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4,06

sur 2675 notes
Une déception sans précédent : Snow n'a rien de l'homme qu'il était dans la trilogie, on se demande réellement comment est-ce qu'il a pu le devenir, et ce roman ne répond pas à la question.
D'autre part, c'est totalement différent de ce à quoi nous étions habitués ; ce tome n'a rien de l'univers d'Hunger Games, les arènes ne sont pas les mêmes, c'est beaucoup moins sombre et intéressant...Assez plat de ce côté-ci, ça n'a vraiment rien à voir avec la trilogie originale.
Lent, redondant, ennuyeux, parfois incompréhensible...Ces mots peu flatteurs dépeignent assez bien l'histoire.
Mais le pire restera tout de même la relation entre le serpent et l'oiseau. Je ne comprends pas comment Snow pouvait aimer une fille aussi perfide et mauvaise qu'elle. (Navrée, je ne me rappelle même plus de son prénom...) Et après Peeta et Katniss, dur de se retrouver avec ces deux là.
De ce fait, je ne recommande pas du tout ce tome, qui n'apporte vraiment rien à l'intrigue et ne nous replonge même pas dans l'univers d'Hunger Games. Je voulais vraiment aimer cet hors-série mais je suis plus déçue qu'autre chose...Il faut bien réfléchir avant de lire les hors-série, préquels, etc., au risque d'être dégouté.
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Je garde un excellent souvenir de la saga Hunger Games. Elle a lancé toute une génération de dystopies plus ou moins bonnes, et ce n'est pas pour rien : Katniss, le personnage principal, est un personnage hyper marquant et fort, l'histoire est prenante (même si bon, mon souvenir reste fou, je n'ai lu la saga qu'une fois à sa sortie^^), certaines thématiques sont abordées avec beaucoup d'intelligence (notamment le traumatisme – Katniss est un personnage abimé par ce qu'elle vit, c'est rare de voir ça abordé frontalement).

Du coup, j'étais curieuse de découvrir le préquel de la saga qui est sorti récemment (enfin récemment en 2020 xD je suis au top de l'actu xD). On y suit la jeunesse du grand méchant, le président Snow. Je n'en attendais pas grand chose : je doutais que ça arrive à la cheville de la saga principale (le bouche à oreille me l'aurait dit sinon xD). Et vu que j'avais des souvenirs vagues de la saga principale, je ne partais pas à la traque aux indices et clins d'oeil. Mais bon, ma lecture a été assez divertissante et moins pire que ce à quoi je m'attendais. On retrouve certains éléments qui font le charme de la saga principale : bien sûr les Hunger Games et son potentiel dramatique, mais aussi des réflexions sur la violence et l'humain.

Néanmoins, il y a un soucis de rythme dans le livre : la fin est très longuette. Et Snow n'est pas un personnage particulièrement intéressant : on le voit glisser sur le chemin de l'amoralité parce qu'un système lui en donne les moyens, ce qui est en soit une intrigue qui tient la route, mais bon, il manque d'humour, de second degré, ou d'un petite folie pour qu'on soit vraiment accrochés.

Il n'en reste pas moins que le livre se lit tout seul et que c'est assez divertissant. Sans être un coup de coeur, ce n'est pas non plus une mauvaise lecture.
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Un an. C'est le temps qu'il m'a fallu pour ouvrir ce hors-série. Je ressors de ma lecture assez mitigée.
D'un côté ça ne pouvait pas être pire que le torchon du " huitième " Harry Potter... Et de l'autre j'hésitais car La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur ne faisait pas partie de mes livres classés "urgent".
Bref, j'ai bien aimé cette lecture qui nous offre une multitude de détails sur ce personnage que nous connaissons tous mais dont on ne sait rien : Coriolanus Snow.
L'idée de lui consacrer un livre entier (604 pages pour le rayon jeunesse s'il vous plaît) m'a parue bonne. Mais le récit est moins haletant et ne m'a pas happée comme les trois premiers tomes. J'ai trouvé certains passages inintéressants, pas franchement ennuyeux mais il manquait quelque chose. La critique de Stephen King " Impossible de lâcher ce livre : c'est comme si votre vie en dépendait. " m'a semblée exagérée.
L'histoire était pas mal avec des idées sympas mais finalement ça n'a pas changé grand chose.
J'aurai aimé que Lucy Gray prenne plus de place, que ces dixièmes Hunger Games soient plus palpitants... Mais au moins le personnage du jeune Snow était réussi. J'ai aimé le suivre, oui, cet adolescent égoïste, orgueilleux, méprisable, conditionné par le Capitole.
Parce qu'en fin de compte le futur président n'en est qu'une victime.
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J'avais peur que ce préquel soit le roman de trop, et cette lecture partait mal. Un préquel sorti des années après l'histoire originale me laissait penser que ça ne serait pas aussi génial que les trois premiers tomes de cette saga.

