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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"La glace noire" est le second roman de Michael Connelly, et dans lequel on retrouve l'inspecteur Harry Bosch pour la seconde fois. Mis sur la touche lorsque Moore, un de ses collègues, est retrouvé mort, Bosh hérite à la place des enquêtes d'un autre de ses collègues, en arrêt maladie pour dépression. En cette fin d'année, il lui faut résoudre une enquête criminelle en quelques jours pour redorer les statistiques. Il choisit donc l'affaire la plus récente : le meurtre d'un inconnu, découvert dans une ruelle par... Moore lui-même, prétendument suicidé, qu'il avait contacté quelques semaines plus tôt pour une autre affaire de meurtre. de fil en aiguille, sans trop se soucier des ordres qui viennent d'en haut, Bosh se rend compte que les trois affaires sont certainement liées...

Comment ? Pourquoi ? C'est ce que nous allons découvrir avec Bosh. Trafic de drogue, élevage de taureaux ou de drosophiles, corrida et flics corrompus nous emmèneront de L.A. à la frontière mexicaine pour comprendre et démêler tous les fils de l'enquête.

Encore une fois, j'ai passé un excellent moment grâce à Michael Connelly. Suspense et rebondissements ne manquent pas à l'appel, tout comme la tension et l'urgence qui montent crescendo. L'intrigue est sacrément bien ficelée et m'a tenue en haleine tout du long. J'ai pris énormément de plaisir à retrouver Harry Bosch, personnage intègre et déterminé, à la psychologie fouillée, que j'apprécie de plus en plus. Les autres personnages ne sont pas en reste non plus, énigmatiques pour pas nous en dévoiler trop à la fois.

J'ai assisté à un "spectacle" de tauromachie, je m'en serais volontiers passé, mais j'ai quand même grandement apprécié ma lecture.

Difficile d'en dire plus sans divulgâcher, alors je m'arrêterai là. Sachez juste que je commence sérieusement à tomber amoureuse de l'auteur (littéralement parlant !). J'aime sa façon de faire avancer les choses, sans aller trop vite non plus, à imbriquer ensemble petit à petit les différents éléments, à nous appâter dès les premières pages et à nous garder en alerte jusqu'au bout.

Un polar captivant ! J'ai adoré.
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J'ai choisi de lire la série "Harry Bosch" dans l'ordre, n'ayant lu que 3 autres titres.
Une super enquête où l'on retrouve Harry Bosch avec plaisir !
Nous en apprenons un peu plus sur lui et j'ai trouvé qu'il n'y avait pas trop de temps mort tout au long de ma lecture. J'ai également trouvé l'intrigue plus prenante, avec toujours quelques personnages récurrents et ce Los Angeles des bas fonds, pauvre et gangrené par l'alcool et la drogue, même si cette fois on se retrouve jusqu'au Mexique.
La plume de Connelly est addictive, on ne voit pas défiler les pages.

Une lecture divertissante.

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Saints et pecheurs !
Harry Bosch deuxième opus enquête sur un suicide d'un collègue flic oeuvrant dans le milieu de la drogue mexicaine, la black ice.

M.C. nous plonge dans un univers où les faux semblants, les corruptions, les manipulations, les indics rodent comme des mouches à merde.

Une enquête d'Internal Affairs qui va obliger Bosch de cavaler seul à la limite de la légalité le plongeant dans le trou des chiottes.

En effet, au fil des pages, on va se salir les mains et marcher dans la merde pour y percevoir qu'à la fin seulement, une vérité d'outre tombe.

"Je ne sais comment t'aimer
c'est cette douleur qui me fait tant souffrir
comme toujours je passe ma vie
avec mon pistolet et mon coeur".

Voilà comment résumer l'évolution de H.B. à travers cette enquête de glace sans tain .... de glace noire.

