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4,07

sur 3407 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je viens de lire ce roman dont on a tant entendu parler. Sur la couverture figure une étiquette "coup de coeur".

Ce coup de coeur je ne l'ai pas eu. Très grosse déception pour ce qui me concerne. Je trouve que cet ouvrage "commercial" n'a ni goût ni grâce. le style est plat et le contenu est un tantinet racoleur. Une recette élaborée pour faire pleurer dans les chaumières, avoir bonne conscience en dénonçant les injustices sociales et les difficultés vécues par tant de personnes restées sur le bas côté de la route. Une sorte de leçon de morale enveloppée dans un papier rose bonbon. Un documentaire approximatif, romancé, convenu. Beaucoup de clichés.

Je suis sévère mais la littérature est plus exigeante. Je trouve très injuste en effet certaines situations précaires mais de la même façon je trouve injuste de porter au pinacle un roman sans style. Oui, du style il en faut pour nous faire "décoller", pour nous faire rêver, pour nous faire adhérer, pour que les idées s'affrontent, combattent avec douceur ou violence, avec opiniâtreté ou résignation, pour nous faire réagir en somme. Et cette histoire ne manquait pas d'envergure. Il y avait de la matière pourtant....

Cette histoire méritait bien plus. Blanche Peyron qui se voue corps et âme, qui ignore son propre corps pour servir le Corps de l'Armée du salut. Et non, elle ne l'écoute pas son corps et fait fi du temps qu'elle aurait pu, qu'elle aurait dû consacrer à Albin, amour fidèle exclusif. Elle fait fi de la maladie qui l'affaiblit de jour en jour. Elle combat. Elle n'a qu'une idée en tête: Servir l'Armée du Salut. Elle réalise de grandes choses. Elle n'aura pas d'enfant. Pas de place, pas de temps. Elle fait naître "Le palais des femmes". Son postulat: "Tant que les femmes pleureront, je me battrai. Tant que les enfants auront faim et froid, je me battrai." Qu'est-ce que j'aime ce genre de femme. Je n'ai pas ressenti la carrure exceptionnelle de Blanche, sa passion pour une cause qui submergeait sa vie. Je n'ai pas pu imaginer la magnificence du palais, ses marbres, sa façade grandiose, ses hauteurs sous plafonds, ses salons sublimes d'élégance et de convivialité en même temps, tout cela pour accueillir les plus démunis dans le plus grand respect. Je suis allée chercher des renseignements et des photos sur mon ordinateur. J'étais stupéfaite.

Solène, plus proche de nous quitte son métier d'avocat parce qu'elle n'est pas armée pour en assumer toutes les contraintes. Elle renonce et décide, bon an mal an, sans réelle conviction, de faire du bénévolat après un burn out. Elle intègre le Palais des femmes mis en place par Blanche, un siècle auparavant. Comme disent les stéphanois elle "m'a tiré peine". Elle ne choisi jamais Solène. Et je me suis demandé à un moment si ce n'était pas plutôt les résidents qui s'en occupaient.

Son attitude est passive. Elle se laisse convaincre et je doute de ses qualités pour être une bonne avocate. Elle n'a pas le feu, l'envie, le bouillonnement, la rage de convaincre. Elle pleure sur elle-même et elle fait des flip et des flop. Je me demande d'ailleurs si elle ne tient pas plus de place que Blanche dans le roman.

Le sujet m'a attirée. L'oeuvre de Blanche Peyron a de quoi laisser sans voix. Marc Twain a écrit la phrase qui colle à sa vie et à son oeuvre : "Elle ne savait pas que c'était impossible, elle l'a fait.".
Alors, raconter cette histoire avec l'envergure, la fougue, l'incroyable résistance, la sauvage abnégation, l'immense générosité de Blanche n'était pas, il est vrai, une mince affaire.

La belle idée de l'auteure a été de mettre Blanche Peyron en pleine lumière. Mais ce coup de projecteur n'était pas, selon moi, assez puissant. Ce livre n'était pas pour moi.

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.
A Paris , le Palais de la Femme , établissement de l'Armée du Salut , accueille les femmes en détresse , offre un toit et propose une aide à la réinsertion .
C'est le cadre du roman et Laëtitia Colombani va dépeindre les relations entre une bénévole et les résidentes .
Quelques vécus bien douloureux surgissent au fil des chapitres et permettent à la bénévole de relativiser .
En alternance , apparaît l'histoire des fondateurs de l'institution .

Voilà en quelques mots la trame du roman dénonçant la précarité de certaines femmes , la misère des enfants .
Ce sujet hélas éternel mérite bien sûr que l'on en parle , pour ne pas cesser de dénoncer les maltraitance tant familiales que sociétales .
C'est à mon sens le seul point positif du livre .

