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sur 17804 notes
Que dire ? C'est tellement difficile quand on vient juste de terminer un livre de devoir essayer de mettre de l'ordre dans ses émotions pour arriver à en tirer une quelconque critique... Je vais cependant essayer car, en même temps, c'est aussi à chaud que je suis capable de ne rien oublier.

Comme beaucoup d'entre nous, j'ai découvert le livre grâce à une critique ou un article parlant de ce nouveau phénomène. A l'heure où Harry Potter et Twilight ont pratiquement tout donné, ils leur fallait un remplaçant. Non pas que ce soit une obligation en soit, mais plutôt parce que pouvoir découvrir une épopée, quelle qu'elle soit, et de pouvoir partager une fois encore tant d'émotions avec un héros ou une héroïne, est devenu, pour nous lecteurs de romans jeunesse et jeunes adultes, un besoin. Je ne pense pas qu'à un moment où à un autre, je me sois réellement inquiétée de savoir si quelqu'un serait capable de nous faire ressentir un tel engouement. Nous avons tellement de chance depuis quelques années avec de tels chefs d'oeuvre, qu'il suffisait juste d'attendre un peu.

Je connais Hunger Games de Suzanne Collins depuis plusieurs mois déjà. J'ai une pile de romans à lire et qui ne cesse de grandir, c'est pour cela que j'avais décidé d'attendre un peu malgré les critiques élogieuses que je pouvais entendre un peu partout. Et puis, il y a eu l'annonce du film. le choix de Jennifer Lawrence dans le rôle de Katniss. J'aime beaucoup cette actrice et à la lire dans les interviews concernant son rôle prochain dans Hunger Games qu'elle voulait être à la hauteur d'une de ses héroïnes préférées... C'était en quelque sorte envoutant. Comme une petite voix qui disait : "franchement qu'est-ce que tu attends ? Les trois tomes sont sortis en France en plus ! Tu n'auras même pas à attendre !". Et bien si, j'ai attendu ! Jusqu'à la bande annonce du film. C'était grisant. Sans compter le fait que j'aime mettre un visage sur un personnage et que le voir prendre vie devant soit... c'est un peu magique.

Alors j'ai acheté le premier tome. Dévoré en 4 jours, mais uniquement parce qu'il faut bien que je travaille ! Un plaisir du début à la fin. En partie dû à Katniss. Elle est loin des héroïnes dont j'ai l'habitude de m'identifier. Elle ne semble pas comprendre les sentiments des autres, ni la plupart des êtres humains. Elle est assez rude mais fragile en même temps. Elle se méfie de tout, se posant mille et une questions... En écrivant ces mots, je me rends compte qu'elle me ressemble sur de nombreux points. Non pas que je serais aussi courageuse qu'elle... Je ne veux d'ailleurs pas le savoir... mais elle vit dans un monde hostile où elle essaye de garder la tête hors de l'eau. Sa petite soeur est tout pour elle, elle ferait n'importe quoi pour sa famille. Elle est d'ailleurs prête à se sacrifier. En un sens, elle est une héroïne parfaite, l'incarnation même de l'héroïsme. Pas celui plan-plan qu'on pourrait s'imaginer, le vrai héroïsme. Et cela fait d'elle un personnage attachant malgré sa froideur apparente. Sans s'en rendre compte, on ne souhaite qu'une chose : la voir gagner, la voir vivre tout simplement.

Ce qui m'amènent aux jeux. Une cruauté sans nom qui cependant n'arrive pas réellement à me choquer car je sais qu'au fond, nous serions capable de faire quelque chose de la sorte. Les Romains avaient bien inventé les jeux du cirque... Mais ce que Suzanne Collins est parvenu à faire avec ce roman est magistrale. Elle aurait pu tomber dans le "trop" : la violence gratuite, du sang à profusion, du gore bien vendeur et cruel. Mais malgré ce que sont les Hunger Games, ce qu'elle écrit est réaliste, juste, dans le sens où tout est vraisemblable. Un exploit en soit quand on voit le thème du roman. Je pense que je ne me serais pas lancée dans l'aventure si l'on m'avait dit qu'il en était autrement. Cela aurait été trop pénible à lire.

