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3,73

sur 611 notes
Aussi bizarre que cela puisse paraitre, il s'agit là de mon tout premier « Connelly » et pour un début, je n'ai pas été déçue ! Et, non… je ne connais Harry Bosch qu'au travers des critiques lues çà et là. Donc pas de comparaison possible et c'est tant mieux. J'ai préféré.

Pour cet opus, J'ai apprécié d'emblée l'inspectrice Renée Ballard avec sa « sale réputation » qui lui colle aux basques et ses inimitiés au sein de LAPD (Los Angeles Police Department) qui l'ont conduite au quart de nuit dans un quartier de L.A. Bref, au placard quoi !

Le personnage m'a vraiment emballée. J'ai aimé sa pugnacité, limite pitbull, sa détermination, mais aussi ses moments de doutes. Elle est obstinée, libre, un brin « sauvage » ce qui ajoute un peu de « piquant » à sa personnalité.

Alors, attention, on n'est pas là, dans une originalité folle. C'est une bonne enquête policière américaine menée de main de maître avec ce qu'il faut de rebondissements et d'éléments dévoilés au fil des enquêtes. Des éléments qui arrivent à point nommé sans invraisemblance, ça c'est un sacré bon point !

Pas de raisonnements qui arrivent comme des « cheveux sur la soupe » ; c'est construit et cohérent. le style est consensuel et je pense que M. Connelly ne bouscule pas trop sa zone de confort. J'espère qu'il s'en écartera un peu par la suite avec cette héroïne plutôt moderne et dynamique. Ce classicisme aurait pu être fatal… mais non, on sent la maitrise du Monsieur ! c'est net, précis comme une machine bien huilée. Emballé c'est pesé ! du grand art !

Au départ, on suit, un rien déboussolé, le rythme du quart de nuit avec les « affaires » qui s'enchaînent sans que les inspecteurs puissent pour autant en mener une à son terme . Ceux-ci se présentent pour consigner les faits et faire les premières constatations.

J'ai eu peur qu'on n'ait droit tout au long du récit à un catalogue des faits divers petits et grands, genre reportage, sans que jamais nous accédions à une enquête intégrale. C'est mal connaitre notre Michael apparemment qu'on ne présente plus de surcroit !

Alors autant vous le dire, je suis assez réfractaire aux schémas « type » du « policier américain ». Et là, on est en plein dedans. Alors quoi ? pourquoi j'ai accroché sur celui-ci ? Je pense que c'est en grande partie grâce à l'héroïne au caractère bien trempé et à la description précise qu'en fait l'auteur.

Je remarque qu'ici les stéréotypes sont maniés savamment, sans lourdeurs. Un tout petit peu de longueur au départ pour mon goût mais c'est le temps de poser le personnage.

Par contre, le truc qui m'a un peu semblé « étrange » à chaque fois, c'est l'abréviation « Lieute » pour Lieutenant. J'étais surprise à chaque fois que je le découvrais au détour d'une phrase… je ne sais pas pourquoi ça ne me paraissait pas « adapté » … ça sonnait un peu trop « familier » pour moi alors qu'elle s'adressait à un supérieur… question de traduction peut-être ?

Au début j'ai tenté de deviner le qui du quoi et le pourquoi du comment. J'ai vite baissé les armes devant la multiplicité des dossiers. Trois affaires de front, c'en est trop pour mon petit cerveau. Je me suis donc laissé mener au fil du livre. Et c'est pas plus mal en fait. Tout y est. Aucun accroc, tout s'emboite à la fin, rien à redire. J'ai eu un sursaut à la toute fin en devinant le twist final, juste deux pages avant qu'il n'arrive !! Tu parles d'une détective en herbe, toi ! Lol!

Un petit « plus »: j'ai découvert le VMD, pour « Visual Molecular Dynamics ». Peut versée en sciences, je ne connaissais pas. Ça va me permettre de « creuser » un peu par là.