Et là , je ne vais pas me faire des amis car j'aurai la dent dure pour qualifier le style de ce roman . Je n'ai pas été séduite par l'écriture que j'ai trouvée très quelconque .
Quelques portraits de femmes , évocateurs de la triste cause ,parviennent à donner du corps à un récit convenu bien trop souvent phagocyté par les états d'âme de son héroïne bobo .
Mais les personnages manquent de profondeur : leur histoire est juste énoncée . Je n'ai pas pu m'y attacher , donc entrer vraiment dans le roman .

Je n'ai pas non plus été passionnée par la biographie romancée des fondateurs du "Palais " ,qui surgit de temps à autre entre deux paragraphes. Deux romans en un . une forme que l'on aime ou pas .

A mon humble avis , un sujet aussi grave , aussi dense , méritait une autre trame , plus étoffée , plus fouillée même s'il parvient à mettre en exergue le parallèle entre les détresses extrêmes et le mal-être de l'héroïne .

J'ai éprouvé une sorte de gêne , quelque chose d'indécent car il m'apparaît trop opportuniste pour être sincère . Un brin racoleur , commercial , d'où mon insatisfaction .
Insatisfaction encore une fois d'avoir lu une parution récente bien loin de la Littérature !

Donc , ce récit ne m'a que très moyennement intéressée , souvent agacée et malheureusement je découvre l'auteure par ce livre .
Pas pressée de lire " La tresse ".


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Solène, avocate de son métier, contre toute attente, vient de perdre un procès, et son client opte pour une solution radicale… Tout tangue autour d'elle : quarante ans, elle n'a vécu que pour son travail, son « compagnon » si l'on peut dire car chacun vivait chez soi, uniquement centré sur leur job, l'a laissé tomber…

Conclusion : burn-out, elle finit par tout envoyer promener pour faire du bénévolat sur les conseils de son psychiatre et devenir « écrivain public » dans un foyer d'accueil pour femmes « le palais de la femme ».

Visiblement, elle n'a bien compris la différence entre écrivain public et écrivain tout court. Elle finit par se rapprocher de ces femmes en situation précaire, venant de pays ou continents différents, en les accompagnant au cours de zumba.

L'auteur retrace, en parallèle, l'histoire du Palais de la femme, et donc celle de Blanche et Albin Peyron, un siècle plus tôt, couple extraordinaire qui se sont engagés pour la vie, chacun relevant l'autre, en cas de défaillance, vaillants soldats de l'Armée du salut.

J'ai beaucoup d'admiration, pour Blanche, qui arpente la ville la nuit pour servir une soupe chaude, qui se bat à chaque instant contre l'injustice sociale, va haranguer les foules pour récolter de l'argent.

Comme pour le précédent roman de Laetitia Colombani, j'ai trouvé que les deux histoires étaient trop inégales, Solène n'ayant pas l'aura de Blanche : une petite heure de bénévolat par semaine à côté d'une vie à parcourir les rues pour aider les autres. Sacerdoce pour l'une, bénévolat pour l'autre, trop nombriliste pour être crédible.

Déception donc, mais j'ai fermé ce roman en essayant d'en savoir plus sur ce couple admirable, et ô combien discret…

Et en plus, la quatrième de couverture n'a rien arrangé, avec seulement quelques phrases consacrées à Blanche, Albin n'étant même pas cité, les trois-quarts étant consacrés à Solène, avec, en prime une couverture rose fuchsia sur laquelle trône une femme BCBG, entourée de profils (ébauchés bien-sûr) de toutes les couleurs, forcément pour signifier que les autres femmes sont la pour glorifier la madone, en restant bien dans l'ombre. GRRRRR

Paradoxalement je n'ai gardé qu'une citation consacrée à leur combat, comme si je voulais respecter leur désir de rester, le plus possible, anonymes. Les temps ont changé… et en plus, au départ je ne voulais pas le lire. Merci Blanche, (devenue officier à l'Armée du Salut) de m'avoir suffisamment captivée pour que je le termine.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Belle découverte !..passez la couverture qui pique mes yeux...
Sujet d'actualité nous sommes en pleine sphère féminine, jeune avocate n'ayant pas vraiment choisi son métier, fait un "burn out"suite à un tragique accident. va commencer alors la remise en question de toute sa vie...elle a toujours rêver d'écrire, .elle se voit proposer du bénévolat comme écrivain public au Palais de la femme. ...du palais de Justice au Palais des femmes, elle va être confrontée à toute la détresse humaine au travers de ces femmes réfugiées dans cette maison, aux destins tragiques.