J'ai aussi été charmé par l'histoire de Peeta et Katniss. J'avoue qu'avant d'avoir fini la deuxième partie du roman, j'étais déjà sur le web pour chercher des spoilers sur ces deux-là. J'ai trouvé ce qui m'intéressait, mais je le regrette un peu... Pas dans le sens où vous vous l'imaginez, juste que j'espère que l'espoir que je place dans Suzanne Collins ne saura pas me décevoir... C'est très énigmatique tout ça ! Mais je ne vais pas parler du dernier tome dans cette critique quand même.

En parlant de Peeta d'ailleurs... Il est rafraichissant de découvrir un personnage masculin comme lui. On pourrait dire au premier abords que c'est un garçon comme les autres. Ni trop courageux, ni trop froussard. Ni fort, ni faible. [Attention risque de petits spoilers] Mais, j'ai hâte de le voir évoluer dans les deux prochains tomes (enfin, si ce personnage y est toujours). Pour de nombreuses raisons. Je veux qu'il puisse avoir un futur avec Katniss. Je suis comme ça quand je lis, regarde un film ou une série. Quand je vois un couple que j'affectionne, je ne suis pas tranquille temps qu'ils ne sont pas ensembles et cela pour de bon ! Mais aussi parce qu'il est attendrissant et que ce que Katniss découvre en lui, ne peut pas laisser indifférent. J'ai d'ailleurs peur pour lui à un certain égard. Je ne le pense pas assez fort pour poursuivre si de nouvelles horreurs se présentent à lui, pas sans Katniss en tout cas, et c'est assez dérangeant de penser que rien ne garantie sa sauvegarde dans les deux prochains tomes...

Je ne pourrais pas lire le tome 2 dans la foulée (d'autres obligations livresques - masse critique oblige) mais je m'y relancerais sans attendre dès que j'en aurais la possibilité ! Alors n'hésitez pas non plus, cela serait vraiment dommage.
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Dans une (vaine ?) tentative de me rapprocher de mes fils, j'ai lu par-dessus leurs épaules "Hunger games" - avant d'aller le voir tous ensemble samedi prochain au cinéma.
La vérité m'oblige à dire que je me suis pris au jeu et le leur ai finalement dérobé pour le terminer tard dans la nuit.
J'y ai retrouvé certaines des recettes qui avaient fait le succès des Harry Potter :
- le rythme haletant d'un "page-turner",
- une vraie qualité d'écriture (mes garçons ont-ils un vocabulaire aussi développé ou comprennent-ils un mot sur deux ?),
- l'androgynie du héros qui permet sans doute d'attirer tout à la fois un lectorat de jeunes garçons et de jeunes filles : autant je trouvais Harry Potter féminin, autant Katniss Evergreen est, par bien des aspects, "masculine".
- un pitch très violent et potentiellement anxiogène (la menace mortelle de Voldemort dans un cas, le combat à mort que les 24 tributs sont condamnés à se livrer dans l'autre)qui réussit pourtant à sanctifier les valeurs de solidarité et d'amitié,
- un complexe familial (Harry Potter est orphelin et cherche à comprendre les circonstances de la mort de ses parents, Katniss Evergreen a perdu son père et assume auprès de sa soeur cadette les fonctions maternelles que sa mère n'est plus capable d'exercer),
- un roman d'apprentissage propice à l'identification des adolescent(e)s.
Peut-être parce que j'ai oublié mes lectures d'enfance et les héros qui me fascinaient, je suis frappé ici par la "perfection" des personnages. Dans la littérature pour adultes - ici non entendu comme strictement interdite aux moins de 18 ans - les héros sont ambivalents, faillis et faillibles : en témoignent les héros des romans policiers les plus populaires (Adamsberg chez Vargas, Harry Bosch chez Connelly, Wallander chez Mankell ...). Ces héros nous plaisent car ce ne sont pas des surhommes. Leurs plaies et leurs bosses les crédibilisent et nous en rapprochent. Rien de tel dans la littérature enfantine où Harry Potter/Katniss Evergreen font figure de gendre/bru idéal.
Pourquoi ?
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Et si on cassait la moyenne , allez , soyons fous !
Yerk , yerk , yerk...à l'instar de la hyene rieuse ( dont l'imitation est à s'y méprendre , je vous l'accorde ) , j'ai eu comme un énorme sentiment de foutage de gueule en refermant ce bouquin...

