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waouh quel bouquin... Lu en un jour, en état de quasi apesanteur. C'est un thriller avec une trame quasi banale, c'est son traitement et le style de l'auteur qui font la différence. Une enfant disparait le soir même où ses parents la laissent garder chez elle par un baby sitter qu'elle connait. C'est un adolescent typique, un peu mou, un peu sale, taciturne, renfermé et disons le, pas sympathique du tout.

Le doute s'installe, chez les parents de la gamine en plus de la tragédie, forcément, chez les parents de l'ado et chez vous, lecteur C'est lui ou c'est pas lui ? Ce questionnement ne vous lâchera pas. L'auteur infiltre chez vous le soupçon comme chez le père de Keith qui fait le lien avec sa propre histoire. On ment, tous, tout le temps. Un grand thriller dont je me souviendrai j'en suis sûre
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A Wesley dans le Massachusetts, Eric Moore croit mener une vie de famille parfaite avec sa femme Meredith et Keith, leur fils de quinze ans. Mais un soir Keith se rend chez des voisins pour garder Amy, une petite fille de huit ans, pendant que ses parents sont au restaurant. Puis au matin on constate la disparition de la fillette. Interrogé par la police, l'adolescent mal dans sa peau se montre confus. Tandis que l'enquête progresse, que des battues s'organisent pour tenter de retrouver Amy, petit à petit le doute s'installe dans l'esprit d'Eric, faisant vaciller l'équilibre familial…

La mise en danger de la famille fondée par Eric Moore l'amène à rouvrir les plaies de sa première famille, celle qu'il formait avec son père, finissant ses jours ruiné dans une maison de retraite, sa mère morte dans un accident de voiture, son frère Warren solitaire et alcoolique, et sa petite soeur Jenny, morte enfant d'une tumeur au cerveau. Eric tient maintenant une boutique de photo dans une galerie marchande. Il y développe et encadre des photos de famille, comme celles qui lui restent de son enfance ou de sa famille d'aujourd'hui. Mais depuis la disparition d'Amy, il ne croit plus au bonheur affiché sur les photos et remet tout en question. Que lui a caché son père ? Sa mère est-elle vraiment morte dans un accident ? Qu'a voulu lui dire à l'oreille sa petite soeur mourante ? Quel secret son frère, le mal-aimé de la famille, tente-t-il de noyer dans l'alcool ?

Les feuilles mortes est un roman vraiment impossible à lâcher. On veut bien sûr savoir ce qui est arrivé à la petite Amy, mais aussi quelles découvertes va faire Eric en remuant le passé. On en frémit d'avance, car on sent que le drame qui vient de secouer la petite ville de Wesley va faire tomber tous les masques. Tous les personnages sont d'une grande justesse. Dans les pensées d'Eric, on est amené avec lui à regarder chacun d'eux comme pour la première fois, essayant de traverser les apparences pour atteindre la vérité de chacun. La fin est magistrale, car Thomas H. Cook nous y conduit avec un sens de l'ellipse sans pareil. Un roman noir introspectif très subtil.

Lien : http://liredanslenoir.wordpr..
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Je suis assez dérangée par une chose: pendant près de la moitié du livre, j'ai eu l'impression de lire "Défendre Jacob" que j'ai lu dernièrement. Tout comme dans celui-ci Eric voit son fils accusé du meurtre non pas d'un camarade de classe mais d'une petite fille. Tout comme dans "Défendre Jacob", le père nie l'évidence, les faits et sa mère doute de son fils. C'était assez dérangeant. Cela m'a réellement chiffonnée!

On pense deviner très vite et trop facilement qui est le coupable. Qui est le véritable monstre. Mais on se trompe car sans corps y a-t-il crime? Cela en devient malsain lorsque Eric le père de Keith ne va pas voir la police immédiatement. Il détient des preuves, sait des choses mais va choisir de se taire. Il est passif et se voile la face comme sa femme va le lui répéter à chaque instant.

Je conçois aisément qu'il doit être difficile en tant que parent de se dire que son fils est accusé d'un crime aussi horrible. Eric est désespéré mais de là à falsifier des preuves ... La fin est tel un boomerang, elle va tout anéantir sur son passage. Au final, tout ça pour ça. Toute cette souffrance pour rien. Tous ces morts pour rien... Car la vérité éclate au grand jour mais elle ne pourra effacer le mal qui a été fait.
Lien : http://chezcookies.blogspot...
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Red Leaves
Traduction : Laetitia Devaux

Extraits
Personnages

Les interrogations sur le passé, le passé qui vient détruire le présent et bloquer à jamais les perspectives d'avenir, la perte du petit monde stable et heureux que l'on croyait s'être bâti à jamais, tels sont les thèmes principaux de ce polar qui, à mon sens, sans être désagréable à lire, reste inférieur aux "Leçons du Mal."