Je remercie chaleureusement les Éditions Calmann-Lévy et la plateforme Netgalley France pour m'avoir permis de faire connaissance avec M. Connelly et m'ouvrir ainsi la perspective de lire la suite des aventures de Renée Ballard et de me pencher aussi sur les exploits de ce « fameux » Harry Bosch !
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Je referme En attendant le jour, qui marque l'introduction par Michael Connelly d'une nouvelle enquêtrice, Renée Ballard, avec la forte impression d'avoir lu une enquête « à la Harry Bosch ». Ce n'est guère surprenant, compte tenu qu'elle travaille pour le LAPD, la hiérarchie, les procédures d'enquête et de suivi des évidences restant les mêmes. Bosch vieillit, sera-telle appelée graduellement à le remplacer ? Elle a du chien et elle a un chien, elle est tenace et elle connaît son métier, elle fait du surf et elle dort sur la plage. Je crois que je l'aime bien déjà.
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La qualité des polars de Michael Connelly tient beaucoup à leur précision documentaire, au sein des services de police de Los Angeles. En attendant le jour ne fait pas exception à la règle et raconte pas moins de trois affaires, d'importances inégales, en cherchant un certain réalisme et crédibilité sans pour autant négliger l'aspect romanesque de son récit. Sur le papier, tout semble couler de source mais il y a un grand talent de conteur derrière, avec une économie de moyens au service d'une efficacité maximale, dosage parfait d'action, de rebondissements et de psychologie. Pour la première fois, Connelly s'attache aux pas d'une enquêtrice, jeune, mais marquée à la fois par une histoire familiale compliquée et une ascension professionnelle stoppée net par une affaire de harcèlement dont elle est la victime expiatoire. Pour le reste, la dénommée Renée Ballard partage de nombreux points communs avec le détective chéri de Connelly, Hieronymus Bosch : intelligence intuitive, indépendance forcenée, obstination et ... difficultés avec sa hiérarchie. On a beau connaître à fond les ingrédients habituels des livres de Michael Connelly, impossible de ne pas marcher une fois de plus et de ne pas se prendre de sympathie pour cette femme-flic solitaire dont la meilleure amie est du genre canin. de là à rêver de voir réunis Renée et Hieronymus dans une enquête commune, il n'y a qu'un pas auquel l'auteur d'En attendant le jour a déjà pensé (ses deux prochains romans en attente de traduction). On en salive déjà d'avance.
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Au fil du temps, chroniquer un nouvel opus de la série de Michaël Connelly devient de plus en plus difficile. En effet, il est compliqué de trouver de nouvelles choses à dire tant la qualité des ouvrages est constante. Cela devient presque une rengaine sans surprise. Quel ne fut pas mon plaisir de découvrir cette année qu'il y avait du changement : une nouvelle héroïne ! Fini les célèbres Harry Bosch et Mickey Haller (ou seulement mis de côté ?) et place à Renée Ballard.

Grâce à ce personnage féminin, l'auteur continue d'approfondir son approche du monde de la police et peut en approfondir une face sombre. Il peut mettre en avant le traitement des femmes et alerter sur le sexisme qui sévit dans les couloirs du commissariat. Pour s'imposer, Renée Balard doit s'adapter aux usages plutôt machistes et faire constamment ses preuves. Sinon, en dehors de cette variable, elle est dans la même veine que ses prédécesseurs. Elle est obstinée, éprise de justice et ne s'embarrasse pas des règles afin d'accomplir sa mission. Les fans de l'auteur ne seront donc pas déboussolés par cette héritière. Seule son histoire est différente et fera partie de l'intérêt des prochains épisodes.

Encore une fois, c'est encore un polar de haut niveau auquel nous convie l'auteur. Avec un véritable travail de fonds et avec ses connaissances du milieu, il nous livre une enquête réaliste et prenante. On est plongé dans le quotidien de ces représentants de l'ordre et le suspense nous transporte jusqu'au dénouement final.

Attention tout de même ! Depuis plusieurs enquêtes, Michaël Connelly utilise la même structure (deux affaires en parallèle) et parfois use des mêmes ficelles. Il ne faudrait pas que le maître tombe dans la facilité…je compte sur lui pour trouver de nouvelles ressources pour nous surprendre. Mais ceci dit, ne rechigniez pas à lire ce bon roman policier, tout en sobriété et maîtrise !
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Je n'ai lu qu'un seul épisode de la série Harry Bosch, Les neuf dragons, c'était il y a bien longtemps et je n'avais pas particulièrement aimé. J'avais donc un regard neuf sur l'auteur et en particulier sur cette nouvelle série, et je l'ai beaucoup aimée, c'est un polar coup de coeur pour moi.

Renée Ballard a été reléguée au quart de nuit après avoir déposé plainte contre son capitaine pour harcèlement sexuel, la plainte a été classée et Ken Chastaing, son coéquipier ne l'a pas soutenue alors qu'il avait été témoin des faits. Elle apprécie le travail de nuit, même si elle trouve frustrant de ne jamais pouvoir aller au bout d'une enquête, puisque l'équipe de jour prend le relai le matin. Elle travaille avec Jenkins, dont la femme est gravement malade et qui apprécie de pouvoir s'occuper d'elle la journée. Ils s'entendent bien tous les deux.