Enorme , phénoménal , incroyable , le livre de toute une génération...(re yerk , yerk...) , tels furent les adjectifs lus ici et là pour qualifier cette oeuvre dystopique d'un niveau soi-disant sans égal...On est meme plus dans le deuxieme degré là...
En meme temps , la faute m'en incombe totalement puisque je m'étais deja fait avoir dans les grandes largeurs avec Numéro Quatre !
Alors pourquoi tant de haine me direz-vous ?

Le fonds , tout d'abord , que l'on a touché ici assez régulierement , est un des themes les plus éculés qui soit donc pour l'originalité , on repassera . Cette idée de chasse à l'homme , theme toujours tres porteur , particulierement lorsqu'il s'agit d'enfants comme dans le cas présent , est vue , revue et à moins d'etre soutenue par une plume alerte et incisive ( re-re yerk mais on y reviendra..) , n'a d'originale que le nom ! En effet , les chasses du comte Zaroff , l'excellent Battle Royale , Chiens de Sang...sont autant d'oeuvres autrement plus enlevées que cette pale copie . La bonne idée était de coupler cette chasse atypique avec ce qui s'apparente desormais comme etant la grand messe du telespectateur , je veux bien sur parler de la télé-réalité mais une fois encore , rien de neuf sous le soleil...Running Man , Marche ou Creve de l'ami Bachman/King ( qui sert d'ailleurs de caution morale en quatrieme de couverture et qui a du oublié qu'il avait deja traité le sujet de façon bien plus enlevée ! ) , romans d'anticipation dystopiques , évoquaient deja brillamment ces nouveaux jeux du cirques décérébrant .

La forme , aaaaaaah , la forme , vaste sujet de plaisanterie...
Rarement je n'avais lu un bouquin aussi plat...Un vocabulaire pauvre au possible , un enchainement de formules toutes faites , des pseudos rebondissements anticipés à des kilometres , un amour transcendant ( je l'aime mais lui m'aime t'il si moi je l'aime autant qu' il m'aime?) qui est à Roméo et Juliette ce que Lagaf est à la chanson française...
Bref , un livre moyen ecrit avec peu de moyens...
LE livre de plage par excellence à lire en dégustant une bonne glace ( qui pourra également servir de marque-page ) , en pourchassant la méduse cendrée ( qui pourra également servir de..) , en joggant sur le goemon ( qui pourra...)...C'est à la guise de l'imaginaire...2.5/5 parcequ'il fait beau et que je suis de bonne humeur...