Vous connaissez la chanson : un homme sympathique, en général professeur ou commerçant dans une petite ville provinciale mais de toutes façons membre de la bonne société du lieu, se voit projeté, avec sa famille, dans l'ouragan d'un meurtre dont on le suspecte, lui ou l'un de ses proches. A partir de là, l'auteur a en général deux options : ou bien les soupçons pèsent sur la bonne personne, à qui l'on donnerait pourtant le Bon Dieu sans confession, ou bien l'on se trouve en face d'une poignante erreur judiciaire. Parfois, la personne suspectée se contente d'être complice mais, que sa complicité soit le fait de mauvais instincts péniblement refoulés, ou que l'assassin l'ait contrainte à l'aider, cela suffit à la déconsidérer aux yeux de tous. L'homme sympathique ne résiste ni à la honte, ni au chagrin, sa famille implose et un exil loin de la petite ville tranquille est à prévoir en tant que fin inéluctable et programmée.

A quelques petits détails près, c'est ce qu'il se passe dans la famille Moore où je vous donne le père (Eric, qui tient un magasin de photographies d'art et d'encadrement plutôt prospère), la mère (Meredith, professeur de littérature anglaise au lycée du coin, une femme de tête), le fils unique (Keith, un ado grognon, renfermé, qui n'aurait aucun ami et encore moins d'amiEs), l'oncle (Warren, une espèce de "nounours" qu'une enfance difficile auprès d'un père qui l'humiliait sans cesse, a privé de toute confiance en lui et a rendu alcoolique) et le grand-père (le Grand Humiliateur, un sale type dont on est bien content d'apprendre qu'il n'a les moyens de s'offrir qu'une minable maison de retraite où, d'ailleurs, il doit empoisonner avec délectation la vie de tous, personnes âgées aussi bien que membres du personnel).

En ombres chinoises parce que depuis longtemps réunies au cimetière : la grand-mère (la mère d'Eric et de Warren et la malheureuse épouse de l'Abominable Retraité, qui a choisi de se suicider il y a déjà pas mal d'années parce qu'elle n'en pouvait vraiment plus) et la tante qui n'a jamais pu le devenir (Jenny, la soeur d'Eric et de Warren, décédée vers ses dix ans d'une tumeur au cerveau, la "petite fille adorable" qui reste à jamais dans le coeur de ses frères et tout spécialement dans celui de Warren).

Côté personnages secondaires, le confident de Keith (Delmot Price, fleuriste de son état, chez qui l'ado a un jour cherché à dérober la caisse), quelques collègues de Meredith au lycée, le psychologue de l'établissement (Stuart Rodenderry), l'avocat de la famille Moore (Leo) et le duo bon-flic, méchant-flic (Peak & Kraus ou vice versa).

Dans le rôle des parents éplorés, Vince et Kate Giordano. Dans celui de la victime, leur petite Amy - huit ans - elle aussi une "petite fille adorable."

Cook est trop bon conteur pour ne pas avoir cherché à mettre en valeur tout ce potentiel - et peut-être aurait-il fait mieux si le récit avait été plus long. Il n'y a rien à redire au suspense : la tension monte, monte ... et même si l'on sait que ça va mal se terminer, on s'intéresse tout de même à la manière dont ça va se passer. Malheureusement, côté personnages, ça pêche un peu : il y a trop d'incohérences, trop de zones floues aussi.

Par exemple, on n'acquiert jamais vraiment la preuve que Meredith trompe son mari. On la soupçonne, comme le fait Eric. Mais ce pourrait être un effet d'une sorte de "paranoïa du lecteur", devenu solidaire du personnage principal. La "réconciliation" entre Eric et son fils vient aussi de manière beaucoup trop abrupte, un peu comme si l'auteur la plaçait là uniquement pour lui permettre d'amener la solution de l'énigme - et de terminer son roman. Enfin, désagréablement plus visible à moins que j'ai loupé quelque chose au détour d'un paragraphe, que devient la fameuse voiture qui aurait accompagné Keith à la maison, la fameuse nuit durant laquelle Amy a disparu ?

Mais évidemment, un auteur ne peut écrire de chef-d'oeuvre chaque fois qu'il prend sa plume ou son clavier. (Sauf s'il s'appelle Marc Lévy, Guillaume Musso ou encore BHL. ) Thomas H. Cook se contentant, en toute humilité, d'être un sacré raconteur d'histoires noires et mélancoliques, il est donc tout excusé et on lira tout de même avec plaisir ces "Feuilles Mortes" couleur de sang. ;o)
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Un peu trop facilement classé dans les polars, ce bouquin est plutôt un roman psychologique.
Eric mène une vie de famille paisible et typique dans une petite ville américaine paisible et typique. Il tient un magasin de photo où il développe des photos de mariages, de naissances, bref de familles. Une belle et aimable épouse, Meredith. Keith, le fils (un ado quoi).
Tout va pour le mieux et tout le monde sourit sur la photo de famille ...