Une écriture fluide, un ton sans pathos, l'auteur nous emmène avec délicatesse à nous décrire dans toute son humanité des portraits de femmes ancrés dans une réalité hélas d'actualité...ce refuge, dernier rempart pour ces femmes, pour échapper à la violence, à la rue, à la maltraitance...la précarité au coeur de ces vies brisées, cette héroïne confrontée à un "vrai rôle " social ..va se révéler complexe et délicat, et va peu à peu redonner du sens à sa vie.

Touchant et émouvant, ce roman a la grâce et la délicatesse de part son écriture,...la cause des femmes est traitée avec intelligence.
Bon roman qui dépeint les affres de notre époque où la femme a encore un lourd tribut à payer pour s'assurer de sa liberté et de son émancipation.
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Je suis pour la plupart du temps assez d'accord avec les différentes critiques que je peux lire dans Babélio. Mais bien entendu, il arrive parfois qu'il y ait discordance avec mon ressentie sur un livre.
Ceux et celles qui lisent mes critiques savent que j'ai beaucoup apprécié «La tresse », premier roman de Laetitia Colombani. J'avais donc hâte de lire « Les victorieuses ». Malheureusement, cette fois-ci mon avis est loin du premier et surtout un peu différent des autres critiques élogieuses que j'ai vu sur le site. Pourtant, le sujet choisi par l'auteur, la condition des femmes dans le monde, m'intéressait vivement mais je dois dire que là je suis restée sur ma faim.

L'histoire, cette fois-ci, s'articule autour de deux époques : de nos jours, Solène, brillante avocate en plein burn out tente de se reconstruire en acceptant une mission bénévole « d'écrivain public » au sein du Palais des femmes, vaste foyer situé au coeur de Paris. du jour au lendemain, elle va se trouver dans un univers à mille lieux du sien et vivre une expérience qui bouleversera totalement son existence et modifiera à jamais son avis sur le monde. Un siècle plus tôt, Blanche Peyron a décidé de vouer sa vie à l'Armée du Salut. A l'aide de son mari qui l'accompagnera dans tous ses combats, celle-ci va se battre pour aider les femmes démunies par la vie et va lutter coute que coute pour réaliser son rêve : offrir un refuge à toutes les exclues de la société. En dépit d'un chemin semé d'embuche et d'une santé plus que chancelante, la courageuse Blanche réalisera son rêve avec l'inauguration d'ouverture en 1926 du « Palais des femmes ».

Deux femmes, deux époques, un même combat : celui de redonner de l'espoir, si petit soit-il, à leurs semblables accidentées de la vie et totalement bannies de la société. Et surtout, un lieu ! Ce «Palais des femmes » qui aujourd'hui encore dans Paris continue à accueillir cette misère bien réelle mais que la majorité du monde ne souhaite ni voir ni entendre.

Vaste sujet donc mais qui m'a laissé de marbre quant au personnage de Solène. J'ai vraiment eu du mal à adhérer à son histoire. A aucun moment, je n'ai réussi à m'attacher à cette femme. Pour moi, son personnage manque de profondeur et peut-être de véracité face à cette misère qui elle est bien réelle. Peut-être aussi trop de larmoiement ! Personnellement aussi, un peu trop de mièvrerie dans le récit de son histoire.
Par contre, la partie concernant Blanche Peyron m'a quant à elle beaucoup intéressé, et pour moi il aurait été beaucoup plus intéressant de se focaliser uniquement sur elle. Ce personnage de l'Histoire aurait mérité un roman entier sur sa propre vie.

Voilà donc mon ressentie de lectrice. Comme toujours, ce n'est que mon humble avis.
Il est indéniable que Laetitia Colombani rend un vrai hommage à toutes ces personnes qui consacrent leur vie aux plus démunies et ce n'est pas rien. Mettre en lumière cette misère féminine nous donne une vraie leçon d'humilité. de plus, elle m'a permis de découvrir le destin d'une femme dont je n'avais jamais entendu parler. Rien que pour cela il était intéressant de lire son roman.
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J'hésitais à lire ce deuxième roman de l'auteure, car si " La tresse" m'avait plu, je n'en trouvais pas moins que le style était sans saveur et l'histoire semée de clichés. J'ajouterai ici une façon superficielle de nouer les deux destins présentés .

Car pour lier passé et présent, l'auteure entremêle une reconversion d'une avocate en burn-out, Solène, avec le parcours passionnant de Blanche Peyron, une des fondatrices de l'armée du Salut. Comme j'aurais aimé que Laetitia Colombani approfondisse plus la vie de Blanche, au lieu de s'appesantir sur une femme d'aujourd'hui, pour qui je n'ai pas éprouvé grand chose ! Elle est restée pour moi un être de papier, sans âme, peu crédible. En tout cas, c'est ainsi que je l'ai perçue.