Hunger Games : les jeux de la faim , peut-etre , mais en ce qui me concerne , ce sera surtout les jeux de la fin !
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La première idée qui me vient en tête suite à la lecture de ce premier tome concerne mes états d'esprit successifs. D'abord un tantinet de révolte en découvrant l'organisation politique de Panem, ville surgie des catastrophes naturelles, capitale de ce qui reste de l'Amérique du Nord, là où siège le Capitole qui règne sur les douze districts avec droit de vie ou de mort sur ses sujets, disséminant des « pacificateurs » sortes de surveillants qui font appliquer les lois. Je me suis arrêtée un moment sur le terme de pacificateur qui dans ce contexte de famine, de dictature, fait penser à un genre de désinfectant plus qu'il ne rappelle quelque personnage historique ayant apporté la paix et soulagé des tensions. Comme nombre de régimes autoritaires, le Capitole, c'est aussi une poignée d'individus qui possède les richesses accumulées grâce au travail de la population qui meure de faim.
C'est dans ce contexte que le lecteur fait connaissance de Katniss, une jeune fille débrouillarde et responsable qui essaie d'assurer le bien-être de sa mère, veuve d'un mineur et de sa petite soeur, Prim, et qui les nourrit grâce aux qualités de chasseuse qu'elle a développées en allant braconner hors du district 12.
Mais les lois du capitole sont incontournables : chacun des douze districts doit fournir chaque année, un garçon et une fille qui seront « lâchés » dans une arène naturelle et devront s'affronter jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'un survivant. Prim est tirée au sort, Katniss, ne pouvant supporter cette idée, se porte volontaire pour la remplacer. Elle sera accompagnée de Peeta, le fils du boulanger.
Les Hunger Games vont alors commencer par une phase de préparation des « tribus », (tribus= les jeunes gens qui seront mis dans l'arène) c'est dans cette phase que le lecteur tâte le terrain en même temps que l'héroïne, qu'il observe les autres concurrents : quelques molosses bien bâtis, tribus entraînés depuis leur enfance ou tribus de carrière, jeunes filles rusées et vives, maniant avec habileté des armes blanches, et qui tueront sans ciller. C'est à ce moment qu'avec Katniss j'ai commencé à me sentir mal à l'aise, comme si j'étais dans un train de montagne russe qui monte doucement vers le sommet sans savoir ce qui m'attend dans la descente, bien qu'en ayant une vague idée de la question. Katniss observe, Peeta parle peu, ils communiquent tous les deux en sachant que l'un devra peut-être tuer l'autre, ce qui rend leur relation délicate. Comment sympathiser avec un individu qui deviendra son ennemi et que l'on ne devra pas hésiter à mettre à mort?
La phase de préparation a lieu à Panem où le capitole étale sa richesse et offre quelques jours d'opulence à ses candidats, confort extrême, mets délicats et abondance, amenant le lecteur à se demander s'il le but de Suzanne Collins est de mettre en évidence la pauvreté des populations ou de faire contraster la période dans l'arène avec cet état présent ? A moins qu'il ne s'agisse d'une sorte de dernière cigarette du condamné, laissant au lecteur un avant -goût inquiétant de ce qui va suivre ?
Puis Katniss et les vingt-trois autres tributs sont placés dans l'arène, ils seront visionnés et surveillés par le capitole, la population devra assister jour après jour à ce réality show cruel, et que le meilleur gagne ! le meilleur ? disons le plus malin.
Je pense que ce roman peut avoir un impact différent suivant le lecteur : pour un adolescent habitué aux télés réalité, je trouve que cette lecture n'est pas sans danger : légitimation du meurtre, violence, obligation d'absence d'états d'esprit dans cette situation extrême.
Pour ma part, je dois avouer que j'ai été captivée même si parfois, les scènes de meurtre me révoltaient, non pas contre les tributs qui ne faisaient qu'agir par instinct de conservation, mais contre le côté inhumain du Capitole qui impose un jeu de télé réalité poussé à l'extrême.
J'ai également considéré que ce roman met en évidence le côté absurde des télés réalités, fournissant aux téléspectateurs, des émotions fortes, du sensationnel, de quoi alimenter les conversations comme le fait à merveille la presse à sensation.



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12 districts, 24 tributs et un seul gagnant !! Mais le District 12 n'a pas dit son dernier mot

Nous voilà plongé au coeur d'un jeu télévisé, dirigé par le Capitole afin de contrôler le peuple.
Chaque district se voit obligé de faire participer 2 tributs : un garçon et une fille qui seront tirés au sort chaque année.
La retransmission en directe est imposé à chaque district. La moindre rébellion risque la destruction totale du district.
Au district 12, Katniss Everdeen, se porte volontaire afin d'éviter à sa soeur Primrose, la dure réalité de l'arène : survivre ou mourir.
Mais arrivera t-elle à survivre dans ce monde sanguinolent où certains districts s'entraînent à tuer en vue de ces "Jeux de la faim"...

