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Harry Bosch tome 2 sur 27

Jean Esch (Traducteur)
EAN : 9782020296786
383 pages
Seuil (21/03/1998)
  Existe en édition audio
3.78/5   946 notes
Résumé :
La veille de Noël, l'inspecteur Moore est trouvé sans vie dans un motel de Los Angeles. Arrivé sur les lieux, son collègue Harry Bosch se fait virer par ses patrons : c'est un suicide, point final. Furieux, Bosch enquête en douce et comprend que Moore était lié à un trafic de black ice, une drogue nouvelle qui fait des ravages en Californie.

Plus troublant, dans la voiture de Moore il découvre un mot qui lui est clairement destiné. Entre les deux homm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (73) Voir plus Ajouter une critique
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"La glace noire" est le second roman de Michael Connelly, et dans lequel on retrouve l'inspecteur Harry Bosch pour la seconde fois. Mis sur la touche lorsque Moore, un de ses collègues, est retrouvé mort, Bosh hérite à la place des enquêtes d'un autre de ses collègues, en arrêt maladie pour dépression. En cette fin d'année, il lui faut résoudre une enquête criminelle en quelques jours pour redorer les statistiques. Il choisit donc l'affaire la plus récente : le meurtre d'un inconnu, découvert dans une ruelle par... Moore lui-même, prétendument suicidé, qu'il avait contacté quelques semaines plus tôt pour une autre affaire de meurtre. de fil en aiguille, sans trop se soucier des ordres qui viennent d'en haut, Bosh se rend compte que les trois affaires sont certainement liées...

Comment ? Pourquoi ? C'est ce que nous allons découvrir avec Bosh. Trafic de drogue, élevage de taureaux ou de drosophiles, corrida et flics corrompus nous emmèneront de L.A. à la frontière mexicaine pour comprendre et démêler tous les fils de l'enquête.

Encore une fois, j'ai passé un excellent moment grâce à Michael Connelly. Suspense et rebondissements ne manquent pas à l'appel, tout comme la tension et l'urgence qui montent crescendo. L'intrigue est sacrément bien ficelée et m'a tenue en haleine tout du long. J'ai pris énormément de plaisir à retrouver Harry Bosch, personnage intègre et déterminé, à la psychologie fouillée, que j'apprécie de plus en plus. Les autres personnages ne sont pas en reste non plus, énigmatiques pour pas nous en dévoiler trop à la fois.

J'ai assisté à un "spectacle" de tauromachie, je m'en serais volontiers passé, mais j'ai quand même grandement apprécié ma lecture.

Difficile d'en dire plus sans divulgâcher, alors je m'arrêterai là. Sachez juste que je commence sérieusement à tomber amoureuse de l'auteur (littéralement parlant !). J'aime sa façon de faire avancer les choses, sans aller trop vite non plus, à imbriquer ensemble petit à petit les différents éléments, à nous appâter dès les premières pages et à nous garder en alerte jusqu'au bout.