[...] Les photos de famille mentent. Je compris ça en partant pour toujours de chez moi cet après-midi là, si bien que je n'emportai que deux clichés.

Jusqu'au soir où tout va basculer : Thomas H. Cook se lance alors dans la démolition de tout cet édifice, pierre par pierre, brique par brique, consciencieusement et sûrement.
Ce soir-là, Keith est allé faire du baby-sitting chez des voisins.
Le lendemain, la petite des voisins a disparu. Évidemment Keith sera le premier soupçonné.
Et c'est effectivement de soupçon qu'il s'agit : peu à peu, les mensonges et les présomptions s'accumulent sur le dos de cet ado renfrogné. Eric commence lui-même à douter de son propre fils.
Et ce n'est que le début. Petit à petit on découvre que les photos de la propre famille d'Eric (son père, son frère, ...) étaient elles-aussi artificielles et que les sourires étaient crispés.
On ne vous en dit pas plus évidemment mais ces photos de famille vont être rongées par les soupçons, grignotées par les mensonges ...
Thomas H. Cook en fait même un tout petit peu trop (les soupçons sur Meredith, par exemple) tant il a à coeur de démolir toute la maison du pauvre Eric, sans oublier une pierre ou une brique, et parfois l'accumulation de clichés (normal pour des photos de famille ?) est un peu trop prévisible.
Mais on tient là, un roman plutôt court qui se lit facilement et agréablement : de quoi nous donner envie de parcourir la bibliographie de cet auteur.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/
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Une petite famille heureuse. Normale. Eric tient un magasin de photos, sa femme est prof et leur fils, Keith, est un ado un peu renfermé mais sans histoire. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu'au jour où...
La fille des voisins, une gamine de 8 ans, disparaît.
C'est Keith qui la gardait.
Il est le suspect numéro un.
Le petit grain de sable vient alors gripper l'engrenage, insidieusement.

Jusqu'ici la trame est assez classique. Des polars traitant de disparitions d'enfants, il y en a des milliers.
L'angoisse des parents, le temps qui presse, l'enquête qui piétine...déjà lu tout ça! (Et pas qu'une fois chez Coben d'ailleurs...)
Les feuilles mortes n'a rien à voir avec ce genre de thriller.
Les feuilles mortes est bien meilleur !! Parce que très bien écrit et parce que le narrateur est Eric, le père du suspect. Et ça,c'est hyper original.

Après la phase d'incrédulité, le doute commence à ronger Eric.
Il réalise qu'il ne partage plus rien avec son fils depuis des années, qu'il ne connaît pas/plus ce fils qui a grandi trop vite et s'est petit à petit renfermé dans son petit univers d'ado. Sans ami.
La pression monte d'un cran quand ses clients commencent à le regarder bizarrement.
Son instinct de père lui commande de défendre son fils et de croire en son innocence.
Mais... Eric ne sait pas, ne sait plus.
Et si son fils avait quelque chose à voir avec cette disparition?
Et si sa femme, Meredith, avait des choses à cacher ??
Eric doute, de tout, de tout le monde.

Ce roman aurait pu s'appeler "l'ombre d'un doute" (mais c'était déjà pris).
L'intérêt ne réside pas dans la résolution de l'enquête (d'ailleurs la fin est un peu abrupte - ça peut gêner les lecteurs habitués aux structures "classiques". Pas moi.) mais dans le chemin que va parcourir Eric tout au long du roman. Ses doutes vont lui ouvrir les yeux et lui permettre de réaliser à quel point il est passé toute sa vie à côté des choses sans les voir. Combien il a été "passif", comme le lui reproche sa femme. Et combien son propre passé est trouble.

Ce roman est un excellent portrait de père en plein désarroi, mais aussi une performance d'écriture. Plus de 200 pages de doute sans redondance, tout en maintenant la tension et le suspens. du haut niveau littéraire, bien construit mais très facile à aborder.
(J'aime particulièrement les auteurs qui font croire que l'écriture est un exercice facile, qui tendent au maximum vers la simplicité tout en travaillant une structure complexe avec des retour dans le passé).


Lien : http://lesgridouillis.over-b..
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Gros coup de coeur pour moi.