Ce soir-là ils sont appelés tout d'abord au domicile d'une personne âgée qui s'est fait voler sa carte de crédit et Renée fera des pieds et des mains pour obtenir l'adresse d'où a eu lieu la tentative de fraude. Ensuite ils vont sur les lieux de l'agression d'un prostitué transsexuel, Jenkins ne s'intéresse pas plus qu'il ne faut à cette affaire, mais Renée lui demande de la laisser la mener jusqu'au bout durant le week end. le troisième appel concerne une grosse affaire qui va mettre toute la police de Los Angeles sur les dents : il y a eu une fusillade dans un club, trois clients et deux employés ont été tués tandis que le tireur est arrivé à s'enfuir. Renée est déjà à l'hôpital pour la victime de l'agression, on lui demande donc de s'occuper de la serveuse qui y a aussi été transportée dans un état critique. La jeune femme mourra et Renée s'occupera de mettre ses affaires sous scellés, ce qui aura une grande importance à la fin du livre. L'enquête sur cette fusillade est dirigée par le capitaine Olivas et il interdit à Renée d'y mettre les pieds.

Renée est obstinée et consciencieuse, elle mènera ses enquêtes jusqu'au bout contre vents et marées. Sa hiérarchie cherche souvent à lui mettre les bâtons dans les roues, mais elle se défend. Ce personnage un peu marginal qui est presque SDF est vraiment attachant. Les procédures de la police de Los Angeles sont décrites en détail et on a l'impression d'enquêter avec Renée. Il semble qu'elle soit le remake féminin et rajeuni de Harry Bosch, mais comme je n'ai pas lu cette série, je n'ai pas l'impression d'une redite.

L'écriture est fluide et très agréable, on ne s'ennuie pas une seconde dans ce polar, on y retrouve tous les éléments clés du genre. On a aussi une image bien triste de l'Amérique, marquée par le sexisme, l'intolérance et la violence, mais ça ne surprendra personne.

Un polar coup de coeur que je recommande chaleureusement. Un tout grand merci à Netgalley et aux Editions Calmann-Lévy pour ce partenariat très apprécié. je ne manquerai pas de découvrir la suite des aventures de Renée.
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Changement de personnage et Connelly a l'art de prendre pour héros ou héroïne, pour celui-ci, des personnages qui ont soufferts ou qui sont maltraités. Il n'a rien épargné à Renée Ballard, qui pour moi a beaucoup de points communs avec Hieronymus Bosch.
Alors est ce que justement ça ne fait pas trop
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L'inspectrice Renée Ballard a été mutée au quart de nuit, suite à une plainte qu'elle a déposée contre son supérieur de l'époque. Dans ce milieu misogyne, elle n'a pas du tout été soutenue par ses collègues. le fonctionnement du service lui crée beaucoup de frustrations. En effet, le règlement stipule qu'elle doit transmettre les affaires de la nuit à ses collègues de jour. Son coéquipier, de par sa situation familiale, accepte de bon coeur cette situation, alors que Renée aimerait contribuer au dénouement des enquêtes.


Une nuit, elle est appelée pour trois affaires qu'elle ne veut pas lâcher. Cette femme déterminée, au caractère bien trempé, décide, en dépit de toutes les règles, de mener des investigations sur son temps personnel.


C'est la première fois que je lis Michael Connelly. Au départ, j'ai été déstabilisée par son style de narration. J'ai été très surprise par le nombre de détails qu'il donne pour décrire une scène ou une action. Une fois, cette première impression passée, c'est justement cette immersion complète dans les faits qui m'a entièrement séduite. J'ai adoré la précision dans l'écriture.


J'ai aimé la personnalité tranchée de Renée et son anticonformisme. Son envie de vérité lève toutes les barrières et elle est prête à tous les risques. Trop, parfois, ce qui fait qu'elle m'a fait trembler pour elle. Il lui faut affronter les tueurs, mais aussi sa hiérarchie mais elle ne baisse pas les bras. Peu à peu, elle révèle son passé, son caractère, tout en gardant une grande part secrète. Cette femme égratignée sait ménager le suspense.


Au début, l'auteur prend le temps de présenter sa nouvelle héroïne, son environnement, son entourage professionnel et le contexte. Une fois la situation posée, l'intrigue s'accélère et la tension devient forte...