Nous suivons Snow, le président cruel qu'on connaît tous dans la saga originelle, sous un tout autre angle. Âgé de 18 ans, il devient mentor et prend sous son aile et contre son gré Lucy Gray, une fille du district 12. le roman est découpé en 3 parties, l'une sur la préparation des Hunger games, l'une sur cette dixième édition des HG et a troisième… la troisième je n'ai pas su dire ce qu'il en retournait.

Les personnages sont travaillés pour certains, trop vagues pour d'autres. Comme avec Hunger games, Suzanne Collins adore bourrer son histoire de tonnes de personnages aux noms compliqués ou simplement étranges à l'oeil, qui fait qu'on a une impression de vite-fait. Ça n'empêche que des personnages tels que Lucy Gray, Sejanus et peut-être Tigris (même si je ne lui ai trouvé aucune personnalité) sont bien travaillés et reconnaissables. Quant à Snow, je dois dire que je suis très mitigée. Au début de l'histoire, on le sent déjà assoiffé de pouvoir, de succès, mais il n'est pas immoral. C'est un jeune homme brillant assez sûr de lui, mais plus l'histoire avance, plus la cohérence de son personnage dégringole, surtout sur les dernières pages. Il passe d'une personne droite dans ses bottes pour devenir un amoureux transi, niais et à peine crédible, pour au final être une personne cruelle sans raison apparente, et si brutalement que c'en était ridicule.

Il en va de même pour l'intrigue, dont le dosage est extrêmement maladroit. La première partie est longue et tourne un peu en rond, quand la deuxième est sans doute trop rapide pour qu'on adhère à chaque événement, surtout celui qui clôture ce deuxième arc. Et enfin, la troisième est une mélasse de tout, d'une romance sans alchimie (les dialogues du couple sont tellement creux, leur histoire ne tient pas la route…), d'un personnage travaillé qui perd toute crédibilité, d'un fil d'intrigue qui se noie dans des sous-intrigues dont on ne cerne ni le sens ni l'utilité, dans l'incertitude de Snow qui pourtant avait l'air si sûr de lui au début du roman. J'ai eu le sentiment que l'auteure n'en pouvait juste plus d'écrire ce préquel et a dépeint la fin en trois coups de paragraphes histoire d'en écrire une.

Tout est décousu et va tellement vite qu'on n'a pas le temps de saisir l'émotion lorsqu'elle se présente. On ne peut pas se réjouir parce que la seconde d'après, un nouveau malheur incohérent survient, trop bref et sans aucune psychologie. Il n'y avait vraiment aucune psychologie, parfois c'en était désolant, jusqu'à aller à une… « banalisation » du suicide qui m'a fait hausser un sourcil. Je n'ai pas compris ce que l'auteure voulait faire passer comme message à travers un personnage girouette, qui cause du tort à un allié (et pas que) parce qu'il a enfreint la loi, pour ensuite l'enfreindre à son tour. Rien ne va, tout va trop vite, le fil de cohérence se perd avec celui de l'intérêt à finir cette histoire, parce que la fin devient tellement prévisible…

Les idées étaient là, elles étaient cohérentes et originales autant que les références aux Hunger Games qu'on connaît tous. Mais elles se sont noyées, ont été bâclées par l'auteure et mal exploitées, tout comme l'univers riche et cohérent. Les personnages étaient, pour une partie, vraiment bien travaillés, puis sur la fin, tout devient brouillon, trop rapide, trop incohérent.

C'est dommage, parce que la lecture (hormis sur les facteurs que j'ai dit au tout début) partait bien, le soubassement de l'histoire était excellent, le speech vachement accrocheur, mais l'auteure n'y a pas mis son coeur. Je n'ai pas reconnu la force de sa passion dans ce livre.
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Que dire de ce roman qui n'a pas déjà été dit et redit entre les nombreuses critiques disponibles en ligne, les théories de fans, etc. ?

C'est sûr que ça fait énooormément plaisir de retrouver cet univers. Surtout que Hunger Games est une des trilogies qui m'a initié dans le monde de la fiction ado. J'ai adoré me replonger dans l'univers de Panem et de ses districts. Il y a beaucoup de détails qui feront sourire les gens se souvenant de la trilogie originelle, entre les personnages, les symboles et la création des Hunger Games tels qu'on les connaît.

