Bonjour,je n'ai pas encore eut l'occasion de découvrir le film,j'ai bien sûr entendu les superbes musiques qui m'ont donner envie de découvrir l'histoire.
J'ai donc profiter de l'occasion qui m'était donné de lire ce petit livre qui a été une bonne surprise.Je ne m'attendais pas a grand-chose et finalement les illustrations sont sublimes et l'histoire intéressante.
Bref une histoire pour enfant de qualité.
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les illustrations sont très belles. L'histoire semble cependant un peu trop mature pour les enfants, avec des mots passés de mode. J'ai beaucoup plus aimé que le film qui est selon moi un peu gâcher par le coté musique et chant qu'on nous vante sans arrêt... Inutile de critiquer les américaines obsédaient par leur minceur, l'héroïne est encore plus maigre qu'une princesse de Disney... vive la France qui se dit si différente :o
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Un conte moderne d'une beauté sans pareille, tant par ses illustrations que par son message universel face à la différence. Je le recommande chaudement !
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Raoul roule à toute berzingue à travers les rues parisiennes, au volant de sa camionnette, qu’il a affectueusement appelée Catherine, et dotée de nombreux gadgets. Il est même arrivé à élaborer une télécommande, qui lui permet de contrôler les portières de la voiture. Installé sur le siège passager, Émile réfléchit. Son ami pourrait peut-être le conseiller ? Après tout, il s’y connaît sur le sujet !
— Raoul, tu sais… quand je vois Maud, je n’arrive plus à m’exprimer…
— Alors écris-lui ! lui répond Raoul.
— Lui écrire une lettre ? Oui, c’est une bonne idée…
— Non, pas une bonne idée : une idée de génie ! se vante le livreur, bourreau des cœurs.
— Vu comment tu conduis, Raoul, explique Mme Omelette en riant, je préfère que tu livres les œufs avec… leur emballage d’origine.
En apercevant un cageot rempli de poules, Raoul manque de s’étouffer. En plus, il est allergique aux plumes !
Paris, 1910.
Le soleil inonde généreusement le jardin botanique de ses rayons… mais le cœur d’Émile, lui, est bouillant ! Il est sur le point d’avouer ses sentiments à l’élue de son cœur, Maud, la guichetière du cinéma dans lequel il est projectionniste :
— Vous savez, Émile, je ne regrette qu’une chose, avoue Maud, les joues légèrement roses, sous ses lunettes rondes. Qu’il vous ait fallu deux ans pour me proposer un rendez-vous.
Soudain, près d’eux, un gigantesque alligator surgit d’une fosse. Qu’importe, il va sauver sa bien-aimée ! N’écoutant que son courage, le chevalier Émile attrape un parasol et défie le monstre cracheur de feu, sous le regard ébahi de sa Maud chérie…
Quand Émile se réveille en sursaut dans la salle de projection, il lui faut quelques secondes pour réaliser qu’il s’est honteusement endormi au beau milieu d’une séance. Dans la salle, les spectateurs commencent à s’agiter devant l’écran devenu noir.
La séance terminée, Émile pense toujours à son rêve. Ah, si seulement il était grand et fort ! Mais il est tout le contraire… Du haut de l’escalier, il regarde sa jolie guichetière. Il aimerait tant être comme Raoul ! Ou, en tout cas, avoir sa grande taille, et son assurance. Mais pas sa manière de conduire. Ni son affreux manteau, on dirait qu’il est fabriqué avec de la paille !