Le Triangle Secret, tome 1 : Le testament du fou

Francis Marlane aurait-il réellement disparu alors que tout le monde le croit en mission secrète à Jérusalem...tous le croient sauf un, Didier, son "jumeau" dans la confrérie à laquelle ils appartiennent tous les deux : celle des Francs-Maçons puisqu'ils ont tous deux été initiés le même soir. Mais pourquoi cette certitude ? Comment peut-il être sûr que son ami, son jumeau est-il en danger ? Aurait-il découvert un terrible secret que le monde ne devrait jamais connaître et qui été destiné à rester caché au commun des mortels jusqu'à la fin des temps ?

C'est mon mari qui m'a fait découvrir cette série, qu'il avait lui-même beaucoup aimé et je ne regrette pas de l'avoir entamée car l'intrigue est passionnante. Elle nous permet de nous replonger dans l'histoire, en y rajoutant beaucoup d'imagination de la part des auteurs bien sûr...une histoire à la "Da Vinci Code"...
Une simple critique : la qualité des dessins que je n'ai pas trouvé extraordinaire mais cela ne m'empêchera pas de lire les cinq tomes suivants !

Encore une fois j'ai découvert cette bd grace à babelio et ho miracle elle me tendait les bras dans les bacs de ma bibliothèque municipale préférée. Ah pardon ma médiathèque...
Ce tome 1 démarre fort, un très bon scénario. Il faut cependant s'accrocher, les textes sont très invasifs (trop?) et il faut bien suivre, peut-être est-ce pour cela que l'auteur est passé au roman par la suite. Passé ce léger obstacle j'ai beaucoup apprécié ce tome 1. Par contre le dessin lui m'a laissé perplexe il est d'une simplicité extrême voire enfantin.

Le testament du fou est le premier album de la série le triangle secret qui va nous permettre d'entrer dans la série principale qui, au fil des années, s'est enrichie de séries parallèles et de romans que l'on doit à Didier Convard.

Le point fort de ce premier album est indéniablement son scénario. L'entrée en matière est riche et inspirée. Les textes sont ici particulièrement longs et nombreux. L'ensemble reste assez fluide car les textes font le plus souvent l'objet de dialogues. Les éléments de contexte servent surtout pour la partie de l'intrigue qui se déroule au temps des Croisades. Ce parti pris est habile, même si la lecture n'est pas facile : il faut vraiment rester concentré pour suivre.

L'objectif principal de cet album est de plonger le lecteur dans l'univers de l'auteur, à cet égard, il remplit son office. le pari est réussi et l'on ne peut qu'admirer la richesse du récit qui ne cesse de multiplier les points de vue et les récits enchâssés. La galerie des personnages est impressionnante. Il faudra du temps pur s'y habituer. La bande dessinée ayant été composée au début des années 2000, elle fait référence aux technologies de l'époque : sa lecture lui confère aujourd'hui un certain charme (l'ère de l'avant tout Internet…).

En revanche, les dessins sont à la limite de la déception. Malgré un nombre de collaborateurs atypique, le style graphique ne prend pas. Les personnages sont sacrifiés. Certains visages sont comment dire ? Contrefaits ? A moins que ce ne soit ici l'effet recherché ? Leurs traits et leurs corps manquent cruellement de finesse, donnant l'impression d'être des ensembles rigides, sinon des masses avec quelques éléments distinctifs. Parfois le cadrage semble avoir été fait à la va-vite ce qui n'arrange rien. Sans être exceptionnels, les décors restent sympathiques, bien que stéréotypés.

Le testament du fou doit tout à un scénario immersif et prometteur. Voici une quête ésotérique qui, si elle n'est pas franchement mise en valeur par les images, n'en demeure pas moins intrigante, quitte à espérer une amélioration rapide du style graphique.

« le testament du fou » est le premier tome d'une série qui met en scène une enquête ésotérique sur un mystérieux parchemin qui, s'il était révélé au monde entier, bouleverserait les fondements de la religion catholique. Tout commence avec le meurtre de Francis Marlane, historien, et qui, avant de mourir, a laissé un message inquiétant à son ami Didier Mosèle. Ce dernier est un chercheur, spécialiste dans la reconstitution et la traduction de parchemins découverts dans la vallée de Qumrân. Décidé à en savoir plus, Didier contacte un ami commun, l'avocat Martin Hertz qui va lui en dire un peu plus sur le « Testament du fou ». Parallèlement à l'enquête de Didier Mosèle, nous replongeons dans l'histoire des débuts du christianisme et autant dire qu'on va de surprise en surprise. L'intrigue est solide et palpitante, j'ai passé un très bon moment de lecture.

Là pour le compte, je suis assez étonné ! Seulement 8 critiques sur cette bande dessinée traitant quand même de secrets, de franc-maçonnerie, de templiers ??
Je suis allé vite faire un aller-retour sur wiki pour vérifier la date de sortie du Da-Vinci Code : trois années après cet album qui incontestablement a du aussi inspiré le rusé Dan Brown.
Les révélations autour de la vie secrète du Christ ont toujours été une marotte de ces mouvements dits initiatiques. Jésus zélote et rebelle, Jésus et son didyme de frère, Jésus barabas, Jésus père et mari de Madeleine... Comme nous n'avons de toutes façons aucune preuve de tout cela, on peut extrapoler à loisir sur le mortel secret que des mystérieux groupes protègent ou veulent enterrer !
Ce premier album n'en est pas moins prenant si on fait abstraction d'un dessin assez indigent, c'est vrai pour l'époque contemporaine et plus intéressant pour l'épopée de Palestine. Après le mondial succès du Da Vinci, "Le Triangle Secret" peut paraître affadi mais il n'en est rien... A suivre donc.