Maintenant .... Je sais qui je suis !!!
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Deuxième roman de Connelly paru en français après les Égouts de Los Angeles, la Glace noire était la confirmation de son immense talent de narrateur. Harry Bosch découvre le cadavre de son collègue mort dans un motel. Suicide ou meurtre. Comment est-il arrivé là ? Pourquoi veut on enterrer l'affaire ? Harry Bosch retrouve un mot du défunt qui lui était destiné et qui va l'entraîner sur la piste d'un trafic de drogue entre le Mexique et la Californie.
Précis, constamment réaliste, Connelly livre un quasi documentaire sur ce qu'étaient en 1993 les nouvelles drogues de synthèses, les organisations qui sont derrière ces trafics et les ravages causés par ces poisons.
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J'ai lu tous les livres de Michael Connelly, je le ai tous adoré, sauf un seul : Darling Lilly, peut-être parce que son personnage principal L'inspecteur Harry Bosch, inspecteur au LAPD n'y était pas. D'abord sur les 24 lpolars écrit par Michael Connely il est préférable de commencer avec le premier : Les égouts de Los Angeles, paru en 1992 et lire les autres dans l'ordre chronologique de parution. Ce roman : La Glace Noire, est le deuxième de la série, Harry Bosch.

Hormis Harry Bosch qui vit et vieillit au fil des livres et qui menace souvent de prendre sa retraite, une grande partie des personnages évoluent dans le même univers et s'entrecroisent fréquemment. En résumé, les intrigues, les enquêtes, sont pratiquement toutes vécues à travers Harry Bosch, un enquêteur typique, impulsif, en proie à de nombreux démons, hanté par sa vie passé et ses souvenirs de la guerre au vietnam, déçu par ses liaisons amoureuses qui durent souvent le temps d'un roman ou deux et confronté à une hiérarchie qui lui nuit plus souvent qu'il ne le voudrait . Pourtant Harry Bosch reste inflexible face à au travail à accomplir, il ne compte pas les heures, les nuits blanches et les distances à parcourir. Doté d'une morale intraitable (tout le monde compte ou personne ne compte) il n'hésite pas non plus à outrepasser les règles de la justice pour rendre justice. Cela étant dit, il est aussi un être drôle et attachant, un charme certain, qui nous fait rire tant sa vie, parfois est un vrai chaos. Par chance, il a conservé sa maison, son refuge, sur le haut d'une colline de Los Angeles, dont la terrasse offre une vue imprenable sur la ville, un espace à lui, où il prend le temps de s'arrêter le temps d'une bière ou deux. C'est l'humanité de ce personnage qui stimule notre désir de continuer à le suivre au fil des livres. Harry Bosch devient notre héros, un personnage dont la menace de retraite nous fait peur en tant que lecteur mais par chance l'auteur ne le laisse pas partir si facilement.
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C'est toujours avec grand plaisir que je retrouve l'inspecteur Harry Bosch de Los Angeles. Il augure d'une lignée de policiers francs-tireurs, souvent imité rarement égalé.