Bon, ce livre ne vous mettra pas du baume au coeur : on explore - très lentement - les méandres de la pensée d'un homme à la crise de la quarantaine, qui voit son fils soupconné de... de quoi ? d'un enlèvement, d'un meurtre, d'une négligence ? le père va analyser ce qu'il sait de sa famille pour savoir, ou fermer les yeux volontairement sur les détails facheux. Un homme simple, intègre dont la vie s'est peu à peu dissolue sans véritable raison.

Et c'est un des sujet important du livre : l'amertume de ce que devient une vie après des année de routine, nos enfants qui ne sont jamais tout à fait ce que l'on voudrait sans que l'on puisse jamais le dire. Et d'ailleurs au fonf qu'est-ce qu'on comprend, qu'est-ce que l'on sait d'eux ? le père ne voit qu'une partie de la personnalité de son fils, à travers les quelques interaction quotidiennes sans saveurs, et il imagine les possibilités.

Peu à peu on découvre d'autres drames, des grands drames du passé comme des petits drames quotidiens. Et aussi l'intéraction de cet état d'esprit avec le monde extérieur, dans un environnement.

Ce n'est pas un policier. On veut savoir ce qu'il s'est passé mais c'est avant tout une reflexion tendre et glauque sur la vie d'une famille apparemment heureuse, ancrée dans un quotidien morne.
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Eric Moore est l'heureux propriétaires d'une petite maison de la middle class. Avec sa femme Meredith et son fils adolescent Keith, il vit une existence sans histoires. Une vie parfaite qui va éclater en morceaux quant son fils va être soupçonné de la disparition d'une petite fille de 8 ans dont il avait la garde, la veille de sa disparition. Malgré toute la confiance qu'il a en sa famille, le doute va s'installer et briser toutes ses certitudes...
Le roman nous est conté du point de vue du père de Keith. L'intrigue policière est secondaire. Ici, c'est la réaction et les sentiments des proches qui sont mis en avant. le doute qui s'insinue en Eric va s'étendre à toute la famille : les relations avec fils, frère et femme vont être mises bien à mal par sa parano galopante. de vieux secrets de famille ressortent et déstabilisent encore plus notre père qui se croyait idéal.

Un point de vue original, une intrigue à suspense qu'on n'arrive pas à lâcher malgré une narration assez simple, une fin surprenante. On partage les doutes et la colère d'Eric moore et on comprend qu'une confiance brisée peut emmener en enfer et détruire la cellule familiale.
Les relations père/fils sont décortiqués et le manque de communication pointé du doigt.
Car "Les feuilles mortes" est aussi un roman sur l'amour filial, ses attentes déçues et ses interrogations : "Qu'est-ce que l'amour filial sinon aimer des gens que l'on n'aimerait pas ?" .

Un très bon polar que que je vous conseille !
Seul reproche : court et très vite lu !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Un soir, Keith Moore garde la fille des voisins. Au matin, la fillette a disparu. Les soupçons se tournent rapidement vers l'adolescent. L'enquête piétine et l'enfant reste introuvable.

On pourrait penser à une énième histoire d'enlèvement. La force de celui-ci, c'est que cette affaire tragique est prétexte à Thomas H. Cook de disséquer une cellule familiale dans un cas de grave accusation.

Il va même plus loin en se focalisant sur le père, Eric Moore, qui se retrouve cerné par des questionnements inévitables et les doutes légitimes. Malgré le soutien sans faille pour son fils, la suspicion s'installe, face à cet adolescent qui a grandit trop vite et qu'il connaît finalement si peu.
On suit ainsi l'introspection de cet homme qui cherche à démêler le vrai du faux, se retrouve confronté à sa propre histoire, déterrant des secrets enfouis mêlant amertume, mélancolie et colère.

Peut-on soutenir son enfant à tout prix ? Jusqu'où la confiance peut-elle aller ?

Thomas H. Cook dissèque, tout en nuance, une affaire délicate, entre la pression de l'enquête et le tempérament taciturne d'un ado pas très adroit, et pose subtilement le cadre d'une famille au bord de l'implosion.

Un thriller familial et social, angoissant et bluffant.
Lien : http://casentlebook.fr/les-f..
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Les feuilles mortes est un polar très original par la façon dont l'auteur construit son récit. L'intérêt du livre ne réside en effet ni dans l'intrigue ni dans le suspense mais dans la qualité du regard sur les rapports entre des membres d'une famille confrontée à une situation tragique. Les sentiments et les états d'âme d'Eric en tant que fils, frère, époux et père sont particulièrement bien analysés, avec la confiance ou la défiance comme fils conducteurs. Un roman qui fait davantage penser à Alison Lurie qu'à Christophe Grangé - que j'apprécie tous les deux mais pour des raisons différentes...
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