J'avais trouvé
La tresse ennuyeux, fade et sans saveur. Je me suis donc lancée dans ce nouveau roman avec un peu d'appréhension. le chapitre d'ouverture commence fort, et on comprend que le moment de lecture qu'on s'apprête à passer aux cotés de Solène ne va pas être très facile. Avocate brillante, une vie personnelle qui l'est moins, un procès perdu et c'est le burn out. Solène plonge, son moral vacille, ses envies, ses espoirs disparaissent.
Elle s'embarque dans une mission qui s'annonce difficile en postulant pour être écrivain public au sein d'un foyer de femmes. Elle y va à reculons, redoutant la rencontre avec ces femmes et pensant n'avoir rien à apporter à ces résidentes. Doucement les liens se tissent, les méfiances se tassent et Solène a l'impression de servir à quelque chose.
En parallèle à ce récit, on rencontre une autre jeune femme, Blanche Garcin. On est au début du 20ème siècle, entre les deux guerres et l'auteure nous dresse le portrait d'une femme exceptionnelle. Forte, libre, moderne et résolument tournée vers les autres. je n'avais pas lu la 4ème de couverture, je pensais lire un roman, et j'ai vite compris que tout ne pouvait pas être que fiction. le palais de la femme existe vraiment.
Le récit a alors pris un autre sens à mes yeux. Ce roman n'est pas juste l'histoire de ces deux femmes, c'est l'histoire de plusieurs femmes, de ces résidentes que l'on rencontre, de celles dont l'auteure ne parle pas, mais qui ont vécu dans ce foyer ou y vivent toujours. Je l'ai trouvé dur à lire, j'étais mal à l'aise au cours de ma lecture. Un peu l'impression d'être une lectrice voyeuriste : venez lire la misère des autres, la souffrance de ces femmes à qui la vie ne sourit pas vraiment… Je suis surement passée à coté du message que souhaite délivrer l'auteure. Un roman que j'ai préféré au précédent, mais qui malheureusement ne me laissera pas un souvenir terrible. Et je pense bien que je m'abstiendrai de lire le prochain.