Connaissance des Arts, n°767

Une nouvelle ère s’ouvre pour le marché de l’art international depuis la vente sidérante du Salvator Mundi de Léonard de Vinci pour 450 M$ ….. Tout cela semble accréditer le chiffre de 1400% de croissance entre 2000 et 2017 pour l’art contemporain avancé par ArtPrice, qui évoque la création de 700 musées par an à travers le monde. Cette « industrie muséale » vorace est focalisée sur l’achat de trophées et prête à porter des prix élevés en vue d’un retour sur investissement. Ce « vent de folie » vient du niveau de richesse des pays émergents qui monte en flèche, avec une progression très rapide du nombre des milliardaires depuis ces dix dernières années. Ceux-ci sont en quête de pièces de collection ou d’un « morceau de culture ». D’où cette flambée des prix. Les clients privés recherchent aussi des signes extérieurs de réussite, des objets labellisés. La provenance de grandes collections devient alors une marque, l’appropriation d’n goût. De ces deux niveaux de marchés fructueux –muséal ou privé, le marché français a su récolter de croustillantes miettes en 2017

Admirable paysagiste, Camille Corot fut aussi un maître de la figure humaine. Le musée Marmottan Monet à Paris, révèle cet aspect majeur de son œuvre, qui ne craint pas la comparaison avec Raphaël, Manet ou Degas.
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Georges Clémenceau faisait un jour cet aveu : « La Joconde et moi nous ne nous sommes jamais compris. Je lui préfère une petite paysanne de Corot qui est au Louvre ».

A lire :
- Le catalogue de l’exposition, Ed. Hazan _192 p.
- Le HS de Connaissance des arts n° 795 _44 p.

La Monnaie de Paris, c’est un palais à Paris, abritant ateliers d’art, musée, expositions d’art contemporain, mais aussi une usine à Pessac (Gironde), où l’on fabrique la monnaie de plus de quarante pays. Soit, chaque année, un milliard deux cent cinquante millions de pièces…

« Monsieur le Prince de Galles est le prince le plus amateur de peinture qui soit au monde », écrivait en 1625 le peintre flamand Pierre- Paul Rubens. Ce propos visait celui qui, deux mois plus tard, sous le nom de Charles Ier, succéderait sur le trône d’Angleterre à son père, Jacques Ier Stuart. Durant son règne, Charles Ier allait ouvrir son pays aux échanges artistiques internationaux et prendre rang de premier collectionneur du temps.

C’est au maître verrier Angelo Barrovier (1405-1460) qu’on attribue l’invention du « cristallo », un verre dont la pureté est due à un mélange de galets de rivière siliceux et d’algues côtières, et qui porte loin la renommée de Venise. Ces verres à jambe (page de droite), de forme cigare ou conique, partagés par les convives lors des réceptions, se retrouvent dans les tableaux de Véronèse.