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Un chef-d'oeuvre de littérature qui engendra un chef-d'oeuvre du 7ème art avec Wake in Fight
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premier roman que je lis de cet auteur, après m'être enthousiasmée pour les jubilatoires nouvelles de "l'ivresse du kangourou" et de la "vengeance du wombat". Je retrouve le style concis et lapidaire avec plaisir mais l'humour n'est pas aussi présent. Il est... plutôt noir même sur ce coup-ci! On y retrouve la même prégnance des thèmes forts des recueils de nouvelles (les hasards malchanceux, les quantités industrielles de bière vidées au pub...) mais la violence s'y ajoute, -violence d'une chasse au kangourou, violence de la vie subie par le "héros" malchanceux, John Grant, instit dans un bled au fin fond de l'Australie, et avec commisération, -pas de trace de l'ironie défiante dont sont teintées les autres oeuvres. Bref, j'ai beaucoup moins aimé celui-ci.
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Voici un livre qui ne donne guère envie d'aller se perdre dans l'arrière-pays australien. Voire même d'aller en Australie...
Le personnage principal enseigne dans un trou paumé qui tient plus du four à ciel ouvert que du village. Mal payé, fatigué, il n'attend qu'une chose: ses vacances pour traverser le pays-continent et retrouver ses proches et un climat moins ouvertement hostile.
Enfin, il y est! Sauf que ça ne va pas tout à fait se passer comme il l'espérait.

On ne dénoncera jamais assez les méfaits de l'alcool et du jeu de hasard (surtout combinés!) et les erreurs qu'ils poussent à faire. Et ça, on peut dire qu'il les accumule, notre héros!

Un livre à la cocasserie aussi corrosive que le tord-boyau maison. Kenneth Cook dépeint un outback peu propice à l'humanité. D'ailleurs, les spécimens dont il dresse le portrait ont de quoi faire fuir... A se demander si ça tient à l'alcool ou à une consanguinité aggravée. Les deux, peut-être...

Si ce roman ne figurera certes pas parmi mes lectures favorites, il m'aura au moins permis de découvrir la plume grinçante de cet auteur. L'histoire m'a rappelé Piège nuptiale de Douglas Kennedy. Si l'intrigue diffère, on pourrait aisément croire que les deux écrivains se sont prêté les personnages. Quand je dis que ces contrées de l'Australie ne me semblent pas une bonne destination!!!!
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Un jeune instituteur dans un village perdu au fin fond de l'Australie décide de regagner Sydney pour les grandes vacances. Mais rien ne va se passer comme il l'avait envisagé… Un road movie dans le bush australien qui tient en haleine.
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Non mais qu'est-ce que c'est que ce roman ?! Bienvenue en enfer ! Pas l'enfer australien de Douglas Kennedy et son Cul-de-sac, mais celui d'une déchéance physique et psychologique absolument hallucinante !
L'atmosphère est lourde et poisseuse. Sans avoir affaire à un thriller, il y a quelque chose d'assez terrifiant dans ces pages lorsqu'on voit ce pauvre John, (personnage absolument banal) vivre ses événements de façon tellement passive. « Mais bon sang John, réveille-toi ou je te mets un coup de pied au cul !!! »
Vous croyez qu'il ne pourra pas tomber plus bas, mais vous êtes loin du compte ! Et ça ne semble jamais s'arrêter….

