrir sans avoir lu la trilogie et ça c'est plutôt cool !


Bon bon bon je le termine à peine et je confirme : J'adore cet univers, j'adore la plume de l'auteure, j'adore retrouver l'ambiance si particulière de ces bouquins. C'est une grosse réussite pour moi !
J'avoue que c'était très étrange de suivre Snow adolescent. de voir qu'il est capable d'être humain, d'avoir des sentiments haha. Je suis tellement habituée à le détester, je n'ai pas réussi à avoir de la compassion face à certaines situations ni même a l'apprécie tout du long du roman. Ça reste pour moi un personnage très complexe et très ambitieux, c'était très interessant de pouvoir le voir si jeune et si naïf face au capitole et à leur manière de faire.

J'ai aussi adoré découvrir la genèse des jeux. Découvrir comment se déroulait les Hunger Games à leur début. le manque d'encadrement, le fait que ce soit très brouillon et aussi peu suivi egalement. Très cool de pouvoir suivre tout ça tout en sachant l'évolution et l'engouement que ça a pris par la suite à l'époque de Katniss et Peeta. Les jeux étaient beaucoup plus sommaires. Pas de traceurs, pas d'arène changeante chaque année, pas de sponsors au départ. Rien que des armes et la promesse d'une tuerie à la clé.


Qu'est-ce que j'étais impatiente de lire ce livre et de voir ce que Suzanne Collins allait faire de ce bouquin. C'était très addictif et très prenant. Même si j'ai savouré ma lecture et l'ai étalé sur plus d'une semaine. On apprends beaucoup de choses. On en découvre plus sur nos personnages et surtout sur ce qui a rendu Snow aussi détestable. C'est définitivement un bouquin que j'ai adoré. Je vous le recommande chaudement et vous recommande surtout mille fois de vous lancer dans les Hunger Games c'est une de mes sagas favorites !



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