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Oeuvre qui a influencé les relations sociales en Chine pendant des siècles, très intéressante à étudier. Cette édition est une des meilleures traductions que j'ai lu de ce livre.
Lien : https://verslestenlivre.word..
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Un livre qui apporte une magnifique philosophie de vie et qui pourrait très bien être appliquée à notre époque.
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En lisant les divers textes qui forment ces entretiens, j'ai eu l'impression que la pensée de Confucius est un enseignement conventionnel, conforme à l'"establishment" : si le communisme considère les religions comme des instruments de la bourgeoisie gouvernante, ceci est peut être le plus vrai avec le Confucianisme, (dans la mesure où il est possible de le qualifier de religion): respect des rites et des traditions, respect de la famille, respect des hiérarchies sociales, respect du gouverneur, etc.
Le moralisme prime dans les enseignements de Confucius. Certains de ses aphorismes sont véritablement poignants et illuminants (notons, en passant, que l'internet fourmille de citations de Confucius dont on ne peut juger de l'authenticité). Il aborde des thèmes développés par Socrate (ou Platon) tel que la vertu suprême, la justice, et lui-aussi emprunte une approche humble (à plusieurs endroits il affirme ne rien connaitre de la vertu suprême, ou tout au moins de pas savoir si tel la possède). Pourtant, à mon avis, Confucius n'a pas l'esprit critique de Socrate. Confucius s'occupe de rites, de respect de l'ordre établi, alors que
Socrate mettait cet ordre en cause. Ceci d'une part, d'autre part, en comparaison, l'on arrive à apprécier davantage le caractère révolutionnaire des enseignements du Christ, qui Lui, n'a pas fait de la religion un instrument de contrôle des masses (là je parle au niveau de l'enseignement), mais a érigé la Vérité en idéal absolu, à préférer même sur ses parents, idée qui aurait choqué Confucius. Ou peut être je me trompe en faisant cette dernière comparaison, car le Christianisme - mais aussi les enseignements de
Socrate - mettent en avant la Vérité, alors que Confucius s'occupe principalement de morale et de conventions.
Quoiqu'il en soit, ceci est mon constat basé sur ce bouquin, le seul sur Confucius que j'ai lu jusqu'à maintenant. Il s'agit donc nécessairement d'un constat à affiner.
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Sagesses et réflexions d'un ailleurs ayant réussi sa traversée du temps.

A parcourir et découvrir.
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Né en 551 avant Jésus-Christ, dans une période de forts bouleversements et de troubles, Confucius est une des figures emblématique et incontournable de la pensée chinoise, car nombre de penseurs d'hier et aujourd'hui se réclament de son école.
Cet ouvrage des Entretiens de Confucius se présente sous forme de maximes, et serait une compilation effectuée après la mort de celui-ci par ses disciples. Y est décrit l'idéal de vie de l'homme de bien, mais également l'art de gouverner. Car pour Confucius, comme le souligne Anne Cheng dans son introduction "les préceptes de la morale individuelle guident (…) l'attitude politique".
Un petit ouvrage, certes, mais fondamental, qui peut se lire rapidement, ou être dégusté lentement...
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Texte universel qui appel à cultiver certaine vertus dont le respect de ses aînés et ses amis, de la juste autorité. Traite également du rapport au pouvoir et la nation etc... autant de thèmes qui transcendent les époques et les cultures. Le tout sous forme de réflexions, petits dialogues et petit paragraphes. Très accessible, ces petits textes parleront à tout le monde.
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Ce qui étonne dans ces entretiens, fruits le plus souvent de discussions entre Confucius et ses disciples, c'est non seulement leur bon sens et leur vivacité, basés sur une longue expérience du réel, mais aussi la part de bonhomie qui les anime. Confucius était un maître affable autant que lucide, soucieux d'harmonie et de justice, de musique et de poésie, des rites garants de l'ordre social et de la bonne marche des gouvernements. Il ne cessa d'exalter la vertu, la fermeté en même temps que la simplicité et la compassion, face à la décadence et la corruption du monde.
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un des courant de pensée de l'asie (avec le boudhisme)


un classique

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Un petit livre assez court qui nous présente Confucius à travers ses paroles, ses attitudes et ses actes, principalement dans ses relations avec ses disciples.
Art de vivre, sagesse pragmatique qui s'appuie sur la voie de Lao-Tseu pour définir une morale qui soit à la fois élévation spirituelle et code de vie ce condensé de la pensée de Confucius nous le montre enseignant à ses disciples mais aussi aux grands de de la Chine, prêchant avant toute chose mesure et pondération, ce qui explique sans doute les syllogismes dont il use et abuse pour démontrer quelque chose : tentative pour équilibrer le yin par rapport au yang ou simple tournure de style ? J'avoue que je me suis posée la question.
Grand précurseur de Montaigne il n'a pas le pragmatisme forcené d'un Machiavel et place l'honnêteté avant l'efficacité. Ou plus exactement il explique que c'est la droiture qui est à l'origine de l'efficacité (quel optimisme !)
Soucieux du bien-vivre ensemble il s'appuie sur des principes religieux assez rigoristes adaptés à la Chine de cette époque qui comprennent la soumission au père et au souverain.
Intéressant pour tous ces aspects, ce petit livre n'est pas à lire d'une traite, mais plutôt par petits bouts, et certaines remarques restent tout à fait actuelles.
On peut regretter toutefois que certaines phrases, détachées de leur contexte, aient perdu à la fois de leur force et de leur sens, surtout quand on est, comme je le suis, assez mauvais connaisseur de l'histoire et de la pensée chinoise.
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Les entretiens de Confucius sont une sorte d'hybride avant l'heure entre les dialogues de Platon et le Prince de Machiavel. Cependant, c'est beaucoup plus à bâtons rompus et l'on ne déroule pas un argumentaire comme chez les deux penseurs sus-mentionnés.
Ici, on chemine cahin-caha dans l'enseignement d'un maître vis-à-vis de ces disciples au gré des situations même si l'ordonnancement des chapitres est plus ou moins cohérent.
Cela se présente tantôt comme un dialogue type Platon, tantôt comme une suite d'aphorismes, le tout visant plus ou moins à définir ce qu'est un homme de bien et la façon dont il doit se conduire, tant vers le haut de la hiérarchie sociale que vers le bas.
Est-ce une philosophie ? Est-ce une religion ? Est-ce un code moral ? Est-ce autre chose encore? Je ne suis pas assez calée pour y répondre ; probablement un peu de tout ça à la fois.
En somme, à mon misérable avis, une lecture pas inintéressante mais pas non plus hyper captivante car on enfonce souvent des portes ouvertes du genre " A implique B, mais B n'implique pas forcément A ".

(PS: En écrivant cette dernière remarque, cela me rappelle étrangement un très ancien prof de maths que j'avais eu et qui disait " Toutes les Renault sont des voitures mais toutes les voitures ne sont pas des Renault ". Aurait-il été, finalement, un adepte caché du confucianisme ? Je me demande maintenant...)
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