J'ai littéralement adoré l'écriture de Suzanne Collins. Elle est simple et envoûtante au point de ne pas avoir envie de lâcher le livre et d'avoir l'impression d'être dans l'arène avec les tributs. On vit totalement l'histoire et son roman est bien mieux écrit que ce qu'il a été adapté au cinéma.
Katniss est une jeune fille qui a la mort de son père prend en charge sa mère et sa soeur. Elle fait en sorte de les nourrir en chassant de son mieux et en revendant ce qu'elle peut comme le faisait son père.
Sa relation avec Gale est assez ambiguë car on ne sait pas trop si elle a des sentiments pour lui ou si ce n'est que de l'amitié.
La façon qu'elle a de se porter volontaire pour sa soeur est très touchante car très peu de personne donnerait sa vie pour quelqu'un d'autre.
Elle sera donc la première tribut de ce 74eme Hunger Games et sera face à Peeta, ce jeune garçon, fils de boulanger, qui lui avait jeté du pain un soir de pluie en la voyant affamée.
Haymitch, un ancien gagnant du District 12, va leur servir de mentor, malgré le fait qu'il soit toujours ivre du matin au soir. Il va les conseiller au mieux afin qu'ils puissent s'en sortir dans l'arène. Je trouve son comportement un peu agaçant, il paraît complètement désintéressé des deux tributs qui lui sont alloués alors que leur vie est en jeu. Heureusement qu'il leur apporte une véritable aide pendant les Jeux ça lui redonne un rôle un peu plus appréciable.
J'aime bien Cinna, le styliste, il a l'air simple et toujours gentil avec de bons conseils. Il sait mettre en valeur ses tributs et s'intéresse vraiment à eux.
Effie à son rôle d'hypocrite, tiré à quatre épingles mais reste toujours correcte pour conseiller au mieux Peeta et Katniss.
Au niveau des autres tributs des différents districts, on ne peut s'attacher à aucun d'entre eux mise à part la petite Rue qui est une adorable petite fille et qui va apporter son aide à Katniss. Personnellement j'ai été touchée par sa fin car elle ne le méritait vraiment pas.
Peeta va avouer ses sentiments à l'égard de Katniss et ils auront pour surnom : les amants maudits du District Douze.
Chacun va mener son jeu de son côté au sein de l'arène jusqu'à ce que les règles soient changées et que les tributs d'un même District peuvent gagner les "Jeux de la faim" ensemble. de là, ils vont devenir inséparable et s'entraider. On apprécie de voir leur relation naissante même si on sait que Katniss joue un peu la comédie pour plaire au public.
Les affrontements entre District sont vraiment bien décrits et on a l'impression de se battre pour notre vie parmi eux.
J'ai adoré la façon dont Katniss affronte le Capitole en proposant à Peeta de manger tous les deux les baies.

Pour conclure j'ai largement préféré le livre au film et je suis un déçue que certains détails n'ont pas été présenté comme les hovercraft qui enlèvent les corps, la partie sur La Muette, etc...
Je vais continuer avec plaisir cette saga envoûtante et je la recommande vivement.
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Les jeux de la faim (Hunger games) existent depuis trois quart de siècle. Ils ont été mis en place dans une société post-apocalyptique située en Amérique du Nord, en répression d'une révolte. Ils sont désormais un jeu très populaire dans la couche de la population dirigeante où 24 adolescents tirés au sort doivent s'affronter jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un.
A cause d'une méthode de sélection assez inique, plus on est pauvre, plus on a de risque d'être sélectionné.

Le livre est clairement destiné au adolescents. Ecrit au présent, souvent à la première personne, des phrases courtes, un style simple et efficace. Quant à la polémique sur le contenu, j'ai vu des dessins animés bien plus violents que le contenu de ce texte. Oui des ados doivent s'entre-tuer pour gagner un "jeu", mais l'héroïne ne cherchera qu'à survivre. Par ailleurs, les descriptions des tueries, si elle n'éludent pas la réalité, sont suffisamment bien tournées pour qu'aucune sensation de dégoût ou de curiosité morbide ne vienne rebuter le lectorat.

