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3,87

sur 152 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un soleil de décembre qui embrase le ciel. Une chaleur étouffante et écrasante, presque mortelle. Des plaines de petits buissons à perte de vue... À bord de sa Honda, John Shaw fait la route de Sydney à Adélaïde, où il doit passer un entretien d'embauche. Peu pressé et s'intéressant à la végétation du désert, il compte parcourir notamment ces vastes plaines désertiques. Sur la route pourtant très peu fréquentée, il double un Land Cruiser, conduit par une belle jeune femme. Une femme qu'il rencontre de nouveau dans le pub où il fait une halte. Reporter-photographe, Katie sillonne l'outback pour écrire des articles et compte emprunter la piste d'Obiri, qui relie cette dernière à Yogabilla. Une piste dangereuse où la chaleur, les sables mouvants ou encore les soaks rendent cette traversée périlleuse d'autant qu'on ne risque pas de croiser âme qui vive au cours des 600 kms de fournaise et de poussière. Intrigué par cette jolie femme et peu pressé d'atteindre Adélaïde, John Shaw décide d'emprunter sa voie. Mais, en plein désert, il la voit soudain surgir des broussailles, terrorisée, et se précipiter dans sa voiture, hurlant qu'un homme la poursuit et veut la tuer...

C'est à une course-poursuite haletante et extrêmement tendue, dans le désert aride et torride australien, que nous invite Kenneth Cook. Katie et Shaw, rencontrés par hasard dans un pub, vont devoir filer à toute berzingue au coeur de l'outback s'ils ne veulent pas se faire tuer par l'Homme. Mais comment le semer et le fuir à bord d'une simple Honda, sous un soleil de plomb, sachant que le poste de police le plus proche est à des centaines de kilomètres ? Et que leur veut cet Homme ? À toute berzingue est un véritable petit roman d'action qui tient en haleine de la première à la dernière page. Une course-poursuite en plein désert, rien de transcendant écrit ainsi, si ce n'était cette tension palpable, cette atmosphère suffocante, cette ambiance oppressante et angoissante, cette cadence effrénée et la plume de Kenneth Cook. Une chasse à l'homme diabolique et sauvage dont on ressort poussiéreux...
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Envie d'un petit road-movie australien ?
C'est parti, attachez vos ceintures.
On voyage avec Katie et Shaw qui suivent la même route et qui se sont rencontrés dans un pub au cours d'une halte. Ils ont sympathisé.
Katie, une jolie australienne d'une vingtaine d'années, venant d'un milieu aisé, vêtue d'un petit short, pas froid aux yeux : la meuf s'apprête à affronter 600 bornes de piste défoncée dans l'outback, la piste d'Oribi, mais elle est bien équipée la Katie : Land Cruiser 4 X 4 flambant neuf (seul gros joujou capable de relever ce défi), bourré de bidons d'essence et de litres d'eau.
Shaw, un jeune australien en balade se promène lui dans une petite Honda, il ne compte pas aller bien loin dans l'outback et vu son véhicule, impossible d'emprunter le même chemin que Katie sauf sur les premiers kilomètres où la piste est encore praticable.
« PISTE D'ORIBI. DANGER. D'ICI À ORIBI, LA CHALEUR, LES SABLES MOUVANTS, SOAKS ET AUTRES DANGERS RENDENT LA TRAVERSÉE EXTRÊMEMENT PÉRILLEUSE. EN CAS DE PANNE, N'ABANDONNEZ JAMAIS VOTRE VOITURE. AVANT DE PARTIR, SIGNALEZ-VOUS AU POSTE DE POLICE DE YOGABILLA. NI EAU POTABLE NI ESSENCE AVANT 600 KILOMÈTRES. »
Mais les hommes… Enfin bref, Shaw se retrouve sur cette piste… et qui c'est qui surgit devant sa Honda, terrifiée et décoiffée ? Une Katie qui vient d'échapper à un viol et qui s'est défendue avec courage contre une sorte de géant d'une force herculéenne, mais l'est pas content l'homme du bush, y voulait une fi-fille, lui, pas content du tout… Alors, il emprunte le 4 X 4 de Katie…
Fonce Shaw ! Fonce ! À toute blinde !
Le jeune couple va être poursuivi par cette créature monstrueuse : homme ? bête ? dont seule l'odeur est véritablement décrite (un mélange de pourriture et de mort), lancée dans une traque sans merci sur une piste défoncée. Course poursuite démente dans laquelle il ne peut y avoir qu'un seul gagnant vivant.
À fond la caisse Shaw ! Pied au plancher !
Il n'y a aucun répit dans cette histoire d'ailleurs, il n'y a aucun chapitre.
Vous vouliez faire une pause pipi ? Pas question, fallait prendre vos précautions avant !
Dans sa superbe préface, Douglas Kennedy fait le parallèle entre ce roman et le premier film de Spielberg "Duel", où un chauffeur de camion poursuit un automobiliste pour le tuer, sans mobile apparent. Ça aurait pu être un Piège Nuptial, ce sera un piège mécanique…
Allez, roulez petits bolides…
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Quiconque l'a eu entre les mains se souvient forcément du tout premier roman de Douglas Kennedy : « Cul de sac », réédité plusieurs années après une fois que l'auteur est devenu célèbre tant cette course contre la montre dans le bush australien était haletante et glaciale, malgré la chaleur insoutentable du climat austral. ON y suivait un touriste américain qui, traversant l'Australie en voiture, se retrouvait marié contre son gré et prisonnier d'une communauté de cinglés vivant dans un coin pourri et ignoré de tous nommé Wollanup qui tentait en vain de sortir de cet enfer proche de l'apocalypse.