C'est par une nuit de Noël solitaire qu'Harry Bosch, de service à la brigade des vols et homicides de Hollywood apprend par radio le suicide d'un de ses collègues, Calexico Moore, de la brigade des stups. Vexé qu'on ne l'ait pas prévenu, il se rend se place et dès lors se rend vite compte que le suicide est un meurtre maquillé. S'opposant à ses chefs et notamment Irving qui ne veut pas faire de vagues, Harry une fois de plus, mène sa propre enquête. Bien que mis au « placard » avec d'autres meurtres non-élucidés, il parvient à faire le lien entre ceux-ci et celui de Moore. Son enquête le mène jusqu'à la frontière mexicaine et au-delà entre Calexico et Mexicali se heurtant à une société corrompue et un manque de confiance général entre policiers. le meurtre de Moore serait lié à un trafic de drogue, la « glace noire » qui venait d'Hawaï et que la filière mexicaine commence à mettre sur la marché avec des prix plus attractifs.
Comme toujours dans les enquêtes de Bosch, rien n'est simple et c'est en cela que c'est intéressant et palpitant. Harry passe et repasse la frontière au grand dam de ses chefs qui voudraient classer l'affaire et faire du « chiffre » avec un crime résolu de plus, mais il ne lâche rien risquant son insigne et sa vie plus souvent qu'à son tour. Se greffe aussi une romance entre Harry et la veuve de Moore qui l'émeut et qu'il trouve belle dans sa douleur. Tout ça pour faire de notre Harry, un grand romantique, défendant la veuve et l'orphelin. Et ça fonctionne !
« Pour l'instant, Bosch ne possédait que les parties de l'ensemble. Ce qu'il lui fallait, c'était la colle qui permettrait de les assembler correctement et solidement. A l'époque où on lui avait donné son écusson de policier, son équipier à la brigade des vols de van Nuys lui avait expliqué que l'élément le plus important d'une enquête n'était pas les faits en eux-mêmes, mais la colle pour les fixer ensemble. Et d'après lui, cette colle était faite d'instinct, d'imagination, parfois d'un peu de conjectures et, la plupart du temps, de chance pure et simple. »

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Un bon livre mais la traduction est parfois contestable :

« J'enseigne l'anglais et la littérature au lycée Grant, continua-t-elle. C'est dans la Vallée. Je donne à lire à mes élèves beaucoup de livres qui parlent de L. A. pour qu'ils puissent se faire une idée de l'histoire et de la personnalité de leur communauté. Dieu sait pourtant que peu d'entre eux sont nés ici. Parmi ces ouvrages figure le Grand Sommeil. Ça parle d'un détective.
— Je l'ai lu.
— Il y a dans ce livre une phrase que je connais par coeur : « Il n'existe aucun piège aussi mortel que celui qu'on se tend à soi-même. » Chaque fois que je lis ça, je pense à mon mari. Et à moi.
(…)
— Vous savez, ce livre dont je vous ai parlé ?
le Grand Sommeil ?
— Je me suis souvenu d'une autre phrase. « Pour moi, un chevalier servant est aussi rare qu'un facteur obèse. » J'ai l'impression qu'on voit un tas de facteurs obèses de nos jours. (Elle laissa échapper un petit rire discret qui ressemblait presque à un sanglot.) Mais pas beaucoup de chevaliers servants. »

Les deux citations en anglais :

There is no trap so deadly as the trap you set for yourself.
A white night for me is as rare as a fat postman.

1 Les citations de Raymond Chandler sont extraites en fait de The long goodbye traduit en français avec le titre Sur un air de navaja !

2 le traducteur de Connelly confond knight et night

3 Et les traducteurs français (H. Robillot et J. Hérisson) de The long goodbye se permettent eux de rendre la phrase par : « Une nuit blanche, pour moi, c'est aussi rare qu'une négresse blonde. »
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Encore un très bon Michael Connelly !
Bien évidemment, pour comprendre le personnage d'Harry Bosch, il faut lire ses aventures dans l'ordre chronologique.
Dans ce roman, l'inspecteur Bosch se voit confier une enquête toute simple alors que ses supérieurs tentent de l'éloigner d'une autre beaucoup plus complexe qui est le suicide d'un policier que Harry connaissait. Mais l'ironie du sort voudra que ses deux affaires soient liée.
On en apprend un peu plus sur le personnage attachant de l'inspecteur Bosch.
Un bon roman.
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Ce roman policier, est un bon livre selon moi car il y a des enquêtes (donc il y a des meurtres), du suspense. J'aime bien lire les livres de Mickael Connelly bien que je ne crois pas que se soit le genre de littérature que j'aime, je sais que ce que je viens de dire est contradiction, mais se n'était pas pour moi une corvée de lire ce livre comparé à d'autres que j'ai lu (pas de Mickael Connelly).
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