Un grand bravo à l'auteure pour l'intégration parfaite de la musique tout au long du récit. J'ai d'ailleurs l'impression que Suzanne Collins a dû penser certaines scènes pour qu'elles soient adaptées telles quelles sur grand écran (et je me réjouis déjà).

Un de ces passages musicaux m'a fait autant rire que réfléchir tellement la situation est ironique pour ce pauvre Snow. La chanson The Hanging Tree trouve enfin son origine et l'improbabilité de la voir ressurgir de la voix de celle qui incarnera la rébellion des années plus tard a dû laisser un goût bien amer au président de Panem quand on connait l'histoire de la chanson. J'ai trouvé cette intégration particulièrement intelligente.
De même que de voir l'aversion de Snow pour les geais moqueurs, un fait tout aussi ironique et annonciateur de la suite de l'histoire.

Concernant les personnages, je dois dire que j'ai adoré découvrir les principaux, alors que les secondaires m'ont bien souvent laissé de marbre (notamment les camarades de classe de Snow).
Le duo Lucy-Coriolanus fonctionne à merveille et j'ai adoré voir son évolution.

Concernant Coriolanus Snow, je ne vais pas cacher que j'ai adoré le voir dans le rôle du protagoniste principal quand on ne le connaît qu'en tant que dirigeant détestable de la trilogie de base. D'autant que je me suis beaucoup retrouvé en lui sur certains points.
Son ambition démesurée et son application à ne laisser paraître que le meilleur de sa famille, alors qu'il est pour ainsi dire miséreux m'a captivé. Sa façon d'entretenir ses relations et son côté opportuniste et manipulateur aussi m'ont donné matière à réfléchir.

La neige se pose toujours au sommet.
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Après la lecture de la trilogie que j'ai beaucoup appréciée, je me suis laissé tenter par ce préquel sur le président Snow avec l'envie dans découvrir plus sur ce personnage. Comment est-il devenu ce tyran ? Les Hunger Games ont-ils toujours existés ? Tant de questions dont j'aimerai avoir la réponse.

Suzanne Collins n'a rien perdu de sa plume, c'est toujours aussi bien écrit. C'est fluide et le style est au niveau des premiers romans. Un peu plus lent niveau rythme peut-être mais on est bien pris par l'histoire. C'est assez captivant de se plonger dans ce Panem plus ancien qui vient de sortir de la guerre. L'évolution de ce jeune Snow est aussi très intéressante et bien différente de ce que j'avais imaginé. Toujours pas de manichéisme dans ce roman où l'ambiguïté est très présente. Les personnages sont assez intéressants car dans cette même veine : complexes, torturés…

C'est une bonne surprise que ce roman car il y avait des risques pour l'auteure de se rater ou de décevoir. J'ai juste trouvé un peu plus de lenteur que dans la trilogie et je regrette qu'il reste tant de questions en suspens… Il faudra sans doute encore un nouveau roman pour lever ces questions alors au travail Suzanne Collins !!
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Oh la la! Ont est vraiment très loin de la série originale! La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur est surement la plus longue non-histoire d'amour de l'histoire du livre!
Ce nouveau roman de Suzanne Collins se déroule en fait 64 ans avant le premier tome de la série originale. Coriolanus Snow est un adolescent du Capitole. Pour cette dixième éditions des Hunger Games il est choisi comme mentor de Lucy Gray qui se trouve, oh malheur!, à être le tribu féminin du District 12. Mais une idylle -hum hum- se développera entre les deux.
Ce dernier opus romanesque est, soyons honnêtes, un coup d'argent pour l'autrice et rien de plus. L'intrigue est inexistante, il n'y a pas d'action véritable quand ont compare à la série originale et que dire des chansons de Lucy Gray qui ne se mériteraient surement pas de récompense au World Music Award! J'ai trouvée ce roman d'un ennui mortel; au mieux je suggérais au gens qui n'ont pas lu la série original de commencer par celui ci; vous aurez ainsi la chance de garder de meilleurs souvenirs de la série de roman qu'en lisant la ballade du serpent et de l'oiseau chanteur en conclusion de la série.
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10 ans après la guerre qui a détruit Panem, Coriolanus Snow a 17 ans. Il fait parti de la noblesse qui essaye de sauver les apparences, mais sa famille est ruinée et il a aussi souvent faim que les gens des districts. Mais pour la première année, la haute juge des Hunger Games décide de modifier un peu la formule pour l'instant très basique, et de donner à chaque tribu, un mentor parmi les étudiants de Panem. Coriolanus Snow se retrouve donc être le mentor du tribu féminin du 13. Une catastrophe ? peut-être pas, car la jeune fille semble avoir un sacré caractère !