La suite...
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Ce n'est pas la première fois que je fréquente Renée Ballard.
Bon, ce serait Harry Bosch, ce serait pareil ! Tu as raison, Connelly, quand on tient une bonne recette, il ne faut pas hésiter à la (res)servir !
Ballard, comme Harry, a été mise au placard, car elle a déplu à sa hiérarchie ; et comme Harry, elle ne vit que pour son boulot.
le roman est bien construit, Connelly est un orfèvre en la matière, il nous l'a déjà prouvé.
Le roman est réaliste. On marche, même si on n'a pas l'impression de beaucoup participer.
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J'ai éprouvé une nouvelle déception en lisant cette première aventure de l'inspectrice Renée Ballard, nouvelle héroïne des romans de Michael Connelly. Au fil des ans, la production de l'écrivain – j'ose le terme – devient de plus en plus stéréotypée dans les figures imposées du genre et prisonnière d'une technicité qui sert plus à camoufler le manque d'inspiration qu'à donner une impression de réalisme au lecteur.
En attendant le jour repose sur l'élucidation de deux affaires, l'une où il y a surenchère de cruauté, et l'autre, surenchère d'assassinats. de ce fait, Renée Ballard va mettre en oeuvre une énergie décuplée, travaillant nuit et jour, la plupart du temps seule. D'ailleurs, son coéquipier est trop plan-plan pour elle (il fait ses heures, sans plus), elle n'aime pas son superviseur, ni d'ailleurs la plupart des flics. Hormis quelques étreintes énergiques et hygiéniques, elle se passe très bien des autres comme de sommeil. Comparés à elle, Harry Bosch est un joyeux luron et Mickey Haller un bon vivant, limite fêtard.
J'ai eu le sentiment que Michael Connelly, malgré tous ses efforts, ne parvient pas à camper un personnage pour lequel on ressentirait un peu d'empathie. Il a beau lui coller un chien sauvé d'un vilain SDF et une grand-mère fan de glisse, elle demeure une sorte de cyborg défoncée au paddle.
Quant à l'intrigue, convenue pour l'affaire n°1, et tordue au-delà du vraisemblable pour l'affaire n°2, elle avance grâce à la mécanique connellienne bien connue.
Si on se demande pourquoi les polars scandinaves se sont taillé un tel succès ces dernières années, on a ici la réponse en creux : ils apportent un vrai regard sur la société au lieu d'agiter des épouvantails fatigués.
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Mon inspecteur préféré Harry Bosch, le héros des polars de Michael Connelly dont j'ai lu toutes les aventures sur papier, étant proche d'une retraite enfin effective et bien méritée, voici donc un nouvel inspecteur de choc : la belle Renée Ballard.
Née à Hawaï, athlétique (elle court les vagues du Pacifique avec son paddle), les cheveux blonds au vent, la peau mate. Toujours tirée à quatre épingles avec dans son sac, comme si de façon symbolique elle y conservait plusieurs tours, différentes tenues strictes, elle est persévérante, efficace et acharnée.
En fait, elle a été virée du département des Vols et Homicides après avoir accusé en vain son supérieur, le lieutenant Olivas, d'agression sexuelle sans avoir été soutenue par son coéquipier de l'époque - Kenneth Chastaing - qui a refusé de témoigner en sa faveur. Depuis plus de deux ans, elle est donc reléguée au quart de nuit au commissariat de Hollywood.
Plusieurs affaires surviennent en même temps pour Ballard et son nouveau coéquipier assez pépère Jenkins : un cambriolage avec vol de carte de crédit, un massacre dans une boîte de nuit, le tabassage d'un prostitué transgenre. Ballard va s'impliquer, largement au-delà de sa mission - qui consiste à rendre les dossiers à l'équipe de jour - dans ces trois affaires, d'autant plus que, quelques heures plus tard, son ex-coéquipier Chastaing se fait à son tour assassiner.
Quel délice de retrouver l'ambiance des intrigues de Michael Connelly et les embouteillages de la cité tentaculaire du cinéma ! C'est encore une fois la mécanique implacable du recueil des indices, les embrouilles entre départements de police qui se chevauchent, les coups bas de la hiérarchie, les lieux de deal et de jeux , le rôle de la Presse …
Tout Los Angeles se retrouve ici et pourtant, la trame est rajeunie, on appuie sur les relations personnelles entre les protagonistes, on suit les arcanes des procédures et les porgrès des techniques d'investigations. Bref, je retrouve avec bonheur le rythme dense des progrès de l'enquête, le mauvais caractère de l'héroïne mais sa sagacité, toujours la scène où elle met sa vie en danger, une conclusion tout à fait inattendue … Des recettes qui ont maintes fois fait leurs preuves.
Vivement le prochain épisode !
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