J'ai découvert il y a peu une partie de l'oeuvre de Didier Convard avec Finkel que j'ai trouvé très chouette. Je poursuis donc mon exploration et ma découverte de son univers avec cette série.
J'avoue que ce premier tome m'a accroché plus que je ne pensais. Il faut dire que l'intrigue est bien menée, et que le sujet m'interpelle particulièrement, puisque je suis friand de tout cequi touche aux religions, ou à la religion en général. Convard propose donc une histoire autour du Christianisme et une relecture de ses origines. Relecture pour le moins osée puisqu'il remet totalement les fondements et les fondations de cette religion en question.
Son récit est construit comme une enquête menée par son personnage principal qui rassemble des pistes et des preuves, qui le mènent sur la voie dangereuse de la vérité ou du mensonge; selon l'interprétation que l'on fait.
Les indices tiennent la route, l'histoire est cohérente ainsi que les personnages auxquels on s'attache assez vite.
Seuls les graphismes pêchent un peu. Si les décors et environnements sont bien faits, je n'en dirai pas la même chose des personnages qui manquent de finesse et de détails, surtout pour les gros plans. Par contre j'ai bien apprécié le fait de faire ressembler le héros à Fox Mulder, que ce soit volontaire ou non; reste à savoir si son caractère sera aussi calqué sur l'agent du FBI.
Au final c'est une série qu'il me plaît de découvrir et pour laquelle je mirai la suite avec plaisir.

Didier Convard en roue libre en pleine intrigue ésotérique. On malaxe et on mélange les manuscrits de la Mer Morte, une équipe de chercheurs, un cinquième évangile, un grand mensonge du Vatican, une loge franc-maçonne puissante, quelques sbire prêts à maquiller un meurtre en suicide... On secoue le tout et on obtient une intrigue un peu échevelée que ne renierait pas Dan Brown, mais qu'Umberto Eco ne trouverait pas à son goût, à mon avis.

Convard, avec moult complices (des frères de loge, assurément...), balade le lecteur du XXè siècle au XIIè avec la prise de Saint Jean d'Acre par Philippe Auguste et la récupération du Testament du Fou, sorte de 5è évangile. On aura aussi droit à quelques planches au tout premier siècle qui relanceront un vieux débat. Mais chut... je n'en dirai pas plus.

Côté dessin, ce n'est pas toujours au top malgré 4 dessinateurs, et pas des moindres. On trouve Gine, Chaillet (Alix, Vasco, Lefranc...), Falque et Wachs. Je ne sais pas comment ils se sont partagé le travail, mais le résultat manque de peps et d'homogénéité.

Ce premier tome de la série le triangle secret démarre sur les chapeaux de roue du point de vue du scénario.

L'intrigue est dense et bien construite sur un fond historique qui mêle les éléments maintenant assez traditionnels des romans ésotériques avec les templiers, les francs-massons, les manuscrits de Qumran...

De nombreux romans se sont plantés avec ces ingrédients mais dans cette bande dessinée, cela tient la route et ménage le suspense.

Le graphisme est bon, même si parfois, les corps et plus exactement les jambes des personnages paraissent exagérément allongées par rapport aux bustes.

Cette série a pour cadre les milieux de la franc-maçonnerie et du combat qui l'oppose à l'Eglise pour la découverte du tombeau du Christ. C'est intéressant de lire une série aussi bien documentée. Cependant, on pourra regretter que l'histoire avance trop doucement et qu'elle s'étire un peu en longueur. 7 tomes, cela paraît beaucoup quand on ressent un manque de rythme. Fort heureusement, la série I.N.R.I qui lui succède ne souffre pas de ce défaut.

Il faut reconnaître que le scénario est bien ficelé et structuré : cela demeure palpitant car on explore une thèse pour le moins non conventionnelle. La fin de la série loin du «happy end» généralement habituel m'a bien séduit pour son réalisme.

Le dessin présente quelques lacunes surtout dans sa partie « contemporaine », la faute à une succession de dessinateurs sur la série. Cette mode initiée par les Editions Glénat présente l'avantage d'un rythme de parution plus élevé. le défaut réside dans l'inégalité graphique de traitement. On ne peut pas tout avoir!

Que dire également d'un héros, archéologue de métier, qui n'est absolument pas charismatique? L'intérêt de la série ne repose pas vraiment sur le dessin mais sur son thème ésotérique: une grande conspiration à travers les siècles avec un mélange d'histoire et de groupes occultes. le triangle secret se situe dans la même veine que le Décalogue que je lui préfère. Un achat toutefois recommandable.

Note Dessin : 3.5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4/5

Premier tome d'une série de 7 albums, « le testament du fou » est une bonne introduction. En 48 pages les bases de la série sont posées : les personnages, le cadre historique, la trame de l'histoire.

Tout est en place pour un bon polar doublé d'ésotérisme et de théorie complotiste. Un chercheur disparaît, un autre va suivre ses traces. Se pourrait-il que lui aussi découvre la vérité, celle que le Vatican cache depuis 2.000 ans ?

Les fondements du christianisme ont souvent fourni un bon terreau pour l'imagination. Si on y ajoute la franc-maçonnerie et quelques « légendes » ou théories plus ou moins scientifiques on a les ingrédients d'une bonne fiction.

Comme pour le « Da Vinci code » publié 3 ans plus tard, on se demande ce qui dans le scénario de Didier Convard tient du vrai ou de l'imaginaire. On a envie de plonger dans internet pour y chercher les sources, pour valider les hypothèses.

Ce premier tome soulève juste ce qu'il faut de questions et dévoile ce qu'il faut de mystère pour inciter le lecteur à foncer chez son libraire ou dans sa médiathèque pour y lire les 6 autres tomes.