En lisant "A toute berzingue » , court roman du romancier australien décédé depuis plusieurs années Kenneth Cook ( auteur d'un chef d'oeuvre « cinq matins de trop »), on y pense d'autant plus que Douglas Kennedy s'est chargé d'écrire la préface et explique à quel point ce roman méconnu chez nous l'a influé sur son premier roman et tout son travail d'écrivains.

Les points communs entre les deux livres sont évidents : même décor, même tension, même traque infernale menée tambour battant., meme faune hostile

On est heureux que ce roman terrifiant et haletant ait été été exhumé par la fille de Cook après sa mort.

Rallye infernal et chasse à l'homme à travers l'outback.le bush australien , ses aborigènes et son outback. apparait sous le plume de Cook comme plus effrayant et oppressant que jamais pour un polar choc qui ne laisse aucun répit au lecteur qui transpire avec ses pauvres héros.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Fear is the Rider ... titre original de ce court roman mais ô combien intense sur le plan sensation !

Tout d'abord deux choses : j'aime beaucoup l'expression A toute berzingue , elle n'est plus vraiment employée et a un petit coté désuet qui n'est pas désagréable ...

D'autre part , je n'avais pas imaginé que Kenneth Cook était décédé en 1987, il fait partie des écrivains dont les récits ne vieillissent pas franchement, et à coup de rééditions comme si c'était une nouveauté on croit avoir entre les mains un ouvrage récent, mais peu importe dans ce cas .

Le bush australien qui inspira également Douglas Kennedy avec Cul de Sac , bien différent de ce roman est le théâtre immense et impitoyable de cette poursuite démentielle.

Shaw et Katie font connaissance au hasard de leurs chemins de jeunes aventuriers et alors que leurs routes sont censées continuer chacune de leur coté , ils se retrouvent dans la petite voiture de Shaw sur une piste redoutable à fuir un homme sauvage qui a agressé la jeune femme et volé son véhicule tout terrain .

Cela m'a fortement évoqué un film que j'avais vu lors de sa sortie en 1973 : Duel, course poursuite entre une voiture et un énorme camion dont on ne voit jamais le conducteur sur une route désertique et dont les images ressurgissent régulièrement dans mes rêves , c'est dire combien il m'a impressionné à l'époque !

Dans ce roman, c'est la même peur qui nous tenaille , quelque chose de viscéral et de peu contrôlable .

Un conseil : ne lisez la longue préface de Douglas Kennedy qu'après l'histoire , ce que j'ai fait , car trop de choses y sont dévoilées et c'est dommage .

Bonne route, A toute berzingue ...
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Quatres raisons pour lesquels j'ai lu ce livre:
1- la couverture marrante
2- le titre (je me suis dit: chouette un truc rigolo, mais sans lire la 4ème page de couverture, comme d'habitude quoi)
3- coup de coeur du libraire
4- et enfin après plusieurs commentaires d'un de mes postes personne ne l'avait lu.

Donc je me suis plongée dedans à toute berzingue !!! Et je ne m'attendais pas, mais alors pas du tout à ça !!!

Alors, exceptionnellement, je ne ferai pas de résumé, je vous mets uniquement la couverture et faites comme moi, lisez ce livre à toute berzingue, la tête dans le guidon sans lire la 4ème page de couverture et dites-nous si vous êtes surpris, comme moi.