Cette héroïne, cette ado si forte qu'elle a pris en charge sa famille après le décès de son père, supplantant sa mère, est extrêmement attachante et les changements de règles impromptus au cours des jeux permettront de magnifier son côté si humain. Une survivante, oui mais pleine de bons sentiments.

De l'émotion, des sentiments, des gestes nobles permettent de contrebalancer l'idée assez dure de départ.
De l'action, de l'aventure et un soupçon de réflexion sur les sociétés totalitaires, la pauvreté et les inégalités permettent d'accrocher le lecteur à ce roman qui se lit d'une traite.
Un très bon divertissement pour ado qui a touché l'adulte que je suis.
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Avec tout le ramdam autour des romans young adult de Suzanne Collins, j'avais pris le cycle en grippe. Mais je ne voulais pas mourir idiot et me m'y suis lancé à reculons.

Les ressemblances avec le roman "Battle Royale" de Koshun Takami interloquent vraiment ! Les règles du jeu de massacre, les tenants, les aboutissants et les rebondissement sont parfois identiques. Mais les "connaisseurs" disent que les livres n'ont rien à voir car "Hunger Games" c'est de la SF alors que "Battle Royale" c'est de la dystopie contemporaine: mdr ! Pourtant les enjeux sociaux, politiques et psychologiques sont les mêmes… et les mêmes causes produisent les mêmes effets.
L'auteur a écrit qu'elle a transposé les Jeux du Cirque dans l'univers de la télé réalité. Effectivement c'est assez clair avec ce monde de Panem (et circenses évidemment) et son Capitole dirigé par une foule de happy few plus ou moins crevards narcissiques : Coriolanus, Caesar, Cato, Cinna, Portia, Venia…
Pour faire bonne mesure les tesserae permettent de gagner blé et huile contre des probabilités supplémentaires de se faire tirer au sort pour le grand massacre médiatisé. La référence aux mythes est explicite : des tributs de jeunes gens sont envoyés loin de chez ceux pour y être sacrifiés.

Enfin peu importe car on ne devrait jamais oublier qu'un bon roman n'est ni une thèse, ni un essai ni même une anthologie de jonglages de mots : c'est avant tout une histoire qu'on ne lâche pas. Et j'en ai eu pour mon argent puisque que j'ai éprouvé les plus grandes difficultés à lâcher le livre avant sa conclusion.
Bref, un vrai bon page turner qui fait du bien à ses lecteurs. le roman est très rythmé, la prose assez fluide : on avance vite et bien sans temps mort ni tirage à la ligne. La narration à la 1ère personne est assez immersive et on est vite plongé dans ces Etats-Unis dystopiques.

Il y a quand mêmes des trucs sur lesquels il y a à redire :
- l'héroïne un peu égocentrique et au départ accommodante avec le système n'a pas suscité ma sympathie (mais là c'est une question de goûts et de couleurs)
- la gestion de l'épuisement est largement exagérée :
on ne meurt pas de soif en quelques heures...
on ne meurt pas de faim en quelques jours...
- à la fin des 74e Hunger Games il y a 2 twists plutôt mal négociés

J'avoue avoir hâte de connaître la suite !
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Cette critique sera construite différemment des autres. Après une relecture, j'ai décidé d'apporter des modifications sur l'avis. Je rajouterai donc des choses juste dans l'avis en mettant bien lequel appartient à quelle lecture (1 ou 2).
Bonne lecture !


Katniss est une jeune fille du district 12. Elle chasse derrière la Clôture, une barrière qui est interdit de traverser avec son ami Gale.

Comme chaque fois par ans, le Capitole, la capitale de tous les districts, viens choisir 2 personnes de chaque district entre 12 et 18 ans, une fille et un garçon. Ils sont tous lâchés dans une arène avec les "tributs" des autres districts. le but du jeu est que tous les joueurs s'entretuent. le gagnant devient riche. Il y a 1 seul gagnant.