Consacrer le roman à Blanche aurait été vraiment plus prenant, j'aurais souhaité en savoir davantage sur elle, et non avoir l'impression de survoler juste quelques jalons de son existence. Voilà une femme déterminée, courageuse, passionnée! Elle force l'admiration.

Une lecture assez décevante, donc, restant à la surface des faits et des gens. Je ne lirai sans doute plus cette auteure.
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Solène, avocate de renom, est témoin du suicide d'un de ses clients qui venait d'être lourdement condamné.
Elle fait un burn-out, son psychiatre lui conseille de faire du bénévolat. Elle accepte alors de passer une heure en tant qu'écrivain public au Palais de la Femme.
Sans surprise, Solène y retrouvera une raison de vivre avec des femmes qui l'aideront au moins autant qu'elle les aidera. Un cliché, un joli cliché, mais un cliché.
Comme dans La tresse, les deux histoires sont inégales. J'ai été beaucoup plus intéressée par celle de Blanche Peyron que par celle de Solène.

Lien : https://dequoilire.com/les-v..
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L'attrait principal de ce roman est de sortir de l'oubli Blanche Peyron, officier à l'Armée du Salut qui a consacré sa vie à sortir de la misère des femmes et leurs enfants au début du XX éme siècle en leur proposant un toit, un repas chaud , un accueil puis en se battant avec son mari Albin, fidèle soutien , pour créer à Paris le Palais de la Femme .
Les chapitres , consacrés à cette femme courageuse et engagée , sont bien documentés et laissent en fait peu de place à l'émotion .

La deuxième période du roman est actuelle, le Palais de la Femme est toujours en activité et comme on l'imagine assez bien , ne désemplit pas entre les femmes sorties de la rue, les jeunes filles sans ressources, les droguées plus ou moins repenties, les immigrées en attente de logement ... C'est dans ce cadre que va venir donner de son temps, Solène, une avocate de 40 ans, célibataire et qui a fait lors du suicide de son dernier client une dépression .

Je n'ai pas franchement vibré aux affres de cette privilégiée dont Laetitia Colombani nous rabâche un peu trop à mon goût, les oreilles avec sa petite vie bien organisée, son appartement soigné , ses tailleurs impeccables et son ordinateur dernier cri et qui découvre la vraie vie pour peu qu'on regarde un tantinet autour de soi, qu'on sorte des quartiers chics ou tout simplement qu'on ose parler aux gens !

Rendons donc hommage à Blanche Peyron et quittons nos oeillères pour partager avec ceux qui sont moins privilégiés .
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Vous connaissez la jolie légende du colibri de Pierre Rabhi ?
Avec ce petit livre, Laetitia Colombani donne elle aussi l'impression de « vouloir faire sa part ». Pour elle, c'est dans le combat contre les violences faites aux femmes. Pour ça, elle fonde son roman sur « le Palais de la Femme », immense bâtiment de l'Armée du Salut dans Paris qui accueille des femmes seules. Et rappelle que c'est l'énergie de Blanche Peyron qui a fait débuter cette aventure en 1926.

Le fond de ce roman a forcément du sens. Surtout en cette année 2019 où on pense à remettre publiquement l'accent sur ces nombreuses violences. L'écrivain ne se perd pas dans des dérives de peoples - à l'image de Muriel Robin qui réclame une sanction à l'encontre de Jean-Marie Bigard suite à une blague graveleuse - mais a la bonne idée de faire parler une « oubliée de l'Histoire ».

C'est pour tout ça que je mets la moyenne à ce roman.

Pas plus parce qu'il faut bien aussi que je sois honnête et que je tienne compte de la forme. Contrairement à son premier roman La Tresse, je n'ai été sous le charme. J'ai trouvé Solène pas crédible dans la facile rapidité avec laquelle se sont opérés sa prise de conscience et son changement de parcours. Sa confrontation avec la précarité manque de sentiments contradictoires. On est plus proche du conte de fée que du roman psychologique. de plus, la petite tranche de vie de Blanche Peyron n'est que très peu présente.
Mes reproches sont certainement dus en grande partie au format court du roman. Format qui, je l'avoue, me bouscule rarement.
C'est dommage, c'est une histoire qui aurait pu prendre chez moi mais qui n'est finalement pas montée...
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très important de se pencher sur la condition des femmes qui sont maltraitées ou malheureuses et se retrouvent en foyer !!! livre pas parfait mais se lit rapidement
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