J'ai quand même beaucoup aimé ce livre qui tient en haleine du début jusqu'à la fin sans répit !!! le titre est quand même parfaitement bien choisi.
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Environ 200 pages de plaisir et d'adrénaline à travers cette course poursuite à travers l'outback australien ou il ne faut pas stopper ni abandonner sa voiture sous peine de mourir . Un vrai régal . Premier livre que je lis de Kenneth Cook disparu en 1987, à noter que ce livre est préfacé par Douglas Kennedy qui avait publié un autre road movie "piège nuptial " que je recommande également .
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Cette nouvelle est absolument passionnante. On la dévore du début à la fin, pour la simple et bonne raison qu'il n'y a aucun temps mort. À la fin de l'histoire, on est essoufflé et aussi soulagé que les protagonistes d'avoir échappé à la mort.
Au départ, on s'imagine que ce n'est pas un hasard si Katie sort des broussailles pile au moment où Shaw passe. On la verrait bien complice du tueur-fou. Et puis, il a ce « drôle de couple » qui tient l'hôtel. Ces mots sonnent comme un mauvais présage. Sont-ils mauvais ? En réalité, on cherche un coupable partout. On a besoin de comprendre, de s'expliquer les actes de ce tueur.
Quelques incohérences peuplent l'intrigue. Malmené par l'adrénaline, Shaw ne voit qu'avantage à l'apparition de ce fusil. Mais pas une seconde, il ne se dit que ce fameux aborigène pourrait être un complice du tueur. C'est étonnant ! de plus, Katie et Shaw font face à beaucoup de malchance. le réservoir troué, l'aborigène tué, le téléphone de l'hôtel qui ne fonctionne pas, les puits déserts, le camion inutile, la tempête de sable … Tout joue contre eux. Ça fait beaucoup ! Et puis ce tueur, qui on ne sait pas comment, arrive toujours à deviner ce qu'ils font et où ils se cachent … Est-il devin ? Ou bien est-ce un fantôme du bush ? Omniprésent et omniscient ? On peut aussi juger de la lâcheté de Shaw. Quel être humain normalement constitué, hésiterait à tuer l'homme qui voudrait le tuer ? Et bien, Shaw, c'est son cas ! Ce passage est en trop, ou mal placé. Car, je pense que personne de sensé ne se poserait une telle question dans une situation comme celle-ci. Et pourquoi ce satané tueur n'est-il même pas blessé après la chute du plafond dans le puits ?
L'intrigue aurait été parfaite si seulement la fin n'aurait pas été bâclée. Ici, l'auteur nous laisse envisager la fin qu'on désire. le tueur est mort ou le tueur s'est échapper ou le tueur est un fantôme du bush … On a aucune réponse à nos questions, aucune solution à l'intrigue et donc aucune fin. C'est vraiment dommage. Mais l'allure de l'histoire est tellement rapide et prenante qu'on aime la lire malgré tout, et on y prend beaucoup de plaisir.
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Change de l'ordinaire, se lit d'une traite.
Pas le temps de souffler !
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Une traque infernale menée tambour battant.
On retient son souffle tout du long, impressionnant ! J'ai rarement ressenti une tension pareille dans un roman.
Je ne connaissais pas cet auteur et l'accroche du roman m'a interpellée : « Un suspense vertigineux », ce commentaire a été rédigé par Douglas Kennedy.
J'ai retrouvé dans ce roman l'ambiance du premier récit de Douglas Kennedy : « Cul de sac ».
Nos deux héros, sont prisonniers de l'outback australien essayant d'échapper à une créature prête à tout pour les éliminer.
Tout avait pourtant bien démarré : un jeune homme Shaw croise Katie sur une route, celle-ci, une charmante jeune femme reporter photographe, qui voyage seule dans ces zones désertiques pour préparer des nouveaux articles. Lui, jeune diplômé paysagiste, se rend à Adélaïde pour un entretien d'embauche. Chacun a décidé de prendre son temps pour découvrir ses contrées désolées. Katie a un gros véhicule équipé pour le désert alors que Shaw a une berline classique.
Tout bascule lors de leur deuxième rencontre lorsque Katie se précipite à pied vers Shaw et lui demande de l'aide. Il faut dire que Shaw avait décidé d'emprunter une route dangereuse mais devait s'arrêter à la première étape. Avant de partir, un policier l'a prévenu : ne pas s'aventurer plus loin et surtout ne jamais sortir de la voiture. Avec la température extérieure, on ne peut survivre longtemps sur ces routes isolées. Bien sûr, il a aussi emporté des réserves d'essence et d'eau.
Oui mais l'arrivée de la jeune fille épouvantée change tout ! Une créature horrible a essayé de la violer et lui a pris son véhicule.
Le problème c'est que la créature a décidé de pourchasser les deux jeunes gens.
À partir de là, aucun répit pour le lecteur.
On transpire avec eux : de peur et de chaleur aussi.
Cela monte crescendo…
Un conseil : évitez de le lire le soir avant de dormir.
Sinon, n'hésitez pas, c'est un suspense terriblement efficace.
La préface de Douglas Kennedy campe bien le décor et montre l'importance que cette lecture a eu sur son métier d'écrivain.

Lien : http://www.despagesetdesiles..
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Une course poursuite, une chance à l'homme, terrifiante et haletante.
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