Prim, la soeur de Katniss, est finalement choisi. Katniss ne veut pas que Prim ne meurt et elle se porte volontaire comme tribut. L'autre tribut est le garçon Peeta Mellark. Il est amoureux d'elle, mais elle ne l'aime pas. Des alliances font se faire et beaucoup de pertes seront faites sur les 24 joueurs. Lequel va gagné ?

Avis 1 :
J'ai tout simplement A-DO-RÉ CE LI-VRE !!!!! GENIALISSIME ! Je pense que je le lirais plusieurs fois !
Livre simple à comprendre, à lire, et très belle histoire! Bravo à Suzanne Collins ! J'ai hâte de lire le 2 !

Avis 2 :
J'ai beaucoup apprécié ce livre comme je le dis dans le 1er avis. Ayant eu un moment où je ne voulais plus trop lire de livres (il n'y a pas longtemps), j'ai décidé de me replonger dans ce livre que j'avais beaucoup apprécié. C'est toujours le cas et j'ai repris mes lectures.

J'aimerais cependant ajouté certains détails qui m'ont frappés lors de cette 2 lectures :
- Je pense que nous avons raté un moment car au tout début de l'histoire, il n'est pas marqué pourquoi Katniss éprouve une méchanceté envers sa mère. Katniss lui parle méchamment quelquefois. Je pense que c'est à cause de la mort de son père. C'était lui qui nourrissait la famille, qui la dirigait, bref, c'était un peu le noyau qui donnait de l'espoir à cette famille. Katniss dit à sa mère de ne pas se "dérober une seconde fois" soit la mère est tombée dans une dépression et a tout lâché. Katniss a alors pris la famille en main et l'a nourrit.

On voit bien (ou plutôt on lit bien) que Prim et sa mère dépendent de Katniss, comme Katniss dépend d'elles. Katniss les nourrit en nourriture, Prim nourrit Katniss en amour et en espoir.


- Ensuite, Gale ne m'avait pas paru aussi "mechant" que ça dans ma 1ere lecture. La, il est différent, il est jaloux. Lui aussi dépend de Katniss sans qui il serait en dépression.


- On voit alors que le District 12 est alors tellement pauvre qu'ils vivent en faisant du troc, comme on faisait au moyen âge. Cela montre surtout que le Capitole n'en a rien à "secouer" des autres districts. Pendant que Katniss chasse, les gens du Capitole se font une manucure.


- Mais voilà qu'en plus de leur pauvreté, de leur manque de tout, le Capitole leur enlève chaque année 1 garçon et 1 fille pour les faire s'entretuer dans une arène, juste pour divertir le Capitole. Et après, Snow (le président) s'étonne d'avoir une rébellion ?


- Puis, pendant tout le livre, je dirais bien que Katniss est désorientée. Elle ne sait pas qui choisir puisque Peeta est un garçon qu'elle connaît à peine et qu'elle doit tout le temps embrasser juste pour la télé ; et Gale, son ami d'enfance (qui est amoureux d'elle) va forcément être jaloux.

Suzanne Collins insiste beaucoup pour dire que c'est du cinéma, pour dire que Katniss n'a aucun sentiment pour Peeta malgré ce qu'elle fait pour la télé pendant les jeux.

Mais Katniss savait que si elle gagnait les Hunger Games, elle ne serait plus jamais comme avant.