Cinq matins de trop est un bon roman qui vous entraîne dans un tourbillon d'émotions. En plus de la consternation, j'ai eu ma dose de compassion (un peu au début), de dégoût, de curiosité, d'interrogations, d'inquiétude… Mais il faut s'y plonger pour comprendre l'ampleur et la brutalité des de cette terrible intrigue.
C'est d'un côté fou et en même temps si crédible que la lecture se fait sous tension. Et quand vous pensez que sa bonne étoile daigne enfin accompagner John, c'est pour mieux vous le berner.............................
Lien : http://libre-r-et-associes-s..
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Après "À coups redoublés" et "Le vin de la colère divine" c'est mon 3e Kenneth Cook, et je pense que les lirais tous. C'est un très bon roman, mais aussi un roman pénible à lire, non pas à cause du style ou autres longueur, rien de tout ça, mais tout simplement à cause de l'histoire. N'importe qui peut s'identifier à John Grant, - d'ailleurs le choix d'un nom aussi courant n'est peut-être pas un hasard - et partager sa descente aux enfers. L'histoire a quelque chose de surréaliste, mais reste crédible de bout en bout, c'est ce qui fait la qualité de ce roman de dingue.
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Voilà un court roman de K.C. racontant la descente aux enfers d'un homme sans projets, trop contraint par les conventions. K.C. oblige, ce désert est australien, écrasé par la chaleur, peuplé d'animaux qui nous sont exotiques, et façonne la personnalité des différents protagonistes.
Descendre pour mieux remonter et pour mieux vivre? Peut être, mais avec quels risques encourus...
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J'ai trouvé ce roman à la Ressourcerie pour 50 centimes je l'ai donc embarqué ne connaissant pas l'auteur mais il avait la pastille prix des lecteurs sélection 2010. Et puis le tour du monde à mis cette destination à l'honneur de mois-ci et dans Dévoile ta consigne également. Il ne m'en fallait pas plus pour attaquer ce petit livre de 200 pages.

On suite ici l'histoire de John Grant instituteur en Austalie professeur en Australie dans un patelin perdu. Celui-ci va durant les grandes vacances partir de cet endroit. de la va commencer la déchéance de celui-ci qui va se mettre à boire. Puis vient le vice du jeu, il perd ainsi tout son argent, au fil de ses rencontres les gens vont sans cesse lui payer à boire même s'il n'a pas d'argent et lorsque celui-ci refuse les tournées offertes cela se termine mal.

Point faible du roman je n'ai pas éprouvé d'empathie pour ce personnage du coup le roman ne m'a pas plus que cela touché.
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John Grant est un jeune instit qui enseigne dans un véritable enfer, un rachitique bourgade au coeur du désert australien. C'est le début des vacances. sa paye en poche, il part pour Sydney voir famille et amis, en faisant une courte escale Bundayabba, la ville la plus proche, une agglomération crasseuse de 60 000 habitants qui s'ennuie ferme et grille le temps qui passe à boire, à jouer, à chasser le 'rou la nuit au projecteur. John Grant ne voulait passer qu'une nuit à Yabba, mais il va s'y retrouver coincé d'une très sale façon.

Voilà un court roman (150 p) étonnant, qui préfigure le fameux "Cul de sac" de Douglas Kennedy. Thriller étouffant, poussiéreux, crasseux, "Cinq matins de trop" ne date pas d'hier et on peut se demander pourquoi le lecteur francophone a dû attendre 45 ans avant de pouvoir lire ce texte qui est un classique au pays de son auteur. Bien écrit, bien traduit (a priori), bref, remarquable en tous points.
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Si vous aimez les histoires charmantes, les bons sentiments et les happy ends, passez votre chemin.
Dans ce livre s'exhalent des parfums de jeu, d'alcool et de sang.
Avec quelques pâles rayons d'espoir toutefois.

Grant est instituteur dans le fond du désert surchauffé d'Australie.
Aussi, quand les grandes vacances arrivent, il prend le car pour Bundanyabba, petite ville surchauffée et poussiéreuse, avant de rejoindre Sydney par avion.
A "Yabba", le semblant de vie tourne autour des bars et de la salle de jeu.
C'est tentant pour Grant d'y passer la soirée et d'y jouer ses maigres économies.
Au jeu, c'est bien connu, on gagne, on gagne, .... jusqu'à ce qu'on perde tout !
Mais à Yabba, la solidarité existe (c'est le rayon d'espoir).
On propose, tout le monde propose à Grant des verres de bière.
Un repas, et de la bière.
L'hospitalité, et de la bière.
Le massacre des kangourous, et de la bière.
Dans un dernier sursaut, Grant essaie de se sortir de cet enfer et de rejoindre Sydney avec un chauffeur routier...

Ce livre se lit comme un thriller, d'une traite jusqu'à la fin.
Les situations violentes dans lesquelles se retrouve le héros sont d'autant plus difficiles à supporter qu'elles sont proposées de bonne foi par les autochtones et qu'elles contribuent à l'initiation de Grant à la "vraie vie".

Je me disais que c'était un livre très cinématographique mais j'ai lu qu'il avait été adapté au cinéma sous le titre "Outback "(Le réveil de la terreur).
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