J'avais hâte de lire cette préquelle, c'est rien de le dire ! Même si je ne m'attendais pas à ce que l'histoire soit centrée sur Snow avant de voir le synopsis du livre, j'étais curieuse de voir comment tout se passait bien des années avant Katniss ! et comme je ne m'attendais pas à quelque chose en particulier, j'ai été bien surprise !

Le roman se découpe en 3 parties (un peu comme le 1er Hunger Game) : avant le jeu, pendant les Hunger games et après.

J'ai beaucoup aimé les 2eres parties qui sont très rythmées et dynamique. La 3ème est plus déséquilibrée, d'autant plus que malgré certaines longueurs, elle est presque trop rapide sur la toute fin.

J'ai également beaucoup aimé tout le background qui est bien travaillé. On arrive dans un pays encore marqué par la guerre et en reconstruction. La faim est omniprésente, et pas seulement par les jeux. Ceux-ci ne sont pas du tout ceux qu'on a connu avec Katniss, il a fallu 75 ans pour y arriver et ce n'était pas aussi cadré dès le début, on sent une véritable évolution. Même si j'ai trouvé qu'il y avait peut-être un peu trop de clins d'oeil appuyés à la trilogie originale (la référence à la plante, katniss, qui donne son nom au personnage est pour moi vraiment de trop ; mais il y a beaucoup de « coïncidences » qui veulent expliquer pourquoi Snow a autant Katniss en grippe.

Concernant le personnage de Snow, si j'ai trouvé certains aspects cohérents et réalistes ; d'autres le sont moins, surtout ses réactions vers la fin (qui ont malgré tout une certaine logique, mais qui sont peut-être amenées de façon maladroite).

Mais dans l'ensemble, à part cette 3ème partie un peu moins « catchy », j'ai vraiment bien aimé et j'ai eu du mal à décrocher !
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C'est avec plaisir que je suis retournée dans l'ambiance de Panem.
Le livre accroche dès la première lecture.
Il est intéressant de voir le personnage de Snow sous un nouvel angle, de voir ses apprentissages, sa recherche de pouvoir et comment il se fait manipuler par la dictature en place.
Le personnage de Lucy est tout aussi intéressant car elle et sa famille sont le résultat de dégâts collatéraux dû à la guerre.
La fin de l'histoire me laisse perplexe ... Mais j'ai apprécié la lecture.
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Quinze ans après la trilogie Hunger games que j'avais dévorée, je reviens dans l'univers créé par Suzanne Collins. Il s'agit d'un préquel qui s'intéresse au grand méchant de la première trilogie, Coriolanus Snow. Ce dernier a dix-huit ans, il est encore dans la prestigieuse académie du Capitole et doit obtenir son diplôme à la fin de l'année pour pouvoir aller à l'université. Il le sent (sa grand-mère aussi !), il est promis à un grand avenir. Mais, lorsqu'il est assigné comme mentor au douzième district, il tombe des nues, il s'agit du moins prestigieux d'entre eux.

Mon avis : j'ai eu un énorme coup de coeur pour ce page turner ! Si le roman fait presque 700 pages, je ne les ai pas vues défiler ! J'ai tout de suite été prise dans l'action, les événements et les rebondissements s'enchaînant sans temps mort. L'univers dystopique est toujours aussi bien travaillé.

J'ai également beaucoup apprécié les personnages et leur évolution rondement menée. Si Coriolanus est brillant et ambitieux au début du roman, il est quelqu'un de bien à qui l'on pourrait facilement accorder sa confiance. Difficile de croire qu'il deviendrait cinquante ans plus tard l'ignoble président de Panem. Et pourtant, l'autrice arrive à distiller dans son intrigue suffisamment de signes nous permettant de comprendre qu'il n'est pas aussi bien qu'il le prétend : un vrai tour de force. J'ai également apprécié son meilleur ami idéaliste Sejanus Plinth ainsi que le tribut fille du douzième district : Lucy Grey, un personnage haut en couleur et surprenant.

Bref, un roman que j'ai dévoré ! Hâte maintenant de découvrir l'adaptation cinématographique de ce livre. J'ai vu la bande annonce et elle donne déjà très envie.
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