Un polar captivant ! J'ai adoré.
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Le second roman de la série Harry Bosch se démarque nettement du premier. L'enquête de l'inspecteur solitaire se déroule en partie à Los Angeles et en partie au Mexique.
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C'est un pur polar que j'avais entre les mains et les polars et moi, on n'est pas vraiment potes. À propos de potes, Harry n'en a plus trop, mais bien entendu, même quand tous les effectifs de la police sont mobilisés, le seul à comprendre quelque chose aux affaires brûlantes, c'est lui.
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On est donc plongé dans des histoires de drogue, de corruption, d'irradiation de mouches, de ripoux, et alors que tout le monde court partout à la recherche de pistes qui se révèlent très vite être des impasses, Bosch, avec son infaillible instinct, met de suite le doigt dans la bonne direction.
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Seul autre flic à tirer son épingle du jeu, Aguila, intègre, honnête et compétent, que Harry rencontre en fin de livre.
Quant aux autres personnages, hormis une poignée de récurrents, ils sont trop nombreux pour que je ne m'emmêle pas les pinceaux.
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Bien que n'aimant pas ce genre de roman, je l'ai terminé quand même, mais me suis très souvent ennuyée. le rythme est relativement lent, Harry réfléchit, donc nous aussi, et bon... pas mon truc du tout. Et empathie zéro, on n'a le temps de s'attacher à personne.
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Cerise avariée sur le gâteau, j'ai dû lire tout un passage sur la corrida, dont je me serais bien passée. Puis un autre épisode rapide à propos d'autres animaux qui m'a brisé le coeur...
Par contre, le style est toujours là et je ne peux pas dire que c'est un mauvais livre. C'est moi qui ne suis pas la cible.
Néanmoins, mention spéciale pour la fin que je n'ai pas vue venir du tout.
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Donc, si vous aimez les bons polars, ce roman est fait pour vous et il ne vous décevra pas.
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Ces dernières années, j'ai lu des tonnes et des tonnes de romans policiers, tellement que ça devient difficile de trouver une histoire originale et vraiment intéressante. C'est que, à la longue, on voit venir les coups. Eh bien, Michael Connelly réussit toujours à me surprendre. Et son inspecteur fétiche Harry Bosch également. Dans Glace noire, il nous entraine loin de Los Angeles et de ses repères, au-delà de la frontière, au Mexique. En effet, le suicide d'un flic prend des proportions incroyables et mène à une histoire de contrebande de drogue. Voir comment fonctionne la justice de l'autre côté de la cloture et à travers les yeux d'un policier américain, c'était assez nouveau pour moi. On peut la résumer en deux mots : misère et corruption. Vraiment ? Un peu, oui, mais n'est-ce pas réducteur ? Il y a bien l'inspecteur Carlos Aguila, très professionnel, ne demande qu'à bien faire son travail. Mention spéciale pour lui. Et, tant qu'à y être, une également à Sylvia Moore, la veuve, qui a réussi à remuer un peu le coeur endurci de Bosch. Bref, Glace noire était un tome agréable à lire et intéressant. On y trouve de tout, ou presque : police contre mafia, action et aventure, dangers, excursion multiculturelle, etc.
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Livre lu dans le cadre de ma 2nde pioche de Novembre, je remercie Caro29 pour son choix. Ce roman a été acheté sur une brocante en même temps que deux autres dans un coffret, l'un a été un coup de coeur et l'autre, une très bonne découverte. Au total, j'en ai déjà lu 3 dont une déception. Il a chaque fois fallu une pioche pour l'aider à sortir de ma pal. J'espère que j'apprécierai la lecture de ce roman comme ma première découverte de cet auteur car il s'agit de son personnage fétiche.

Le début commençait bien mais l'enquête a malgré tout du mal à se lancer. J'ai trouvé le temps long avec tous les détails que sèment Michael Connelly sur la route de Harry Bosch. D'autant plus après avoir relu le résumé, celui-ci est bourré d'erreurs par rapport à l'histoire du roman. Je me suis accrochée au risque de m'endormir dessus car l'histoire m'intriguait et que j'aime bien le personnage de loup solitaire d'Harry Bosch. Malgré tout, le début est vraiment trop long, j'ai mis 4 jours pour arriver au bout des 140 premières pages… Harry Bosch met du temps à rassembler tous les indices mais il ne travaille pas que sur une seule enquête et des bribes de son passé viennent s'intercaler dans le récit de ce policier solitaire. La fin est quand même nettement plus haletante que le début. Que va donc découvrir l'inspecteur Bosch dans cet imbroglio d'enquêtes ? le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a l'art et la manière de se mettre les gens à dos, à croire qu'il est vraiment asocial. Il utilise vraiment des méthodes peu orthodoxes pour un inspecteur de police, il m'a d'ailleurs fait penser au « Flic de Beverly Hills ». Dès qu'il a un os à ronger, rien ne l'arrête pour aller au bout de l'énigme.

Comme vous l'aurez compris, je suis bien contente d'être allée jusqu'à la fin de ce roman, ce n'est pas un coup de coeur comme « Le Poète » mais une bonne lecture malgré tout. C'est toujours aussi sac de noeuds mais le début a été trop long à mon goût, heureusement que des détails titillaient encore ma curiosité, sinon je ne serais pas allée au bout de cette lecture. Je ne pense pas que ce soit le meilleur de Connelly mais je continuerai la découverte de son personnage fétiche et atypique. J'en ai d'autres dans ma pal depuis mon premier coup de coeur mais les pioches auront été pour les 3 premiers achetés et les plus anciens de ma pal. Je vous conseille néanmoins de le découvrir si vous êtes amateurs d'enquêtes bien ficelées tout en prenant son temps…

