Une écriture libre et sauvage, qui ne peut pas laisser indifférent : Cook maîtrise la langue comme un solfège, et chaque histoire est une partition d'un genre nouveau.
Pour traverser
Tourbillons, il faut aimer la folie des fanfares ou la rigueur des conservatoires, au moins une des deux, sinon ce style poétique et organique nous échappe.
Je n'avais pas rencontré d'ovni littéraire comme celui-ci depuis longtemps, et j'ai vite senti que je manquais d'oreille musicale pour en apprécier la qualité : je le recommande chaudement, mais je prendrais bien le temps de le traverser plusieurs fois pour mieux l'apprécier.
Ma nouvelle préférée est sûrement "Les Salopards", qui a des airs de Fahrenheit 451, même si c'est dans "Les bougies de ménage" que j'ai trouvé ma citation préférée :
"La maison garde ses mystères et ses pudeurs, comme un large corps vivant couché sur elle, mais qui s'allongerait aussi dans les prés et s'adosserait aux collines."
Merci à Babelio de m'avoir fait découvrir cette autrice grâce au tirage au sort !