Conclusion :
Si un de vos proches se fait tiré pour les Hunger games, ne prenez pas sa place si vous voulez rester vous-même. [bien entendu, je ne vous oblige pas ; mais si vous voyez des Hunger Games se dérouler, appelez le 17]

Bonne lecture !
Lien : https://www.babelio.com/aute..
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Non je n'ai pas relu le bouquin, c'est juste que 13 petits votes ce n'était pas folichon, folichon… alors j'ai décidé de remédier à tout ça en retravaillant ma critique sur un ton plus professionnel… sans passer par les bois, je ne paierais donc pas les 1500 boules des fêtes de noël…

Tout a commencé hier quand je décidais sur un coup de tête bien réfléchi (n'importe quoi..), d'aller au cinéma accompagné de la plus belle de futures mamans : la "suce plus" très bien nommée Choupette d'amour, récemment passée du statut de sextoy pour ne par dire s…. au statut de maman, amputant ainsi ma libido de 6 mois avec abstinence forcée, compte tenu d'un bide difforme coupant toute envie lubrique à Kiki préférant la Jolie "Jennifer Lawrence" en ce dimanche premier décembre… Quand je dis 6 mois, c'est sans compter sur une éventuelle épisiotomie :

- Sage femme : ciseaux
- Moi : aieuhhhhhhhhhh

Enfin bref

Nous voilà arrivés très en avance bras dessus, bras dessous, déboulant d'un pas nonchalant mais décidé (n'importe quoi…) à la caisse auto du cinoche… Comme nous étions vraiment très en avance, nous décidâmes d'aller bouffer un petit bout au macdo d'en face… et 40 min pus tard nous voila devant les portes battantes du ciné, ou déjà une dizaine de péquins poirotent… certes, il est encore tôt mais Je commence quand même à faire la queue pendant que cette petite nature de Choupette se repose le bide…
Comme les minutes ont décidé de prendre leur temps, je me raconte des histoires ou la jolie « Jennifer Lawrence » se balance au bout de mon précieux…

Si j'arrive au cinéma aussi tôt c'est pour éviter les incidents fâcheux typiquement français :
« Mais euhhhhhhhhhh j'étais là avant toi… » Connard de connard, t'as de la chance d'être balèze et d'avoir l'air un peu méchant sinon tout cela aurait pu très mal se terminer…

Et oui quand on mesure 1.65 m, et qu'on n'a pas d'arme à feu ou de couteau sur soi, mieux vaut rester humble et faire preuve d'intelligence sans étaler sa bite devant ses dames… par contre si c'est une petit vieille, le bon dieu vous le rendra… et la sécu aussi…amen

Finalement un vigile déboule et s'adresse à Choupette :

Vous êtes prioritaire ma petite dame, appelez le beau mec qui vous accompagnait tout à l'heure et je vous fais passer les premiers…

Trop de la boulette atomique… c'est trop cool d'être enceinte…

Bon sinon les bouquins et les deux premiers films déchirent, de toute façon j'avais déjà donné mon avis et tout le monde s'en branlait, d'ailleurs il se peut que tout le monde s'en branle toujours, chienne de vie, je mérite quand même mieux que ce "Lehanne fan" de rien du tout… "Florencemullot" personne la connait en plus, ça doit être les lunettes qui vous excitent, des fois ça me fait ça aussi…

A plus les copains
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Hunger Games ? A l'évocation de ce titre, je me suis tout de suite braquée en me disant qu'on faisait encore des tonnes à propos d'un énième roman ado. La première adaptation au ciné venait de sortir. Je me rappelle que je me suis dis que jamais, non, jamais, je ne lirai ce roman. Mais voilà que sous l'impulsion d'une amie libraire, je me suis lancée dans cette trilogie que j'ai lu en moins d'un mois. Hunger Games n'est pas un roman ado mais un roman de science-fiction qui nous entraîne dans un univers que l'on ne peut pas lâcher jusqu'à la fin.

Je ne vais pas vous faire un résumé du roman qui est plus que connu qu'aujourd'hui.

Je n'accroche généralement pas à la science-fiction et j'avais certains préjugés à la littérature adolescente. Mais Hunger Games a été pour moi une sorte de révélation et m'a permis de lire d'autres romans destinés aux adolescents. J'ai aimé le style accrocheur de l'auteur. Les personnages sont très bien construits : l'héroïne, dans ce premier tome, est attachante. L'auteur a réussi aussi à mettre en place un univers particulier.

Avec ce premier Hunger Games, j'ai passé un agréable moment, un bon moment de lecture. Je ne peux que le conseiller !
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