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Moore sergent responsable de la section antidrogue est retrouvé mort dans une chambre du motel Hideaway. Harry est furieux de ne pas avoir été prévenu car c'était lui qui était de garde. Arrivé sur les lieux on lui fait comprendre qu'il est écarté de cette affaire, qu'il s'agit d'un suicide. Harry n'est pas de cet avis. Pourquoi avoir loué un mois la chambre ? Pourquoi cacher la vérité le plus longtemps possible ? Et il y a ce mot « J'ai découvert qui j'étais ». Harry va mener son enquête même s'il comprend très vite que c'est dangereux.
Quand je veux être certaine que le livre va me faire passer un agréable moment, je choisis un auteur chouchou comme Michael Connelly. Rien d'origine dans ce roman policier car il tourne autour de la drogue, des flics corrompu… Je me suis attaché à Harry, personnage qui ne lâche rien malgré les risques. Il va au bout des choses.
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Citations et extraits (81) Voir plus Ajouter une citation
Bosch constata combien les voix étaient devenues plus aiguës, plus pressantes. On avait laissé tomber les mots de code et le langage formel. C'était la peur. Il avait déjà vu ça à la guerre. Il l'avait vu ensuite dans les rues, quand il était en uniforme. La peur, bien que jamais avouée, prive les hommes de leurs poses soigneusement calculées. L'adrenaline gronde et la gorge gargouille de peur comme une canalisation qui refoule. L'unique désir de survivre l'emporte. Il aiguise l'esprit, fait disparaître tout le baratin.
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Il y avait les incendies et les crues subites, les tremblements de terre et les glissements de terrain. Il y avait le tueur qui tire au volant de sa voiture et le cambrioleur défoncé au crack. Le conducteur ivre et la route qui finissait toujours par tourner devant lui. Il y avait les flics tueurs et les tueurs de flics. Il y avait le mari de la femme avec qui on couche. Et il y avait la femme. À tout moment, n'importe où, des gens étaient violés, agressés, mutilés. Assassinés et aimés. Il y avait toujours un bébé qui tétait le sein de sa mère. Et, parfois, un bébé abandonné dans une poubelle.
Quelque part.
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A l'intérieur, l'endroit ressemblait à un trou noir avec un long bar en bois gauchi et pas de tables. Le Poe n'était pas un endroit où on venait s'asseoir entre amis. C'était un endroit pour boire seul. Un endroit pour les cadres dépressifs, les flics désabusés et abandonnés, les écrivains en panne, les prêtres assaillis par le poids de leurs propres péchés. Un endroit pour boire seul dans son coin, aussi longtemps qu'on avait de quoi payer...
On racontait que le nom de ce club n'était pas un hommage au célèbre écrivain, mais une allusion à la philosophie de la clientèle : Piss on everything.
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Pour l'instant, Bosch ne possédait que des parties de l'ensemble. Ce qu'il lui fallait, c'était la colle qui permettrait de les assembler correctement et solidement. A l'époque où on lui avait donné son écusson de policier, son équipier à la brigade des vols de Van Nuys lui avait expliqué que l'élément le plus important d'une enquête n'était pas les faits eux-mêmes, mais la colle pour les fixer ensemble. Et d'après lui, cette colle était faite d'instinct, d'imagination, parfois d'un peu de conjectures et, la plupart du temps, de chance pure et simple.
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Bosch remarqua les traces de poudre blanche sur le devant du pantalon du lieutenant. Fréquentes, elles étaient à l'origine de plaisanteries sans fin parmi les inspecteurs. Certains affirmaient que Pounds sniffait de la coke, et par tous les trous. Ce qui était particulièrement amusant si l'on considérait que le lieutenant était un des plus grands intégristes du département. Pour d'autres, cette poudre mystérieuse provenait des beignets au sucre qu'il s'enfilait en douce dans sa cage de verre après avoir baissé les rideaux pour que personne ne le voie. Bosch, lui, avait tout compris le jour où il avait reconnu l'odeur qui flottait en permanence autour de son supérieur. D'après Harry, le lieutenant avait l'habitude de se saupoudrer le corps de talc avant d'enfiler sa chemise et sa cravate, mais après avoir mis son pantalon.
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Vidéo de Michael Connelly
Extrait du livre audio « Les Neuf Dragons » de Michael Connelly, traduit par Robert Pépin, lu par Jacques Chaussepied. Parution numérique le 27 mars 2024.
https://www.audiolib.fr/livre/les-neuf-dragons-9791035413835/
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